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Publié par Associated Press le samedi 02 mai 2015 à 21h47. Modifié par 98,5 Sports à 23h23.
MAJUWA, Népal - Le bilan des morts au Népal s'établit désormais à plus de 7000, une semaine après le séisme dévastateur, alors que les secours ont toujours du mal à se rendre dans des régions isolées.
Le porte-parole de la police Babu Kanji Giri a déclaré, dimanche, au Népal, que le bilan s'était alourdi à 7040 morts, alors que d'autres corps sont trouvés dans les débris. Quelque 14 123 personnes ont été blessées dans le séisme du 25 avril. De ce nombre, 6512 reçoivent toujours des soins dans des hôpitaux.
Le responsable du ministère de l'Intérieur Laxmi Dhakal a affirmé que les espoirs de trouver d'autres survivants s'éteignaient. Deux survivants — un adolescent de 15 ans et une femme dans la vingtaine — avaient été sauvés des débris, jeudi.
Le manque d'hélicoptères a été identifié comme un problème majeur par la présidente du Programme alimentaire mondial de l'ONU, Ertharin Cousin. Des routes dans les montagnes demeurent bloquées par les glissements de terrain, ce qui empêche les camions de matériel de secours de se rendre dans les villages des contreforts les plus élevés de l'Himalaya. Des gens touchés par le séisme n'ont toujours pas été secourus par les autorités.
Mme Cousin considère que des abris sont plus urgents que de la nourriture en ce moment.
Plus de 130 000 maisons ont été détruites, selon l'ONU, qui estime que 8,1 millions de personnes - plus du quart des Népalais - ont été touchées par le tremblement de terre. Près de l'épicentre, au nord de Katmandou, des villages entiers sont en ruine et les résidants ont désespérément besoin d'abris de fortune pour se protéger de la pluie et du froid.
L'équipe de Mme Cousin n'est pas la seule à nommer le manque d'hélicoptères. David O'Neill de l'organisme britannique U.K. International Search and Rescue a affirmé qu'un groupe a roulé puis marché pendant plusieurs heures pour atteindre des villages où jusqu'à 80 pour cent des habitants sont morts.
La plupart des résidants de Golche et Pangtang sont morts après une importante réplique, le lendemain du séisme, selon M. O'Neill. Son équipe aurait voulu s'y rendre par hélicoptère, mais aucune n'était disponible.
Le gouvernement du Népal a d'ailleurs renouvelé ses demandes à l'international pour des tentes, des bâches et de la nourriture de base. Il demande aussi de l'argent aux donateurs s'ils ne sont pas en mesure d'envoyer des vivres et du matériel, ajoutant que certains dons ne leur sont d'aucune utilité.
«Nous avons reçu du thon et de la mayonnaise. À quoi cela peut-il nous servir? Nous avons besoin de céréales, de sel et de sucre», a déclaré vendredi le ministre népalais des Finances.
La vie reprenait tranquillement son cours normal à Katmandou, mais à l'est, des villageois du district de Sindhupalchok en colère attendaient toujours de l'aide, samedi. À Pauwathok, trois camions transportant apparemment du matériel de secours ont traversé le village sans s'arrêter.
«Et nous?», criaient les villageois alors que les camions s'éloignaient.
«Personne n'est venu nous aider. Ni le gouvernement, ni la police, pas d'aide», a affirmé Badri Giri, 71 ans.
Même scénario à Jalkeni. Sur un monticule de débris qui a déjà été sa maison à deux étages Sunita Shrestha berçait une petite fille.
«Personne n'est encore venu nous aider, a-t-elle dit alors que le soleil se couchait. Je ne sais pas s'ils viendront.»
Le responsable du ministère de l'Intérieur Laxmi Dhakal a affirmé que les espoirs de trouver d'autres survivants s'éteignaient. Deux survivants — un adolescent de 15 ans et une femme dans la vingtaine — avaient été sauvés des débris, jeudi.
Le manque d'hélicoptères a été identifié comme un problème majeur par la présidente du Programme alimentaire mondial de l'ONU, Ertharin Cousin. Des routes dans les montagnes demeurent bloquées par les glissements de terrain, ce qui empêche les camions de matériel de secours de se rendre dans les villages des contreforts les plus élevés de l'Himalaya. Des gens touchés par le séisme n'ont toujours pas été secourus par les autorités.
Mme Cousin considère que des abris sont plus urgents que de la nourriture en ce moment.
Plus de 130 000 maisons ont été détruites, selon l'ONU, qui estime que 8,1 millions de personnes - plus du quart des Népalais - ont été touchées par le tremblement de terre. Près de l'épicentre, au nord de Katmandou, des villages entiers sont en ruine et les résidants ont désespérément besoin d'abris de fortune pour se protéger de la pluie et du froid.
L'équipe de Mme Cousin n'est pas la seule à nommer le manque d'hélicoptères. David O'Neill de l'organisme britannique U.K. International Search and Rescue a affirmé qu'un groupe a roulé puis marché pendant plusieurs heures pour atteindre des villages où jusqu'à 80 pour cent des habitants sont morts.
La plupart des résidants de Golche et Pangtang sont morts après une importante réplique, le lendemain du séisme, selon M. O'Neill. Son équipe aurait voulu s'y rendre par hélicoptère, mais aucune n'était disponible.
Le gouvernement du Népal a d'ailleurs renouvelé ses demandes à l'international pour des tentes, des bâches et de la nourriture de base. Il demande aussi de l'argent aux donateurs s'ils ne sont pas en mesure d'envoyer des vivres et du matériel, ajoutant que certains dons ne leur sont d'aucune utilité.
«Nous avons reçu du thon et de la mayonnaise. À quoi cela peut-il nous servir? Nous avons besoin de céréales, de sel et de sucre», a déclaré vendredi le ministre népalais des Finances.
La vie reprenait tranquillement son cours normal à Katmandou, mais à l'est, des villageois du district de Sindhupalchok en colère attendaient toujours de l'aide, samedi. À Pauwathok, trois camions transportant apparemment du matériel de secours ont traversé le village sans s'arrêter.
«Et nous?», criaient les villageois alors que les camions s'éloignaient.
«Personne n'est venu nous aider. Ni le gouvernement, ni la police, pas d'aide», a affirmé Badri Giri, 71 ans.
Même scénario à Jalkeni. Sur un monticule de débris qui a déjà été sa maison à deux étages Sunita Shrestha berçait une petite fille.
«Personne n'est encore venu nous aider, a-t-elle dit alors que le soleil se couchait. Je ne sais pas s'ils viendront.»