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lundi, août 29, 2016

Accusée de corruption, Nathalie Normandeau sera présente en cour lundi

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/proces/

Publié le 29 août 2016 à 07h42 | Mis à jour à 07h42
Nathalie Normandeau... (Photo Jean-Marie Villeneuve, archives Le Soleil)
Nathalie NormandeauPHOTO JEAN-MARIE VILLENEUVE, ARCHIVES LE SOLEIL
PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne
Québec
L'ancienne ministre libérale Nathalie Normandeau sera présente en cour lundi pour la première fois depuis le début des procédures contre elle.
Accusée notamment de corruption avec six autres personnes à la suite d'un vaste coup de filet de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) le 17 mars, elle sera au palais de justice de Québec pour une conférence de gestion en vue de fixer l'enquête préliminaire.
Lors de la dernière audience, le 5 juillet, le juge Alain Morand, de la Cour du Québec, avait exigé la présence de tous les accusés et de leurs avocats à la prochaine étape des procédures.
Par la voix de leurs avocats, les accusés avaient alors fait savoir qu'ils allaient contester la tenue du procès dans le cadre de leur enquête préliminaire. La Couronne devra donc ainsi faire sa preuve sur les éléments essentiels de l'infraction. Le juge aura à déterminer, à la fin de l'ensemble de la preuve, s'il doit citer à procès chacun des prévenus sur les chefs d'accusation qu'on leur reproche, avait alors expliqué le procureur de la Couronne, Pascal Lescarbeau.
L'enquête préliminaire devrait avoir lieu en 2017, mais elle pourrait être plus longue étant donné la contestation du renvoi en procès, avait-il aussi indiqué.
Nathalie Normandeau fait face à un total de sept chefs d'accusation de complot, de corruption, d'abus de confiance et de fraude. Elle est passible d'un maximum de 14 ans d'emprisonnement.
Ancienne mairesse de Maria, en Gaspésie, Nathalie Normandeau a été députée de Bonaventure pendant 12 ans, vice-première ministre, ainsi que titulaire du portefeuille des Affaires municipales et des Ressources naturelles dans le gouvernement de Jean Charest, jusqu'à sa démission en 2011.
Elle est devenue plus tard animatrice au FM93, à Québec. Elle poursuit actuellement son ancien employeur, Cogeco, qui l'a suspendue sans solde, puis congédiée à la suite de son arrestation.
Toutefois, elle a maintenant retrouvé un microphone : à compter de septembre, elle sera à l'antenne de BLVD 102,1, toujours dans la région de Québec, mais tous les partis représentés à l'Assemblée nationale ont fait savoir qu'ils allaient la boycotter. Cependant, des élus fédéraux ont indiqué qu'ils accepteraient ses invitations.
Un groupe de Gaspésiens a mis sur pied un fonds de défense qui collecte des dons pour appuyer Nathalie Normandeau dans ses démarches judiciaires contre son ancien employeur. Les quelques libéraux qui sont instigateurs de ce fonds visent à amasser 300 000 $, dont 150 000 $ d'ici à décembre.
Les six autres accusés arrêtés en même temps que Nathalie Normandeau sont son ex-directeur de cabinet, Bruno Lortie, trois anciens dirigeants du cabinet de génie-conseil Roche, Mario Martel, France Michaud et l'ex-ministre et organisateur libéral Marc-Yvan Côté, de même que l'ancien maire de Gaspé, François Roussy, et l'ancien responsable du bureau de circonscription de Pauline Marois dans Charlevoix, Ernest Murray.
À la suite des arrestations, le commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, avait déclaré que les sept prévenus étaient soupçonnés d'avoir participé à « des stratagèmes criminels reliant à la fois des activités frauduleuses de financement politique et l'obtention indue de subventions gouvernementales ou de contrats publics ».

Trump bénéfique pour le Canada, dit un allié

http://affaires.lapresse.ca/economie/etats-unis/

Publié le 29 août 2016 à 08h27 | Mis à jour à 08h27
Le gouverneur du Maine Paul LePage.... (REUTERS)
Le gouverneur du Maine Paul LePage.REUTERS
(Boston) Le Canada gagnerait à voir Donald Trump devenir président des États-Unis, notamment dans le dossier du bois d'oeuvre, a affirmé ce matin son proche allié, le gouverneur du Maine Paul LePage.
La relation entre les deux pays «serait meilleure» si le candidat républicain remportait la Maison-Blanche en novembre prochain, parce qu'il «est vraiment en faveur du libre-marché», a affirmé le gouverneur LePage. 
L'homme fort du Maine, un Républicain, est l'un des premiers gouverneurs à avoir publiquement annoncé son soutien à Donald Trump et participe à ses rassemblements électoraux.
Si son candidat propose l'érection d'un mur sur la frontière avec le Mexique, c'est loin d'être le cas dans le nord du pays. Entre le Canada et les États-Unis, «nous ne devrions pas avoir de frontière... pour les échanges commerciaux, a-t-il ajouté. «Ça devrait être complètement ouvert.»
Même dans le dossier du bois d'oeuvre, Donal Trump Quand les Américains ne sont pas compétitifs, ils cherchent à blâmer quelqu'un. Dans ce dossier, nous avons tort. Nous devons revenir à la réalité» Le gouvernement «reviendra à la réalité, particulièrement après novembre.»
Donald Trump «est très informé» des enjeux canado-américains, a continué M. LePage. «Très informé. Je lui en parle souvent.»
Paul LePage a été mêlé à des controverses sur le racisme toute la semaine dernière. Il a notamment qualifié les Afro-Américains et les Hispano-Américains d'«ennemis» et a fait référence aux trafiquants de drogue de l'État de New York qui font des affaires dans son état et «la moitié mettent enceinte une jeune femme blanche avant de quitter».
Cela ne l'empêche pas de participer à la Conférence annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada et d'y annoncer - en compagnie de Philippe Couillard - la mise en place d'un corridor de recharge entre Québec et Portland, au Maine. Les Québécois devraient donc pouvoir se rendre rapidement sur les plages d'Ogunquit et d'Old Orchard en voiture électrique l'été prochain.

