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Publié par 106,9 Mauricie le vendredi 26 juin 2015 à 09h59. Modifié par Kariane Bourassa à 11h14.
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER , France - La victime décapitée de l'attentat terroriste commis vendredi matin dans une usine de gaz industriels de l'Isère, dans le sud-est de la France, était un homme d'affaires de la région d'Isère.
Le président français François Hollande
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On en parle en ondes :
Le suspect a été arrêté et identifié. Plusieurs complices potentiels ont aussi été arrêtés, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Les personnes qui ont pu participer à ce crime «abject» sont en détention, a-t-il affirmé.
Le tout a commencé vers le milieu de l'avant-midi, lorsqu'un homme a dirigé une voiture dans l'entrée de l'usine de Saint-Quentin-Fallavier. Il a percuté des bonbonnes de gaz et provoqué une explosion. Sur place, deux drapeaux portant des inscriptions arabes, un blanc et un noir, ont été retrouvés. D'après un responsable de la sécurité, qui a requis l'anonymat, la tête de la victime a été suspendue à une clôture. Le torse a été retrouvé près du site de l'attentat, mais la victime n'aurait pas été décapitée par l'explosion.
M. Cazeneuve a affirmé croire que le suspect venait de la région. Entre 2006 et 2008, il faisait l'objet d'une fiche pour radicalisation, pour ses liens présumés avec des groupes islamistes extrémistes. Sa surveillance n'avait pas été renouvelée.
Le site industriel où a eu lieu l'attentat est situé au sud-est de Lyon. Il appartient à Air Products, une compagnie américaine de produits chimiques basée à Allentown, en Pennsylvanie.
La compagnie a confirmé que tous ses employés avaient été localisés et évacués, mais n'a pas dit si certains étaient blessés.
«Le site est sécuritaire. Nos équipes d'intervention en cas de crise et d'urgence ont été déployées et travaillent de près avec les autorités concernées», a indiqué la compagnie.
Les autorités françaises ont immédiatement ouvert une enquête sur le terrorisme. Le président français, François Hollande, qui se trouvait en Belgique pour un sommet de l'Union européenne, est rentré d'urgence et a convoqué une rencontre du conseil de défense. Il a affirmé que les intentions «terroristes» derrière l'attentat ne faisaient aucun doute.
La tête décapitée suspendue à l'entrée de l'usine rappelle une pratique du groupe armé État islamique, qui coupe la tête de ses otages et les expose ensuite.
Cet attentat ravive les douloureux souvenirs de l'attentat des locaux du journal Charlie Hebdo et d'un supermarché cachère, qui a fait un total de 20 morts en janvier. La France est en état d'alerte depuis.
Le tout a commencé vers le milieu de l'avant-midi, lorsqu'un homme a dirigé une voiture dans l'entrée de l'usine de Saint-Quentin-Fallavier. Il a percuté des bonbonnes de gaz et provoqué une explosion. Sur place, deux drapeaux portant des inscriptions arabes, un blanc et un noir, ont été retrouvés. D'après un responsable de la sécurité, qui a requis l'anonymat, la tête de la victime a été suspendue à une clôture. Le torse a été retrouvé près du site de l'attentat, mais la victime n'aurait pas été décapitée par l'explosion.
M. Cazeneuve a affirmé croire que le suspect venait de la région. Entre 2006 et 2008, il faisait l'objet d'une fiche pour radicalisation, pour ses liens présumés avec des groupes islamistes extrémistes. Sa surveillance n'avait pas été renouvelée.
Le site industriel où a eu lieu l'attentat est situé au sud-est de Lyon. Il appartient à Air Products, une compagnie américaine de produits chimiques basée à Allentown, en Pennsylvanie.
La compagnie a confirmé que tous ses employés avaient été localisés et évacués, mais n'a pas dit si certains étaient blessés.
«Le site est sécuritaire. Nos équipes d'intervention en cas de crise et d'urgence ont été déployées et travaillent de près avec les autorités concernées», a indiqué la compagnie.
Les autorités françaises ont immédiatement ouvert une enquête sur le terrorisme. Le président français, François Hollande, qui se trouvait en Belgique pour un sommet de l'Union européenne, est rentré d'urgence et a convoqué une rencontre du conseil de défense. Il a affirmé que les intentions «terroristes» derrière l'attentat ne faisaient aucun doute.
La tête décapitée suspendue à l'entrée de l'usine rappelle une pratique du groupe armé État islamique, qui coupe la tête de ses otages et les expose ensuite.
Cet attentat ravive les douloureux souvenirs de l'attentat des locaux du journal Charlie Hebdo et d'un supermarché cachère, qui a fait un total de 20 morts en janvier. La France est en état d'alerte depuis.