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Publié par La Presse Canadienne le lundi 21 septembre 2015 à 11h42. Modifié par 98,5 fm à 12h36.
Photo: Flickr
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard a renoncé à lutter contre le décrochage scolaire, un choix qui entraînera un coût social élevé, selon les deux principaux partis d'opposition à l'Assemblée nationale.
À tour de rôle, le porte-parole péquiste en éducation, Alexandre Cloutier, et le porte-parole caquiste, Jean-François Roberge, ont dénoncé lundi la décision du gouvernement de ne pas renouveler diverses ententes de partenariat avec des organismes, dont la Fondation Chagnon, ayant pour but de prendre des initiatives visant la prévention du décrochage scolaire.
En point de presse, le député Alexandre Cloutier a déploré le fait que le financement consacré au décrochage est remis en question par Québec. Il estime que le gouvernement a laissé tomber, les uns après les autres, tous les organismes ayant pour mission de s'attaquer à ce problème.
Le ministre de l'Éducation, François Blais, est devenu le ministre responsable du décrochage scolaire, a fait valoir M. Coutier, en exhortant le gouvernement à voter un fonds d'urgence destiné à financer les organismes qui luttent pour la réussite scolaire des jeunes.
Il note que ce recul survient alors que le Québec, après avoir enregistré des taux records d'abandon scolaire, commençait tout juste à rattraper son retard à ce chapitre.
Ce n'est pas le temps de baisser les bras, a-t-il dit, car malgré les progrès des dernières années, le taux de diplomation du Québec demeure inférieur à celui de l'Ontario.
Aux yeux du député caquiste Jean-François Roberge, renoncer à prévenir le décrochage, c'est la pire décision comptable qui soit.
Le gouvernement et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir. Penser qu'on puisse faire des économies en coupant dans des mesures d'aide à la réussite, c'est totalement absurde et dogmatique, a-t-il commenté en entrevue téléphonique.
Depuis des années, Québec et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir.
En point de presse, le député Alexandre Cloutier a déploré le fait que le financement consacré au décrochage est remis en question par Québec. Il estime que le gouvernement a laissé tomber, les uns après les autres, tous les organismes ayant pour mission de s'attaquer à ce problème.
Le ministre de l'Éducation, François Blais, est devenu le ministre responsable du décrochage scolaire, a fait valoir M. Coutier, en exhortant le gouvernement à voter un fonds d'urgence destiné à financer les organismes qui luttent pour la réussite scolaire des jeunes.
Il note que ce recul survient alors que le Québec, après avoir enregistré des taux records d'abandon scolaire, commençait tout juste à rattraper son retard à ce chapitre.
Ce n'est pas le temps de baisser les bras, a-t-il dit, car malgré les progrès des dernières années, le taux de diplomation du Québec demeure inférieur à celui de l'Ontario.
Aux yeux du député caquiste Jean-François Roberge, renoncer à prévenir le décrochage, c'est la pire décision comptable qui soit.
Le gouvernement et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir. Penser qu'on puisse faire des économies en coupant dans des mesures d'aide à la réussite, c'est totalement absurde et dogmatique, a-t-il commenté en entrevue téléphonique.
Depuis des années, Québec et la Fondation Chagnon investissaient chacun 25 millions $ dans le programme Réunir, Réussir.