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mardi, décembre 20, 2016

Ambassadeur de Russie tué: un triste rappel, croient Trudeau et Dion

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Publié le 19 décembre 2016 à 20h20 | Mis à jour le 19 décembre 2016 à 20h20
Le premier ministre canadien et le ministre des... (Photo Reuters)
Le premier ministre canadien et le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, ont exprimé leurs condoléances à la Russie et à la famille de l'ambassadeur russe.
PHOTO REUTERS
La Presse Canadienne
Le meurtre de l'ambassadeur russe en Turquie est un sinistre rappel des menaces auxquelles font face tous les diplomates - y compris ceux du Canada - qui sont appelés à aller en mission à l'étranger, a dit Justin Trudeau.
L'ambassadeur russe Andreï Karlov a été tué par balle, lundi, alors qu'il prenait part à l'inauguration d'une exposition de photographie à Ankara. Son assaillant a ensuite été tué par la police.
Le premier ministre canadien et le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, ont exprimé leurs condoléances à la Russie et à la famille de l'ambassadeur russe. Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne à l'occasion de la fin de l'année, Justin Trudeau a soutenu que toute la communauté diplomatique devait s'inquiéter de ce drame. Il a dit espérer que les Canadiens et les diplomates resteraient en sécurité durant le temps des Fêtes.
Des chefs d'État d'un peu partout dans le monde ont également offert leurs condoléances aux proches de la victime et ont condamné l'attaque que les États-Unis ont qualifiée de haineuse.
Le gouvernement turc a indiqué que l'assaillant était lui-même un policier. Alors qu'il passait à l'acte, ce dernier a crié «N'oubliez pas Alep! N'oubliez pas la Syrie!», a rapporté l'Associated Press. Il faisait vraisemblablement référence au soutien accordé par la Russie au régime de Bachar el-Assad et à la défaite des rebelles dans la ville d'Alep, au nord de la Syrie
Stéphane Dion estime que l'incident sert tristement de rappel des sacrifices que font les diplomates canadiens quand ils sont affectés à des missions dangereuses.
«Ils sont incroyablement dévoués. Ils font ce choix. Ils en sont fiers. Je pense non seulement à eux, mais aussi à leurs familles», a-t-il dit.
Des familles de diplomates confrontées à des situations tendues et imprévisibles ont déjà dû, par le passé, sortir du pays pour leur sécurité personnelle, a ajouté le ministre.
«Imaginez ce genre de situation, ce que ça signifie pour la famille. Et ils l'acceptent. Ils servent leur pays avec fierté.»
La fusillade survenue lundi est le plus récent d'une série d'épisodes violents à secouer la Turquie relativement à la guerre civile qui sévit dans la Syrie voisine.
En juin, trois kamikazes ont pris pour cible l'aéroport d'Istanbul, faisant des dizaines de morts. Deux autres attentats-suicides survenus en janvier et en mars avaient tué respectivement 10 et quatre personnes.
La Turquie est un partenaire du Canada dans lutte contre Daech (le groupe armé État islamique) en Irak et en Syrie, aux côtés des autres pays membres de l'OTAN.
Les soldats canadiens conseillent les combattants kurdes en Irak. Le Canada a également déployé des avions de ravitaillement et de reconnaissance ainsi que du matériel médical dans la région.

Commission d'enquête sur les autochtones: les policiers de la SQ outrés

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EXCLUSIF
Publié le 20 décembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h35
L'enquête portera sur les 10 dernières années. On... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
L'enquête portera sur les 10 dernières années. On examinera le travail de la police avec les autochtones, mais aussi celui du réseau de la santé, du système correctionnel, des services sociaux et de la protection de la jeunesse. Québec, qui souhaite nommer un magistrat à la tête de l'exercice, cherche encore son président.

DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Les policiers de la Sûreté du Québec en ont assez. L'annonce d'une commission d'enquête publique qui allait, une nouvelle fois, entendre les doléances des autochtones par rapport à la police a eu l'effet d'une douche froide au syndicat qui les représente. À tel point qu'on n'écarte pas les moyens de pression.
«On a été déçus par cette décision», a dit sans détour Pierre Veilleux, président de l'Association des policières et policiers du Québec (APPQ), qui a appris l'intention de Québec quand il se trouvait à Val-d'Or, jeudi dernier. Il a communiqué depuis avec le ministère de la Sécurité publique «pour faire connaître [leur] mécontentement, c'est une volte-face importante», souligne-t-il.
À Québec, «on a tenté de me rassurer en soutenant que, verbalement, le premier ministre Couillard a assuré qu'il n'avait pas l'intention de reprendre l'enquête de Val-d'Or», souligne le leader syndical. «Si le gouvernement est sincère quand il dit qu'il ne veut pas refaire Val-d'Or, ces policiers devraient être exclus de l'enquête», demande M. Veilleux. En outre, le syndicat devrait être considéré comme «partie intéressée» à cette commission, c'est-à-dire y avoir un représentant en permanence, capable de soulever des objections à l'audition des témoins.
Le gouvernement va rendre public, demain, le mandat de cette commission.
«J'ai demandé qu'on protège mes policiers de Val-d'Or et d'être partie à l'enquête. S'ils font la sourde oreille, il y aura une réaction», affirme M. Veilleux.
Des moyens de pression? «Il n'y a rien d'exclu», réplique-t-il.
Une enquête sur plusieurs aspects
L'enquête portera sur les 10 dernières années. On examinera le travail de la police avec les autochtones, mais aussi celui du réseau de la santé, du système correctionnel, des services sociaux et de la protection de la jeunesse. Québec, qui souhaite nommer un magistrat à la tête de l'exercice, cherche encore son président.
«S'ils travaillent sur la discrimination systémique, ça va porter sur le système», observe M. Veilleux. Certaines situations sont liées à un ensemble de règlements qui colorent la relation entre les policiers et les autochtones. «Si on ramasse une personne fortement intoxiquée au milieu de la nuit, qu'elle soit blanche ou autochtone, on ne peut l'amener au poste pour dégriser dans nos cellules sans judiciariser cette interception. Il faudrait que la mairie change ses règlements», explique-t-il.
Ces développements poussent le syndicat et la direction de la Sûreté du Québec (SQ) à mettre de côté les négociations sur la convention collective. Un an après l'ensemble du secteur public, les agents de la SQ n'ont toujours pas conclu d'entente ; on en est encore aux discussions sur le normatif et on n'a pas encore touché à la pièce de résistance, le régime de retraite des policiers.
Poursuite contre Radio-Canada
Au gouvernement Couillard, on savait que la commission d'enquête publique était la goutte qui faisait déborder le vase pour les policiers visés par l'enquête de plus d'un an réalisée par le Service de police de la Ville de Montréal. Blanchis par le Directeur des poursuites criminelles et pénales cet automne, 41 policiers de Val-d'Or ont enclenché une poursuite juridique visant Radio-Canada, un an après la diffusion d'un reportage d'Enquête sur des allégations de sévices à l'égard de femmes autochtones. Ils réclament 2,3 millions au diffuseur public, estimant que leur réputation a été entachée.
Selon le recours, le reportage était «biaisé, trompeur», et son contenu était «inexact, incomplet et mensonger». Sa diffusion a envenimé les rapports avec la communauté autochtone de Val-d'Or, si bien que les policiers doivent désormais composer avec un milieu de travail «néfaste et hostile». L'APPQ, qui finance le recours, estime que le reportage du 22 octobre 2015 a eu un impact dramatique sur des agents qui n'avaient rien à voir avec les gestes allégués.

Des prix pour les meilleures pubs de La Presse+

http://affaires.lapresse.ca/economie/marketing-et-publicite/

Publié le 20 décembre 2016 à 07h14 | Mis à jour à 07h14
Les membres du jury : Jonathan Rouxel (Bleublancrouge),... (photo IVANOH DEMERS, LA PRESSE)
Les membres du jury : Jonathan Rouxel (Bleublancrouge), Edmund Lam (Frank + Oak), Jennifer Varvaresso (Ig2), Patrick Jacques (Publicis) et Benoit Giguère (La Presse)PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE
La Presse a décerné hier les trois prix du premier concours TAC-TIL, visant à reconnaître les publicités les plus innovatrices publiées dans l'application pour tablettes La Presse+.
Le premier prix a été remporté par l'agence Sid Lee pour une publicité de Loto-Québec, le deuxième par lg2 pour une publicité de lait, et le troisième par Cossette pour une publicité de Gaz Métro.
« La Presse+ est un nouveau média et nous sommes encore en train d'évaluer ce qui constitue les bonnes pratiques et ce qui est innovant », explique Jonathan Rouxel, associé, vice-président et directeur de création à l'agence Bleublancrouge, qui faisait partie du jury. « Ce qui est intéressant avec La Presse+ pour un publicitaire, c'est que c'est l'usager qui entame la conversation. Il y a plus de respect pour le lecteur. Avec les bannières internet, il faut que la publicité lance la conversation, attire l'attention. »
Jennifer Varvaresso, directrice de création numérique chez lg2, qui présidait le jury, souligne que c'est le premier concours uniquement réservé aux publicités parues sur une tablette. « Dans d'autres concours, il y a une catégorie interactive, dit Mme Varvaresso. Mais le type d'interactivité de La Presse+ est assez différent de l'internet. Et il y a des pubs sur La Presse+ qui ne sont pas interactives. »
Les deux premiers prix sont justement des publicités non interactives faisant appel à l'approche « Timely », qui fait un lien avec un élément de nouvelle, notent M. Rouxel et Mme Varvaresso. La pub sur le lait, par exemple, faisait référence à la vitamine D, qui facilite le sommeil, et était publiée le jour du changement d'heure. « On a constaté que l'engagement du lecteur est 33 % plus élevé avec des pubs qui font référence à l'actualité », dit M. Rouxel.
Le jury était aussi composé d'Edmund Lam, directeur de création chez Frank + Oak, de Patrick Jacques, directeur de création principal, numérique, chez Publicis, et de Benoit Giguère, directeur principal, design, interactivité et expérience usager, à La Presse. Les juges s'abstenaient quand venait le temps de discuter d'une publicité à laquelle ils avaient collaboré. Le premier prix est un voyage pour trois employés de l'agence gagnante au volet interactif du Festival South by Southwest, au Texas, en mars prochain.