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lundi, mars 14, 2016

Le film irlando-canadien Room rafle neuf prix Écrans canadiens

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 Mise à jour le dimanche 13 mars 2016 à 23 h 05 HAE  La Presse Canadienne
Jacob Tremblay, 9 ans, a été récompensé pour son rôle dans Room.
acob Tremblay, 9 ans, a été récompensé pour son rôle dans Room.  Photo :  PC/PC / Peter Power
Le film irlando-canadien Room a été couronné à la soirée des prix Écrans canadiens, dimanche, remportant les honneurs dans les catégories les plus prestigieuses, dont celle du meilleur film de l'année.
Le long métrage aura reçu neuf prix en tout, incluant ceux de la meilleure actrice, du meilleur acteur et de la meilleure réalisation.
Brie Larson, qui n'était pas présente à la cérémonie, a été sacrée meilleure actrice pour son rôle d'une jeune mère tenue captive dans une chambre avec son fils. Les actrices québécoises Karelle Tremblay et Céline Bonnier étaient en lice dans cette catégorie pour les films Les Êtres chers et La passion d'Augustine, respectivement. Larson a également été préférée à Hadas Yaron, qui assumait le rôle féminin principal dans Félix et Meira.
Le petit Jacob Tremblay, neuf ans, a été récompensé pour son rôle aux côtés de Brie Larson. Très à l'aise sur scène, le jeune acteur a tenu à saluer le vétéran Christopher Plummer, 86 ans, qui était également en nomination pour le film Remember. Le comédien québécois Maxime Gaudette est également reparti bredouille.
Room a aussi raflé le prix de la meilleure réalisation contre les films québécois Les Êtres chers etFélix et Meira. La statuette du réalisateur Lenny Abrahamson, qui n'était pas sur place, a été récupérée par la scénariste Emma Donoghue, qui, plus tôt, était venue cueillir le prix de la meilleure adaptation pour le même film.
Le film Brooklyn, une coproduction du Royaume-Uni, du Canada et de l'Irlande, a quant à lui reçu deux prix. Le Québécois Yves Bélanger a notamment remporté le trophée pour les meilleures images. Le drame de guerre Hyena Road aura pour sa part gagné trois prix.
Les artisans des films québécois Les Êtres chersFélix et Meira et Guibord s'en va-t-en guerre sont donc repartis les mains vides dimanche soir malgré leurs nombreuses nominations.
Le succès québécois La Guerre des tuques 3D a toutefois reçu le prix Écran d'or Cinéplex, remis au film qui a enregistré les plus grosses recettes de l'année.
L'équipe de 19-2 monte sur scène.L'équipe de 19-2 monte sur scène.  Photo :  PC/PC / Peter Power
Dans le volet télévision, seules des productions anglophones sont nommées (l'Académie récompense les séries québécoises au gala des prix Gémeaux). La comédie Schitt's Creek, qui partait avec une longueur d'avance avec ses 14 nominations, a été plusieurs fois récompensée. La série a été sacrée meilleure comédie et ses acteurs principaux, Eugene Levy et Catherine O'Hara, ont été reconnus pour leur travail.
Eugene Levy sera monté deux fois sur scène puisqu'il est l'un des créateurs de la série avec son fils, Daniel.
L'adaptation anglophone de la série québécoise 19-2, a remporté le prix de la meilleure série dramatique, contre notamment Orphan Black, dont les acteurs principaux, Ari Millen et Tatiana Maslany ont reçu des trophées.
Le gala a également rendu hommage à l'acteur canadien Martin Short, qui a reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière.
« Il y a tant de gens que je voudrais remercier, mais la réalité, c'est que j'ai tout fait moi-même », a-t-il rigolé, avant de saluer sa famille et plus particulièrement ses enfants et sa défunte femme, Nancy.
La cérémonie des prix Écrans canadiens, qui récompensent les films, les séries télévisées et les médias numériques au Canada, avait lieu à Toronto au Sony Centre for the Performing Arts. Le gala était animé par l'humoriste Norm MacDonald.
La productrice Kim McCraw (gauche) et le réalisateur Philippe Falardeau (droite)La productrice Kim McCraw (gauche) et le réalisateur Philippe Falardeau
 (droite)  Photo :  PC/Chris Young


Marois appelle Couillard à ne pas « laisser tomber » les services de garde

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Mise à jour le lundi 14 mars 2016 à 8 h 00 HAE
L'ex première ministre du Québec, Pauline Marois
L'ex première ministre du Québec, Pauline Marois  Photo :  Radio-Canada/Stéphanie Dufresne

L'ancienne première ministre du Québec, Pauline Marois, interpelle Philippe Couillard, dans une capsule vidéo de la centrale syndicale CSN, pour qu'il se porte à la défense du réseau des services de garde publics.
« M. le premier ministre, vous avez entre les mains un véritable joyau », plaide l'ex-leader péquiste, qui avait mis sur pied les centres de la petite enfance (ou CPE) en 1997, alors qu'elle était ministre de l'Éducation dans le gouvernement de Lucien Bouchard.
Mme Marois effectue cette sortie publique dans le cadre d'une série de sept capsules vidéo de la CSN pour dénoncer les compressions budgétaires du gouvernement Couillard.
« Ce joyau a permis de faire reculer la pauvreté chez les femmes chefs de famille monoparentale, chez les femmes immigrantes, chez les familles », poursuit Mme Marois dans la vidéo. « Et il a assuré une égalité de service et une égalité des chances pour tous nos petits et il offre des programmes de qualité à ceux et celles qui sont notre avenir et notre espoir. »
« M. Couillard, ne les laissez pas tomber. »— Pauline Marois

La capsule vidéo fait partie d'une campagne de la centrale syndicale qui mise sur la popularité de sept personnalités des milieux artistique et politique pour faire pression sur le gouvernement libéral de Philippe Couillard.
La CSN fait également circuler des dizaines de milliers de cartes postales dans les familles québécoises et dans certains milieux de travail - notamment dans les CPE - afin de les déposer à l'Assemblée nationale à la veille du dépôt du budget provincial.
Le gouvernement Couillard a imposé des compressions budgétaires de 120 millions de dollars dans le réseau des CPE en plus d'en avoir augmenté les tarifs, qui sont désormais modulés selon les revenus des ménages.

