http://www.journaldemontreal.com/
«Ce n’était pas dans mon intention de terroriser ou faire du mal à quelqu’un, a assuré, hier, au Journal Valérie Gignac lors d’une entrevue réalisée sur la terrasse de sa maison de Saint-Alphonse-Rodriguez. Je suis désolée, je ne savais même pas que c’était illégal [...] C’était juste une connerie qui a mal viré.»
La jeune femme de 27 ans a été arrêtée et accusée mercredi puisqu’elle aurait pris possession d’ordinateurs appartenant à des familles.
Certains auraient été derrière leur écran lorsqu’elle les espionnait.
Sous le choc
TIRÉE DE SOCIAL.XFIRE.COM
Valérie Gignac assure n’avoir rien à se reprocher, même si elle a été accusée après s’être introduite à distance dans des ordinateurs d’inconnus.
Bien que la jeune femme était très calme lorsque Le Journal l’a rencontrée, elle a avoué avoir été ébranlée la veille lorsque la Gendarmerie royale du Canada (GRC) «est débarquée» chez elle vers 6 h du matin.
«Ils ont fouillé la maison au complet», lance Valérie Gignac vêtue tout en noir, les yeux fortement maquillés et les bras croisés.
«Pourtant, je n’ai rien à me reprocher», a-t-elle clamé.
Questionnée sur les accusations portées contre elle, dont celle de méfait à l’égard de données, Valérie Gignac a évité de répondre. Elle a préféré parler de la vidéo YouTube qu’elle a diffusée en 2012.
«Parce que c’est à cause de ça que je me suis fait arrêter» a-t-elle souligné.
Jouer du piano
La jeune femme indique que sur la vidéo, on peut la voir espionner «six à sept personnes» par leur caméra web grâce à un programme informatique qu’elle a déniché sur internet.
«Je faisais jouer du piano sur leur ordinateur et on pouvait voir leur réaction. Ils étaient curieux et se demandaient d’où ça venait. C’est tout», a-t-elle dit.
Pourtant, la GRC affirme que Valérie Gignac a fait plus que ce qu’elle a prétendu en entrevue.
Elle aurait ouvert des «sites pornographiques» sur les ordinateurs qui pourraient appartenir à des victimes mineures. Un élément que la jeune femme n’a pas souligné au Journal.
Quant à son arrestation, Valérie Gignac montre du doigt un internaute d’Angleterre qui, selon elle, voulait «ruiner sa vie» après avoir été banni de son forum.
«C’est lui qui a monté un dossier contre moi et qui a envoyé ma vidéo à la GRC. Personne ne s’était plaint ici, affirme-t-elle. Même que pour moi, cette vidéo était du passé».
Passionnée d’ordi
Elle jure qu’elle n’a pas infiltré les ordinateurs pour frauder ou voler de l’information à certaines personnes.
La jeune femme, qui est sans emploi, a raconté qu’elle gardait des enfants à l’occasion. De plus, il lui arrivait d’aider des amis à sécuriser leur ordinateur ou enlever les virus de leur machine.
«J’ai toujours été passionnée par les ordinateurs et j’ai de la facilité avec ça.»
Elle assure n’avoir jamais eu de formation en la matière, malgré son statut de présumée pirate informatique.
«J’avais l’impression que ce n’était pas grand-chose [le piratage]. J’ai de bonnes valeurs. C’était une blague comme un enfant qui lance un œuf sur une maison», conclut la jeune femme qui devra revenir en cour en juin.
La jeune femme de Lanaudière demande pardon d’avoir terrorisé des inconnus
La présumée pirate informatique accusée mercredi s’excuse d’en avoir effrayé plus d’un en prenant le contrôle à distance de leur ordinateur, ce qu’elle considérait comme une simple blague.«Ce n’était pas dans mon intention de terroriser ou faire du mal à quelqu’un, a assuré, hier, au Journal Valérie Gignac lors d’une entrevue réalisée sur la terrasse de sa maison de Saint-Alphonse-Rodriguez. Je suis désolée, je ne savais même pas que c’était illégal [...] C’était juste une connerie qui a mal viré.»
La jeune femme de 27 ans a été arrêtée et accusée mercredi puisqu’elle aurait pris possession d’ordinateurs appartenant à des familles.
Certains auraient été derrière leur écran lorsqu’elle les espionnait.
Sous le choc
TIRÉE DE SOCIAL.XFIRE.COM
Valérie Gignac assure n’avoir rien à se reprocher, même si elle a été accusée après s’être introduite à distance dans des ordinateurs d’inconnus.
Bien que la jeune femme était très calme lorsque Le Journal l’a rencontrée, elle a avoué avoir été ébranlée la veille lorsque la Gendarmerie royale du Canada (GRC) «est débarquée» chez elle vers 6 h du matin.
«Ils ont fouillé la maison au complet», lance Valérie Gignac vêtue tout en noir, les yeux fortement maquillés et les bras croisés.
«Pourtant, je n’ai rien à me reprocher», a-t-elle clamé.
Questionnée sur les accusations portées contre elle, dont celle de méfait à l’égard de données, Valérie Gignac a évité de répondre. Elle a préféré parler de la vidéo YouTube qu’elle a diffusée en 2012.
«Parce que c’est à cause de ça que je me suis fait arrêter» a-t-elle souligné.
Jouer du piano
La jeune femme indique que sur la vidéo, on peut la voir espionner «six à sept personnes» par leur caméra web grâce à un programme informatique qu’elle a déniché sur internet.
«Je faisais jouer du piano sur leur ordinateur et on pouvait voir leur réaction. Ils étaient curieux et se demandaient d’où ça venait. C’est tout», a-t-elle dit.
Pourtant, la GRC affirme que Valérie Gignac a fait plus que ce qu’elle a prétendu en entrevue.
Elle aurait ouvert des «sites pornographiques» sur les ordinateurs qui pourraient appartenir à des victimes mineures. Un élément que la jeune femme n’a pas souligné au Journal.
Quant à son arrestation, Valérie Gignac montre du doigt un internaute d’Angleterre qui, selon elle, voulait «ruiner sa vie» après avoir été banni de son forum.
«C’est lui qui a monté un dossier contre moi et qui a envoyé ma vidéo à la GRC. Personne ne s’était plaint ici, affirme-t-elle. Même que pour moi, cette vidéo était du passé».
Passionnée d’ordi
Elle jure qu’elle n’a pas infiltré les ordinateurs pour frauder ou voler de l’information à certaines personnes.
La jeune femme, qui est sans emploi, a raconté qu’elle gardait des enfants à l’occasion. De plus, il lui arrivait d’aider des amis à sécuriser leur ordinateur ou enlever les virus de leur machine.
«J’ai toujours été passionnée par les ordinateurs et j’ai de la facilité avec ça.»
Elle assure n’avoir jamais eu de formation en la matière, malgré son statut de présumée pirate informatique.
«J’avais l’impression que ce n’était pas grand-chose [le piratage]. J’ai de bonnes valeurs. C’était une blague comme un enfant qui lance un œuf sur une maison», conclut la jeune femme qui devra revenir en cour en juin.