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mardi, avril 28, 2015

Couillard nie avoir ciblé Snyder

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Couillard nie avoir ciblé Snyder
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Marc-André Gagnon
Le premier ministre Couillard se défend d’avoir ciblé Julie Snyder en modifiant le crédit d’impôt pour la production télévisuelle, de sorte que son entreprise, Productions J, ne peut plus en bénéficier.
«Non, il faut totalement enlever ça de la table», a assuré le chef libéral, lorsque questionné à ce sujet en marge de l’annonce de ses candidats aux éventuelles élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, mardi matin.
L’équité avec les producteurs indépendants, a expliqué le premier ministre, est « le seul critère » qui a motivé le gouvernement à apporter, avec le budget du 26 mars dernier, des changements au crédit d'impôt remboursable pour la production cinématographique et télévisuelle québécoise.
«Les producteurs indépendants souhaitaient un terrain de jeu plus égal», a expliqué M. Couillard, qui soutient que tant la ministre de la Culture, Hélène David, que le ministre des Finances, Carlos Leitao, ont fait l’objet de représentations du milieu culturel à cet effet.
Ceux qui, comme la conjointe de Pierre Karl Péladeau, Julie Snyder, reprochent aux libéraux d’avoir modifié ce crédit d’impôt voient le problème à l’envers, considère le premier ministre.

Marois influencée par PKP?

Lundi, La Presse rapportait qu’à la suite d’interventions passées de Pierre Karl Péladeau ou de TVA, le gouvernement péquiste de Pauline Marois avait accepté, en février 2014, de modifier les règles du crédit d'impôt pour la production télévisuelle.
Malgré l’avis défavorable des fonctionnaires, les changements apportés avaient fait en sorte qu’une société de production soit éligible au crédit d’impôt pour production télévisuelle, et ce même si elle est liée à un diffuseur, comme Productions J avec TVA, une filiale de Québecor, dont Pierre Karl Péladeau est toujours actionnaire de contrôle.
Pressé de questions par les journalistes en lien avec ce dossier, mardi matin, Philippe Couillard a refusé d’adresser des reproches à Pauline Marois.
En entrevue avec le quotidien Le Devoir, Julie Snyder s’est dite prête à poursuivre le gouvernement ni nécessaire afin de rétablir l’éligibilité de Productions J au crédit d’impôt.
«C’est une formule anti-Julie Snyder», a dénoncé celle qui affirme que son entreprise demeure indépendante, malgré son lien avec M. Péladeau et le fait que ses productions les plus connues sont toutes diffusées à TVA.
«C’est quoi? Soit je ferme ma compagnie, soit je me sépare de Pierre Karl», a déploré la conjointe du député de Saint-Jérôme et aspirant à la chefferie du Parti québécois.

Un « ministre du NPD » coupable de menaces de mort contre un juge

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Aux prises avec de graves problèmes psychiatriques, Michel Stubbins-Vézina a dit que les cordes qu’il avait en sa possession servaient à «empêcher les extra-terrestres de tuer ou de manger ses bébés».
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Aux prises avec de graves problèmes psychiatriques, Michel Stubbins-Vézina a dit que les cordes qu’il avait en sa possession servaient à «empêcher les extra-terrestres de tuer ou de manger ses bébés».
MISE à JOUR 
GATINEAU | Un schizophrène se disant membre d’une religion secrète et «ministre élu du NPD» a été trouvé coupable d’avoir menacé de tuer un juge au palais de justice de Gatineau.
Le 7 octobre dernier, Michel Stubbins-Vézina a marmonné «Je m’en viens tuer le juge» aux constables spéciaux à sa sortie des ascenseurs à l’étage des salles d’audience du palais de justice de Gatineau, répétant d’un ton ferme cette phrase à deux reprises au cours de son arrestation, en plus d’ajouter vouloir «rendre service au monde».
L’un des deux agents présents à cette date, Éric Saint-Jean, a confié qu’il avait estimé de prime abord la remar­que «anormale» et qu’il ne «pouvait pas avoir entendu ça».
Malgré ses problèmes psychiatriques, M. Stubbins-Vézina a été jugé apte à subir son procès.
Extraterrestres
Michel Stubbins-Vézina était entré au palais de justice avec un sac de sports à l’épaule et un accoutrement bizarre qu’il a qualifié lui-même de «déguisement de rapper», soit des shorts par-dessus un pantalon long, des lunettes fumées et deux casquettes sur la tête.
Les agents de sécurité ont trouvé sur lui une paire de ciseaux, un tournevis poinçon et plusieurs morceaux de corde entremêlés. Ils ont aussi saisi une balance électronique ainsi qu’une dizaine de comprimés de métamphétamine (speed).
Questionné sur la présence des morceaux de corde, l’homme de 25 ans, aux prises avec de graves problèmes psychiatriques, a dit qu’ils servaient à «empêcher les extraterrestres de tuer ou de manger ses bébés».
Ministre du monde
Le regard hagard tout au long de son procès, l’individu aux cheveux ras ornés d’un court mohawk a aussi tenu des propos incohérents lorsqu’on l’a appelé à témoigner à la barre. Il a dit qu’il était membre d’une religion secrète, les Illuminati, et qu’il avait été élu ministre du NPD qui le voyait comme un Dieu.
«Je vais être chef de tous les ministres au monde, car je vais effacer toutes les frontières», a-t-il soutenu lors de son témoignage, précisant toutefois que «tout n’était pas clair dans sa tête» et qu’il «entendait des voix».
Le juge Jean Roy a condamné Michel Stubbins-Vézina à une peine globale de sept mois de prison pour menaces, bris de probation ainsi que possession d’armes et de stupéfiants.
Le magistrat l’a toutefois acquitté des accusations de possession d’armes dans un dessein dangereux et de provocations à une personne associée au système judiciaire en raison de son état de santé mentale précaire.

Couronne nord: 5 perquisitions de l'UPAC

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MISE à JOUR 
L’UPAC procède en ce moment à cinq perquisitions sur la couronne nord de Montréal.
L'hôtel de ville de Blainville est parmi les endroits visés par l'opération. Une voiture de police s'y trouve d'ailleurs.
L’unité permanente anticorruption (UPAC) n’a pas souhaité donner d’adresse plus précise pour ne pas nuire à l’enquête. « Les perquisitions servent à recueillir des preuves pour ensuite mener les enquêtes », précise Anne-Frédérick Laurence, porte-parole de l’UPAC. Près de 70 policiers sont à pied d’œuvre pour réaliser les opérations. ​
Selon nos informations, une des perquisitions viserait une imprimerie à Blainville, sur le boulevard Michel-Bohec.