Le spectre de la violence plane sur les élections aux États-Unis

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 Mise à jour le lundi 14 mars 2016 à 0 h 40 HAE  La Presse Canadienne
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Marco Rubio et Donald Trump  Photo :  Jim Young / Reuters

Dans le cadre d'une élection présidentielle américaine normale, l'attention des médias et du public serait maintenant concentrée sur la transition des favoris des courses à l'investiture démocrate et républicaine vers le centre ainsi que sur leurs efforts pour adapter leur message à l'électorat général.
Alors que cinq États se préparent à tenir des primaires d'une importance cruciale, les talk-shows de ce dimanche traitaient de sujets beaucoup plus sombres.
En entrevue au réseau CNN, un Marco Rubio soupirant et hochant de la tête a philosophé sur la mort, tant sur le plan figuratif que littéral.
Il a dit craindre que quelqu'un ne finisse par perdre la vie durant un rassemblement. Et il a laissé entendre que l'ascension de Donald Trump avait injecté un poison dans la politique qui, s'il n'était pas rapidement évacué, pourrait même tuer la démocratie américaine.
« Nous allons perdre notre république. Toutes les règles qui ont déjà régi nos discours ont été balayées. Et nous avons pris une direction très dangereuse. »— Le candidat républicain Marco Rubio

Les affrontements survenus dernièrement à un événement organisé par la campagne de M. Trump étaient dignes du tiers monde, selon lui.
Lorsque l'animateur lui a demandé s'il avait peur que quelqu'un meure durant l'un de ces rassemblements, il a répliqué : « C'est l'impression que cela donne. Il semble que nous sommes rendus à un point où, maintenant, tout le monde se déteste en Amérique. »
Un partisan de Donald Trump (à droite) crie contre un opposant au candidat à l'investiture républicaine.Un partisan de Donald Trump (à droite) crie contre un opposant au 
candidat à l'investiture républicaine. 
 Photo :  Kamil Krzaczynski / Reuters
Le plus récent catalyseur de toute cette rage a été l'arrivée de manifestants à un événement planifié par M. Trump à Chicago. Lorsque les organisateurs ont compris ce qui se passait, ils ont annulé le rassemblement. Cela a provoqué une confrontation entre détracteurs et partisans de l'homme d'affaires devenu politicien.
Les opposants de Donald Trump se font de plus en plus envahissants dans leurs tentatives de perturber les événements du favori républicain, qu'ils considèrent comme un xénophobe et un fauteur de troubles.
Au départ, les manifestations se déroulaient principalement à l'extérieur. Au New Hampshire, un contestataire a fait le piquet devant un aréna, vêtu d'un drap rappelant la tenue des membres du Ku Klux Klan. Plus tard en Caroline du Sud, des manifestants ont exhorté les républicains à « jeter Trump aux toilettes » à grand renfort de slogans et d'images un brin scatologiques. Ces protestations ont toutefois commencé à s'aventurer à l'intérieur et sont devenues de plus en plus dérangeantes.
Lors de certains événements, les fidèles de Donald Trump ont été avisés que le droit de manifester était protégé par le premier amendement de la Constitution américaine, qu'ils ne devaient frapper personne et se contenter de scander le nom du milliardaire jusqu'à ce que les agents de sécurité interviennent et expulsent les contestataires.
Mais M. Trump a lui-même été accusé d'être allé à l'encontre de ces directives pacifistes.
Un manifestant arrêté lors d'un discours de Donald Trump en OhioUn manifestant arrêté lors d'un discours de Donald Trump en Ohio  
Photo :  William Philpott / Reuters
Ses adversaires l'ont prouvé grâce à une publicité comportant plusieurs vidéos de Donald Trump en train de dire : « Donne-lui un coup de poing au visage [...] bats-le jusqu'au sang [...] qu'il sorte sur une civière [...] je vais payer les frais juridiques. »
La campagne de l'homme d'affaires a en effet songé à régler les honoraires d'avocat d'un partisan ayant attaqué un manifestant et a défendu l'un de ses directeurs soupçonnés d'avoir intimidé une journaliste et de l'avoir saisie violemment par le bras au point d'y laisser une ecchymose.
Cela n'empêche cependant pas Donald Trump de soutenir que c'est lui, la personne lésée, dans cette histoire.
Il a reproché aux fidèles de Bernie Sanders d'essayer de faire capoter ses rassemblements et a publié un avertissement sur Twitter, dimanche : « Sois prudent Bernie, ou mes partisans vont se présenter aux tiens! »
M. Trump s'est plaint de ne pas avoir droit au même traitement de la part des médias que son rival démocrate.
« Si [mes partisans] allaient aux rassemblements de Bernie et faisaient la même chose, vous seriez tellement fâchés contre moi », a-t-il affirmé lors d'une interview à Face The Nation sur les ondes de CBS.
« Si les gens allaient à leurs rassemblements et perturbaient leurs rassemblements comme les miens sont perturbés, la presse se rangerait de leur côté », a-t-il répété avant d'ajouter qu'il n'approuvait pas du tout le recours à la violence.