http://www.985fm.ca/national/nouvelles/
Publié par La Presse Canadienne le samedi 23 mai 2015 à 19h10. Modifié par 98,5 Sports à 21h02.
MONTRÉAL - Des militants du Front d'action populaire en réaménagement urbain ont accueilli bruyamment le ministre conservateur Denis Lebel, bras droit du premier ministre Stephen Harper au Québec, à son arrivée au congrès de l'Union des municipalités du Québec, à Montréal, samedi matin.
Écoutez le reportage :
00:00
00:00
Le FRAPRU reproche au gouvernement conservateur de bafouer le droit au logement, en ne renouvelant pas le financement qu'il accorde depuis des décennies aux logements sociaux existants, ce qui mettrait en danger leur accessibilité financière aux ménages à plus faible revenu.
Le coordonnateur de l'organisme, François Saillant estime qu'en raison de la négligence d'Ottawa, 5200 logements coopératifs, sans but lucratif et publics, seront privés dès 2015 de tout financement fédéral sur le sol québécois. Et d'ici 2018, ce nombre atteindrait 21 000, selon M. Saillant.
Questionné sur le sujet par les journalistes aux assises de l'UMQ, le ministre Lebel a tenu à préciser que le gouvernement fédéral avait simplement terminé de payer des versements d'hypothécaires pour des bâtiments destinés aux logements sociaux.
«Quand vous avez fini de payer votre maison, vous ne continuez pas à donner de l'argent à la banque (...) Nous, c'était convenu qu'on se retirait», a-t-il indiqué.
M. Lebel a ajouté que son gouvernement comprenait l'importance de ces logements dans les milieux urbains. «On met plus d'argent que les autres gouvernements dans le logement social et on va continuer à le faire», a-t-il conclu.
Lors de son discours en après-midi, le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a critiqué le gouvernement conservateur pour avoir «laissé les ententes s'expirer», mettant en péril les logements sociaux existants. M. Mulcair a promis qu'il prolongerait ces partenariats qui étaient si chers à son prédécesseur, le défunt Jack Layton, a-t-il rappelé.
La présidente de l'UMQ Suzanne Roy a souligné à plusieurs reprises lors de la journée que les logements sociaux étaient l'une des grandes préoccupations des municipalités.
Selon une étude de la Fédération canadienne des municipalités, le Canada pourrait être confronté à une crise de l'habitation au pays si le gouvernement fédéral ne s'implique pas davantage. Le gouvernement injecte tout de même 1,7 million $ par année dans ce secteur, mais en proportion du Produit intérieur brut (PIB), les sommes investies ont chuté de 40 pour cent depuis 1989, selon les données de la FCM.
Le FRAPRU itinérant
Par ailleurs, après s'être fait évincer à deux reprises par la police de Montréal des lieux où il s'était établi, le FRAPRU a annoncé tard vendredi que son Camp pour le droit au logement deviendrait itinérant.
L'organisme indiquait qu'il continuerait ses activités sous une autre forme, «en différents lieux et sans tentes» jusqu'à dimanche.
Toutefois, samedi après-midi, des tentes ont de nouveau été érigées, cette fois dans un parc situé à côté de la Grande Bibliothèque, rue Berri, en face du terminus d'autobus. Le campement a de nouveau été démantelé après une intervention de la police de Montréal.
L'organisme a indiqué que Le Camp pour le droit au logement se conclurait dimanche, à 13h, par un rassemblement au Parc du Mont-Royal.
Le coordonnateur de l'organisme, François Saillant estime qu'en raison de la négligence d'Ottawa, 5200 logements coopératifs, sans but lucratif et publics, seront privés dès 2015 de tout financement fédéral sur le sol québécois. Et d'ici 2018, ce nombre atteindrait 21 000, selon M. Saillant.
Questionné sur le sujet par les journalistes aux assises de l'UMQ, le ministre Lebel a tenu à préciser que le gouvernement fédéral avait simplement terminé de payer des versements d'hypothécaires pour des bâtiments destinés aux logements sociaux.
«Quand vous avez fini de payer votre maison, vous ne continuez pas à donner de l'argent à la banque (...) Nous, c'était convenu qu'on se retirait», a-t-il indiqué.
M. Lebel a ajouté que son gouvernement comprenait l'importance de ces logements dans les milieux urbains. «On met plus d'argent que les autres gouvernements dans le logement social et on va continuer à le faire», a-t-il conclu.
Lors de son discours en après-midi, le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a critiqué le gouvernement conservateur pour avoir «laissé les ententes s'expirer», mettant en péril les logements sociaux existants. M. Mulcair a promis qu'il prolongerait ces partenariats qui étaient si chers à son prédécesseur, le défunt Jack Layton, a-t-il rappelé.
La présidente de l'UMQ Suzanne Roy a souligné à plusieurs reprises lors de la journée que les logements sociaux étaient l'une des grandes préoccupations des municipalités.
Selon une étude de la Fédération canadienne des municipalités, le Canada pourrait être confronté à une crise de l'habitation au pays si le gouvernement fédéral ne s'implique pas davantage. Le gouvernement injecte tout de même 1,7 million $ par année dans ce secteur, mais en proportion du Produit intérieur brut (PIB), les sommes investies ont chuté de 40 pour cent depuis 1989, selon les données de la FCM.
Le FRAPRU itinérant
Par ailleurs, après s'être fait évincer à deux reprises par la police de Montréal des lieux où il s'était établi, le FRAPRU a annoncé tard vendredi que son Camp pour le droit au logement deviendrait itinérant.
L'organisme indiquait qu'il continuerait ses activités sous une autre forme, «en différents lieux et sans tentes» jusqu'à dimanche.
Toutefois, samedi après-midi, des tentes ont de nouveau été érigées, cette fois dans un parc situé à côté de la Grande Bibliothèque, rue Berri, en face du terminus d'autobus. Le campement a de nouveau été démantelé après une intervention de la police de Montréal.
L'organisme a indiqué que Le Camp pour le droit au logement se conclurait dimanche, à 13h, par un rassemblement au Parc du Mont-Royal.