dimanche, août 28, 2016

Trump expulserait les étrangers à l'expiration de leur visa

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

PUBLIÉ LE SAMEDI 27 AOÛT 2016 À 22 H 02
Donald Trump annonce l'instauration d'un système de vérification assurant une rapide expulsion des immigrants après expiration de leur titre de séjour, lors d'un discours à Des Moines, dans l'Iowa.
Donald Trump évoque l'instauration d'un système de vérification assurant
 l'expulsion rapide des immigrants après expiration de leur titre de séjour, lors d'un discours à Des Moines, dans l'Iowa.
  
PHOTO : CARLO ALLEGRI / REUTERS

Donald Trump a dévoilé samedi de nouvelles mesures pour endiguer l'immigration illégale, annonçant qu'en cas d'élection à la présidence des États-Unis, il ferait en sorte que les ressortissants étrangers soient expulsés du pays à l'expiration de leur visa.
REUTERS
Lors d'un discours à Des Moines, dans l'Iowa, Donald Trump a tenté samedi de préciser son projet de lutte contre l'immigration irrégulière, jusqu'à présent marqué par l'idée de construire un mur à la frontière mexicaine ainsi que la proposition d'interdire de séjour les musulmans.
Il a notamment annoncé l'instauration d'un système de vérification assurant une rapide expulsion des immigrants après expiration de leur titre de séjour ainsi qu'un suivi électronique suspendant leur accès à toute couverture sociale ou autre prestation.
« Je vais ériger un grand mur à la frontière, instituer un système national de vérifications en ligne, empêcher les immigrés illégaux d'accéder aux prestations sociales et mettre au point un système de surveillance pour faire en sorte que ceux qui dépassent [la durée de séjour de] leurs visas soient rapidement expulsés », a-t-il dit à Des Moines.
« Si nous ne faisons pas appliquer les dates d'expiration des visas, nous avons une frontière ouverte, c'est aussi simple que cela », a poursuivi le candidat du Parti républicain à la présidentielle du 8 novembre.
Donald Trump a en outre estimé que la lutte contre l'immigration illégale était cruciale pour aider les Américains à trouver des emplois.
« Chaque fois qu'un citoyen afro-américain, ou tout autre citoyen, perd son emploi en faveur d'un immigrant illégal, les droits de ce citoyen américain sont bafoués », a-t-il dit.
Priorité aux expulsions
La priorité du candidat, s'il est élu le 8 novembre, sera d'expulser dès son entrée au bureau ovale en janvier des milliers d'immigrants en situation irrégulière, qui restent dans le pays en dépit d'activités criminelles, a-t-il déclaré.
« Ces gangs et ces cartels internationaux appartiendront au passé. Leur règne de terreur prendra fin. Dans cette tâche, nous nous rangerons toujours du côté de la protection du peuple américain. Nous utiliserons la législation en matière d'immigration pour prévenir ces crimes, et nous n'attendrons pas qu'un nouvel Américain innocent soit blessé ou tué pour agir », a-t-il poursuivi.
Le candidat républicain n'a pas précisé comment les migrants en situation irrégulière sans aucun lien avec la délinquance seraient traités.
La présidentielle américaine 2016 - notre section spéciale
Trump essaie de courtiser l'électorat noir
Donald Trump à nouveau essayé de courtiser l'électorat noir américain, traditionnellement démocrate, sur des promesses d'ordre. Donald Trump a déploré la mort de Nykea Aldridge, une proche du joueur de la NBA Dwyane Wade, tuée vendredi à Chicago dans une fusillade, tuée vendredi après-midi à Chicago par des tirs qu'échangeaient deux hommes à proximité.
Plus tôt, ses tweets sur le sujet avaient été jugés insensibles, certains l'accusant de récupérer sans ménagement l'incident.
Tentant de diffuser cette nouvelle controverse, il a affirmé samedi qu'il éradiquerait la violence qui frappe les communautés noires s'il est élu.