Annonce

mardi, septembre 22, 2015

Festival western de Saint-Tite: trois enquêtes, une arrestation pour voies de fait graves

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 22 septembre 2015 à 05h49. Modifié par Charles Payette à 07h34.
Festival western de Saint-Tite: trois enquêtes, une arrestation pour voies de fait graves
MONTRÉAL- L'une des trois enquêtes ouvertes par la Sûreté du Québec pour de présumées agressions au Festival de Saint-Tite a conduit à une arrestation. Un homme de homme 31 ans de Lac-à-la-Tortue, près de Shawinigan, a été arrêté et son domicile a fait l'objet d'une perquisition.

Ce suspect aurait asséné vendredi dernier un coup de pied au visage à un homme, vers 1h30, sur la rue Dumoulin, à Saint-Tite, pour une raison qui n'est pas encore connue.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 22 septembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Monic Néron
L'agression a plongé la victime dans un coma artificiel dont elle ne s'est pas encore tirée.

Le suspect sera emmené au tribunal, mardi, où il sera accusé de voies de fait graves.

La SQ a confirmé lundi qu'au moins trois crimes contre la personne auraient eu lieu au festival cette année lors d'événements séparés.

Outre la victime du coup de pied, un jeune homme aurait été frappé et son porte-monnaie aurait été volé et un autre, âgé de 21 ans, aurait été martelé de coups de bouteille de bière pour une raison d'homophobie, selon ce qu'il prétend.

Les enquêtes sur ces deux événements sont toujours en cours.

lundi, septembre 21, 2015

Décrochage scolaire: Le PQ et la CAQ dénoncent l'inaction du gouvernement

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 21 septembre 2015 à 11h42. Modifié par 98,5 fm à 12h36.
Décrochage scolaire: Le PQ et la CAQ dénoncent l'inaction du gouvernement
Photo: Flickr
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard a renoncé à lutter contre le décrochage scolaire, un choix qui entraînera un coût social élevé, selon les deux principaux partis d'opposition à l'Assemblée nationale.
À tour de rôle, le porte-parole péquiste en éducation, Alexandre Cloutier, et le porte-parole caquiste, Jean-François Roberge, ont dénoncé lundi la décision du gouvernement de ne pas renouveler diverses ententes de partenariat avec des organismes, dont la Fondation Chagnon, ayant pour but de prendre des initiatives visant la prévention du décrochage scolaire.

En point de presse, le député Alexandre Cloutier a déploré le fait que le financement consacré au décrochage est remis en question par Québec. Il estime que le gouvernement a laissé tomber, les uns après les autres, tous les organismes ayant pour mission de s'attaquer à ce problème.

Le ministre de l'Éducation, François Blais, est devenu le ministre responsable du décrochage scolaire, a fait valoir M. Coutier, en exhortant le gouvernement à voter un fonds d'urgence destiné à financer les organismes qui luttent pour la réussite scolaire des jeunes.

Il note que ce recul survient alors que le Québec, après avoir enregistré des taux records d'abandon scolaire, commençait tout juste à rattraper son retard à ce chapitre.

Ce n'est pas le temps de baisser les bras, a-t-il dit, car malgré les progrès des dernières années, le taux de diplomation du Québec demeure inférieur à celui de l'Ontario.

Aux yeux du député caquiste Jean-François Roberge, renoncer à prévenir le décrochage, c'est la pire décision comptable qui soit.

Le gouvernement et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir. Penser qu'on puisse faire des économies en coupant dans des mesures d'aide à la réussite, c'est totalement absurde et dogmatique, a-t-il commenté en entrevue téléphonique.

Depuis des années, Québec et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir.

dimanche, septembre 20, 2015

Les indépendantistes en Catalogne près du but

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

Un unioniste tenait un drapeau espagnol lors d'une manifestation, à Madrid, contre le vote symbolique sur l'indépendance, le 9 novembre 2014.

