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samedi, décembre 19, 2015

Manif anti-austérité au centre-ville de Montréal: huit arrestations

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 19 décembre 2015 à 01h46. Modifié par Léandre Drolet à 08h38.
Manif anti-austérité au centre-ville de Montréal: huit arrestations
MONTRÉAL - Huit personnes ont été arrêtées par les policiers, vendredi soir, lors d'une manifestation organisée par l'Association générale étudiante du Cégep du Vieux-Montréal (AGECVM).

Une femme et sept hommes, dont un mineur de 17 ans, ont été arrêtés, selon les cas, pour menaces de mort, agression armée, entrave au travail des policiers et intimidation, d'après les informations de Jean-Bruno Latour, porte-parole au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Jean-Bruno Latour du SPVM.
 
 
 
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Il y a eu des blessés et au moins une personne a été transportée par ambulance dans un centre hospitalier, a-t-il ajouté.

Les blessés auraient «chuté en courant lors de la manifestation», a précisé M. Latour.

La manifestation, dont le départ se faisait à la place Émilie-Gamelin vers 20h, a fait l'objet d'une dispersion par la police sur le boulevard de Maisonneuve dans le Village gay vers 21h15.

Aucun itinéraire n'a été donné par les organisateurs de la manifestation, à laquelle aurait participé une centaine de personnes.

Des vitres de véhicules de la police auraient été fracassées par les manifestants. Le porte-parole du SPVM a affirmé qu'il tentait d'en savoir davantage sur de possibles actes de vandalisme effectués sur d'autres voitures le long du parcours de la manifestation.

Appelée «Grosse Câlice de Manif de Soir», le rassemblement en voulait aux mesures d'austérité, au capitalisme et à la violence policière, notamment.

«La nuit nous appartient. La jeunesse emmerde le gouvernement, les riches et les fascistes sans oublier les flics. La lutte ne fait que commencer pas besoin d'une grève pour se révolter contre l'État. [...] Contre les violences étatiques nous serons la réplique. Love and Rage», pouvait-on lire sur la page Facebook de l'événement de vendredi soir.

Plus de 300 personnes avaient signalé, sur le média social, leur intérêt de participer à cette manifestation.

vendredi, décembre 18, 2015

L'Afrique de l'Ouest veut «interdire» le voile intégral pour contrer les kamikazes

http://www.lapresse.ca/international/afrique/

Publié le 17 décembre 2015 à 13h07 | Mis à jour le 17 décembre 2015 à 13h07
Une jeune femme lève son voile alors qu'elle... (PHOTO SUNDAY ALAMBA, ARCHIVES PA)
PHOTO SUNDAY ALAMBA, ARCHIVES PA
Une jeune femme lève son voile alors qu'elle se fait fouiller à un point de contrôle de Maiduguri, au Nigeria, en août 2013.

Agence France-Presse
ABUJA
Les dirigeants d'Afrique de l'Ouest se sont entendus jeudi pour «interdire» le voile islamique intégral dans leurs pays respectifs, afin de mieux lutter contre la multiplication des attentats kamikazes commis notamment par des femmes, a déclaré le président de la Commission de la CÉDÉAO Kadré Desiré Ouédraogo.
Les chefs d'État doivent «prendre des mesures» pour «interdire» «tous les vêtements qui rendent impossible l'identification d'une personne», a déclaré M. Ouédraogo, à l'issue d'un sommet de deux jours de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest.
Le Tchad a déjà interdit le voile intégral sur l'ensemble de son territoire en juin, à la suite d'un double attentat-suicide à N'Djamena. Le Cameroun et le Niger ont pris des mesures similaires en juillet, dans certaines de leurs régions frappées par des attaques kamikazes.
Les pays d'Afrique de l'Ouest devront agir «en prenant en compte leur propre situation et leur environnement culturel», a précisé M. Ouédraogo.
L'islam est la religion largement majoritaire dans toute la région sahélienne, qui traverse toute l'Afrique de l'Ouest.
Le groupe islamique nigérian Boko Haram a eu de nombreuses fois recours à des femmes, parfois des adolescentes, voire des fillettes, pour commettre des attentats-suicides.
Ces attaques ont touché non seulement le nord du Nigeria, mais aussi les pays voisins, le Tchad, le sud-est du Niger et le nord du Cameroun.
Le dernier en date s'est produit mercredi à Mafa, dans le nord-est du Nigeria, où quatre jeunes femmes ont attaqué un poste de contrôle. Selon un responsable local, il s'agissait de fillettes âgées de 9 à 12 ans.

37 millions pour sortir 2000 itinérants de la rue d'ici 5 ans

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/

Publié le 18 décembre 2015 à 10h18 | Mis à jour à 10h18
Le plan se concentrera autant sur les 784... (PHOTO ARCHIVES, LA PRESSE)
PHOTO ARCHIVES, LA PRESSE
Le plan se concentrera autant sur les 784 personnes qui se trouvaient en situation d'itinérance chronique et les 1357 qui l'étaient de façon cyclique.

Une campagne a été lancée ce matin avec l'objectif de permettre à 2000 itinérants de sortir des rues de Montréal d'ici cinq ans. Ces efforts coûteront 37 millions d'ici 2020.
L'initiative lancée ce matin par le Mouvement pour mettre fin à l'itinérance (MMFIM) s'inspire de ce que plusieurs villes ont réalisé dans le monde en offrant notamment des logements abordables.
Des 37 millions prévus, 22 millions serviront à soutenir les personnes ciblées à travers les organismes communautaires et le réseau de santé. Une tranche de 14 millions ira en soutien aux loyers pour loger ces 2000 personnes.
Cette initiative fait suite au dénombrement effectué en mars dernier, qui avait calculé que 3016 personnes se trouvaient en situation d'itinérance à ce moment à Montréal, premier portrait complet réalisé dans la métropole.
Le plan se concentrera autant sur les 784 personnes qui se trouvaient en situation d'itinérance chronique et les 1357 qui l'étaient de façon cyclique.
«On ne veut pas encadrer l'itinérance, on veut l'enrayer», a dit le maire Coderre.
Protecteur des itinérants
Au lancement de la campagne, le maire Denis Coderre a confirmé ce matin la création d'un poste de protecteur des personnes en situation d'itinérance, ce qui avait été annoncé dans le Plan d'action en itinérance. Ce type de fonctionnaire dédié à ces personnes existe déjà dans certaines villes, dont Vancouver.
Le protecteur, qui n'a pas encore été recruté, entrera en fonction au cours des prochaines semaines et il devra s'assurer que les droits des sans-abris sont respectés. Il aura aussi pour tâche de veiller à l'accessibilité des services offerts à ceux-ci.
Montréal a aussi annoncé qu'elle versera 140 000 $ par an, pour les cinq prochaines années, pour réaliser le plan du MMFIM. L'argent servira à poursuivre les recherches pour comprendre les causes et les solutions à l'itinérance.