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lundi, janvier 23, 2017

Détresse psychologique répandue chez les travailleurs de la santé

http://www.lapresse.ca/actualites/sante

Publié le 22 janvier 2017 à 11h20 | Mis à jour le 22 janvier 2017 à 11h20
L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services... (PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
ROXANNE OCAMPO-PICARD
La Presse Canadienne
L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) sonne l'alarme au sujet de la santé mentale de ses membres.
L'APTS a dévoilé dimanche les résultats d'un sondage réalisé auprès de ses syndiqués, qui oeuvrent dans le réseau québécois de la santé comme physiothérapeutes, travailleurs sociaux, technologues en imagerie médicale et éducateurs spécialisés, entre autres.
Le syndicat signale que 60 % de ses membres se disent aux prises avec un indice de détresse psychologique élevé ou très élevé.
La présidente de l'Alliance, Carolle Dubé, ne s'étonne pas de ces résultats, affirmant qu'ils transparaissaient déjà dans le taux d'absentéisme des travailleurs.
Elle jette le blâme sur les compressions budgétaires et les réorganisations imposées «envers et contre tous» par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
Carolle Dubé pointe surtout du doigt la centralisation entraînée par la loi, qui a, selon elle, causé une «perte de repères» sans pour autant améliorer les services à la population.
«Ça va à une vitesse folle actuellement dans le réseau de la santé. Il n'y a plus personne qui est capable de suivre. C'est réorganisation par-dessus réorganisation», a lancé Mme Dubé, en entrevue avec La Presse canadienne.
La présidente de l'APTS dénonce par ailleurs l'«approche autoritaire» du ministre Barrette et réclame une plus grande consultation de professionnels et techniciens du réseau de la santé.
Selon l'étude réalisée avec le soutien de chercheurs de l'Université Laval, 35 % des 32 000 membres de l'Alliance se sont absentés du travail pour des raisons d'ordre psychologique au cours de la dernière année. Quelque 65 % d'entre eux disent manquer de temps pour s'acquitter de leurs tâches.
«Actuellement, on a 6 personnes sur 10, des professionnels, des techniciens, qui sont à risque de faire une dépression, de vivre des situations d'anxiété élevée», a décrié Carolle Dubé.

«Fausses nouvelles» sur l'internet: la ministre Joly se dit préoccupée

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 23 janvier 2017 à 00h00 | Mis à jour à 06h54
La ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly aimerait une «transparence»... (PHOTO PC)
La ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly aimerait une «transparence» dans les algorithmes de nouvelles sur les réseaux sociaux, qui font souvent en sorte d'afficher des nouvelles confortant le point de vue de l'utilisateur.
PHOTO PC
«Préoccupée» par le phénomène des «fausses nouvelles» sur l'internet et sur les réseaux sociaux, la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly revient du sommet économique de Davos avec l'intention «d'avoir une conversation» avec Facebook et Google sur leur responsabilité en matière d'information.
«On veut vraiment avoir une conversation avec les plateformes numériques, Facebook a déjà annoncé quelques mesures, Google aussi. [...] C'est le temps d'avoir un leadership gouvernemental pour présenter le point de vue des citoyens et de la démocratie», a dit la ministre Joly en entrevue à La Presse.
La ministre Joly était l'une des six ministres du gouvernement Trudeau à participer au Sommet économique mondial de Davos, la semaine dernière. Elle a notamment participé à un atelier sur l'information dans l'ère numérique, où le dossier chaud des «fausses nouvelles» sur l'internet a été abordé. Une conversation qui se poursuivra au cours de la prochaine année, puisque la ministre Joly a été nommée présidente du comité directeur du sommet économique de Davos sur l'avenir du divertissement et de l'information. Le PDG du New York Times Mark Thompson siège aussi à ce comité.
«La grande question est de savoir ce qu'est l'action gouvernementale dans une ère numérique. C'était la première fois que quelqu'un [une ministre] posait la question à Davos», a relevé Mélanie Joy. 
«L'accessibilité d'internet est une force progressiste, mais on doit s'assurer que les impacts ne sont pas négatifs. On veut travailler avec les plateformes et avec nos médias pour trouver des solutions.» - Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien
«Je suis très contente de voir qu'il y avait beaucoup d'ouverture de la part des plateformes, qu'on puisse contrer les impacts négatifs en trouvant des solutions», a souligné la ministre Joly, qui était la première ministre du Patrimoine canadien à participer au Sommet économique mondial, où elle a été nommée l'un des jeunes leaders mondiaux («Young Global Leaders») de Davos.
En plus d'être «préoccupée» par la question des «fausses nouvelles», la ministre Joly aimerait une «transparence» dans les algorithmes de nouvelles sur les réseaux sociaux, qui font souvent en sorte d'afficher des nouvelles confortant son point de vue. Pour la ministre Joly, cet enjeu «a un lien avec l'accès à de l'information locale, crédible, fiable, pour qu'on ait des citoyens bien informés».
Depuis l'automne, le gouvernement Trudeau tient des consultations sur l'avenir de la politique culturelle fédérale, ce qui inclut la question de l'information et des médias. Le gouvernement Trudeau doit faire connaître ses conclusions d'ici le printemps.

Le PLQ domine les intentions de vote devant le PQ, selon un sondage

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Publié le 23 janvier 2017 à 06h56 | Mis à jour à 06h56
Le sondage mené entre les 17 et 19 janvier... (Robert Skinner, archives La Presse)
Le sondage mené entre les 17 et 19 janvier accorde 32 % de la faveur au Parti libéral du Québec, mené par Philippe Couillard.
ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
Le Parti libéral (PLQ) domine les intentions de vote des électeurs québécois selon les résultats d'un sondage publié lundi par Le Devoir et Le Journal de Montréal.
Le sondage mené entre les 17 et 19 janvier accorde 32 % de la faveur au PLQ, 29 % au Parti québécois (PQ), 23 % à la Coalition avenir Québec (CAQ) et 9 % à Québec solidaire (QS).
Depuis le mois dernier, la firme de sondage Léger a par ailleurs observé un faible recul de l'insatisfaction de l'électorat envers le gouvernement, qui était de 62 % la semaine dernière.
Le sondage mené auprès de 1005 répondants révèle aussi que 70 % des Québécois appuient la décision du PQ de ne pas tenir de référendum sur la souveraineté du Québec en cas de victoire aux prochaines élections générales.
La firme Léger a réalisé le sondage pendant que la députée de Québec solidaire Françoise David annonçait son départ de la vie politique.