Patrick Rahir

MADRID, Espagne - Sondage après sondage, les indépendantistes en Catalogne se rapprochent de leur but: remporter dimanche des élections régionales pour faire sécession de l'Espagne, malgré toutes les forces jetées dans la bataille pour préserver l'unité d'un des plus vieux pays d'Europe.
La perspective de voir cette riche région du nord-est de la péninsule, moteur traditionnel de l'économie espagnole, proclamer unilatéralement son indépendance a provoqué une mobilisation sans précédent pour un scrutin où les Catalans devaient simplement élire leur parlement régional.
Mais le président de la région, Artur Mas, qui a choisi en août de convoquer ces élections anticipées, les présente comme un plébiscite sur l'indépendance, faute d'avoir été autorisé par Madrid à organiser un référendum comme en Écosse, où la population s'est prononcée en 2014 pour rester au sein du Royaume-Uni.
Il promet de proclamer l'indépendance au bout de 18 mois si les listes indépendantistes emportent la majorité absolue des sièges, soit 68 sur 135.
L'objectif semble à leur portée. Les uns après les autres, les sondages réalisés après une gigantesque manifestation indépendantiste à Barcelone le 11 septembre leur prédisent la victoire. Une enquête publiée dimanche par La Vanguardia les crédite de 71 à 73 sièges et 47,1% des suffrages. Un sondage dans El Pais leur donne 49,6% des voix et 76 à 78 sièges.
Et pourtant, après avoir longtemps minimisé la menace, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy avait fait donner l'artillerie lourde, obtenant des grands alliés de Madrid des proclamations de soutien à l'unité de l'Espagne. 
«Nous sommes déterminés à maintenir nos relations avec une Espagne forte et unie», a déclaré le président américain Barak Obama en recevant mardi le roi d'Espagne Felipe VI. Il avait été précédé de la chancelière allemande Angela Merkel et du premier ministre britannique David Cameron.
Ce dernier avait rappelé, comme l'a fait la commission européenne, qu'un territoire qui ferait sécession d'un État membre de l'Union européenne quitterait automatiquement l'UE.
«L'Espagne peut rester unie sans la Catalogne», répond avec défi Artur Mas. Lui et ses alliés assurent que jamais l'UE ne voudra se passer de la Catalogne, qui avec 7,5 millions d'habitants, soit 16% de la population espagnole, produit un cinquième du PIB du pays.
Même les milieux économiques, associations patronales et think tanks, sont sortis de leur prudente réserve. 
Dans une démarche commune inédite, les grandes banques et les caisses d'épargne espagnoles et européennes ont dénoncé vendredi les risques pour les finances de la Catalogne d'une sécession qui «entraînerait une exclusion de l'Union européenne et de l'euro».
Les deux grandes banques catalanes, Caixabank et Sabadell, laissent même entendre qu'elles pourraient se retirer de la région.
Les derniers sondages ont été réalisés avant cet avertissement, accueilli avec dérision par les indépendantistes. «Plus ils se mobilisent, plus nous engrangeons des voix», a lancé Artur Mas.
Face à lui, les partisans de l'unité de l'Espagne montent au front en ordre dispersé.
M. Rajoy retournait dimanche en Catalogne, comme son adversaire Pedro Sanchez, chef du Parti socialiste, deuxième formation politique au niveau national mais très affaibli en Catalogne malgré sa proposition de réforme de la Constitution pour lui céder plus d'autonomie. 
Les conservateurs tentent d'enrayer l'hémorragie des voix vers le parti libéral Ciudadanos. Fondé en Catalogne, Ciudadanos défend l'unité de l'Espagne mais pourfend aussi la corruption qui éclabousse le parti de M. Mas, CDC, comme celui de M. Rajoy. 
Les sondages voient en lui le second parti de Catalogne, devant Podemos, le parti de gauche radicale qui tente de recentrer le débat sur l'injustice sociale dans un pays qui se remet difficilement d'une crise économique dévastatrice.
Un succès en Catalogne augmenterait les chances de Podemos aux élections législatives de décembre où cet allié du parti grec Syriza est troisième dans les intentions de vote.
Podemos accepte le principe d'un référendum d'autodétermination pour les Catalans mais se propose de réformer l'Espagne, pour qu'ils n'aient plus envie de la quitter.