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Charles Lafortune animait son troisième Gala Artis hier.
SÉBASTIEN ST-JEAN/AGENCE QMI |
Rarement a-t-on vu un gala aussi réussi que ce 30e Gala Artis. Une ouverture grandiose, un rythme soutenu, des présentations punchées, des remerciements concis, un animateur solide et une facture visuelle qui n’a rien à envier à Hollywood: hier, on avait la recette d’un gala fort divertissant.
À sa troisième présence au Gala Artis, Charles Lafortune a atterri sur scène confiant, élégant et totalement en contrôle. Il a servi un solide monologue d’ouverture alliant nostalgie et humour. Un texte ficelé à la perfection et l’ovation était amplement méritée. Avec le glamour et la prestance dont sont capables les animateurs américains, il n’a fait aucun faux pas durant cette grande fête.
Excellente vidéo d’ouverture gracieuseté des Satiriques, qui ont frappé fort avec un hommage aux durs à cuire qui ont marqué la télé québécoise durant les trois dernières décennies. On a renoué avec Pete Béliveau, Junior Bougon, Éric Chicoine et même Ti-Brin, de Passe-Partout.
Quelle belle idée d’inviter la journaliste marocaine Zineb El Rhazoui, deCharlie Hebdo, pour décerner le prix de l’animateur ou animatrice de bulletin de nouvelles. Excellent flash également, la parodie de François Pérusse sur la prestation de Lili Ann Francesco à La Voix, intitulée «La tite voix».
Un beau clin d’œil a été fait à Jean Béliveau, dont l’épouse est venue présenter le prix d’animateur d’émission de sports.
Charles Lafortune avait demandé aux nommés de préparer leurs remerciements, et le message a été entendu. Les moments d’émotions n’ont pas manqué et tout le monde a réussi à être concis: comme quoi c’est possible.
À 30 ans, le Gala Artis a atteint une belle maturité. On garde la recette pour les prochaines années?