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vendredi, mai 22, 2015

La nouvelle bâtonnière du Barreau du Québec est Me Lu Chan Khuong

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Me Lu Chan Khuong a été nommée bâtonnière de Québec pour l'exercice 2010-2011.
© AGENCE QMI


Me Lu Chan Khuong est la nouvelle bâtonnière du Barreau du Québec. Celle qui était jusqu’à ce jour la vice-présidente de l’ordre professionnel a été élue à la tête de celui-ci par les membres vendredi, après quatre jours de scrutin.

Dans le cadre d’une véritable campagne électorale – la première de l’histoire du Barreau -, Me Khuong, du cabinet de Québec Bellemare avocats, affrontait Me Luc Deshaies, du cabinet montréalais Gowlings.

Quelques minutes après sa victoire vendredi, la nouvelle bâtonnière a tenu à remercier par voie de communiqué tous les membres du Barreau qui ont pris part au scrutin. Ce dernier s’est déroulé de mardi à vendredi, 16h. Les avocats étaient appelés à voter par voie électronique pour élire leur nouveau dirigeant.

«Je serai la bâtonnière des 25 000 membres du Barreau et je serai à l’écoute au cours des deux prochaines années, a-t-elle affirmé. Le Barreau doit prendre la place qui lui revient dans la société et être beaucoup plus présent dans les grands débats reliés à la justice. Notre système judiciaire mérite d’être plus accessible et le Barreau doit agir sans relâche pour que cette accessibilité devienne réalité.»

Me Khuong, qui était responsable des finances au sein du Barreau à titre de vice-présidente jusqu’à son élection vendredi, a promis de recentrer le Barreau sur ses missions essentielles, en évitant les implications inutiles et les dépenses exagérées.

Celle qui est avocate depuis 1998 a aussi promis une diminution des cotisations annuelles des membres et de la prime d’assurance-responsabilité.

Le mandat que s’est vue confier Me Khuong, la femme de Me Marc Bellemare, est d’une durée de deux ans.

Le froid fait grimper les profits d'Hydro-Québec

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 22 mai 2015 à 13h53. Modifié par 98,5 fm à 15h14.
Le froid fait grimper les profits d'Hydro-Québec
Hydro-Québec
MONTRÉAL - Le froid mordant de l'hiver a largement contribué à faire grimper les profits d'Hydro-Québec au premier trimestre, même si ses revenus ont fléchi.

La société d'État a dévoilé vendredi un résultat net de 1,79 milliard $, en hausse de 2,17 pour cent par rapport à 1,75 milliard $ à la même période l'année dernière.
En dépit de ventes nettes d'électricité en hausse, les revenus consolidés d'Hydro-Québec ont toutefois glissé, passant de 4,62 milliards $ à 4,6 milliards $ pour le trimestre terminé le 31 mars.

En raison des températures très froides de l'hiver, les produits tirés des ventes d'électricité réalisées au Québec ont été de 3,99 milliards $, en progression de 263 millions $ comparativement à 2014.

La société d'État a par ailleurs vu ses revenus tirés des exportations de son secteur production à l'extérieur de la province reculer de 2,5 pour cent, à 625 millions $.

Par secteur, Hydro-Québec Production a vu son résultat net reculer de 2,27 pour cent, à 1,13 milliard $, alors que du côté de la distribution, les profits ont été de 527 millions $, en hausse de 16 pour cent, en raison du temps froid.

Quant à ses investissements, la société d'État y a consacré 618 millions $, en recul par rapport à 748 millions $ lors du premier trimestre de 2014.

La majeure partie de cette somme a été consacrée à la poursuite de la construction du complexe de la Romaine, sur la Côte-Nord.

L'énergie fait ralentir l'inflation à 0,8%, la plus faible depuis octobre 2003

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 22 mai 2015 à 15h24.
L'énergie fait ralentir l'inflation à 0,8%, la plus faible depuis octobre 2003
OTTAWA — L'inflation annuelle canadienne a ralenti avec la faiblesse des prix de l'énergie pour s'établir à 0,8 pour cent le mois dernier — sa plus faible valeur depuis octobre 2013, a indiqué jeudi Statistique Canada.
Les données du mois d'avril dévoilées vendredi matin, soit moins d'une semaine avant la prochaine annonce de la Banque du Canada au sujet de son taux d'intérêt, étaient largement inférieures à celles du mois de mars, qui avaient fait état d'une inflation de 1,2 pour cent.

Selon Statistique Canada, le recul des prix de l'énergie d'une année à l'autre est un des principaux éléments expliquant le ralentissement de l'inflation, mais les prix ont malgré tout grimpé dans sept des huit composantes principales de l'indice des prix à la consommation.

Les prix de l'essence ont diminué de 21 pour cent en avril par rapport à l'an dernier, tandis que ceux du carburant ont laissé 20 pour cent et ceux du gaz naturel, 14,6 pour cent, a précisé l'agence fédérale.

Dans les autres grandes catégories, les prix ont grimpé au point que si l'on excluait les éléments liés à l'énergie, l'inflation se serait établie à 2,2 pour cent.

Parmi les produits ayant été en proie aux hausses les plus fortes se trouvait notamment la viande, dont les prix ont grimpé de 11,2 pour cent par rapport à l'an dernier. Les prix des assurances habitations et hypothécaires ont gagné 8,6 pour cent, tandis que ceux des services téléphoniques ont avancé de 6,3 pour cent.

Les prix à la consommation ont avancé le mois dernier dans sept provinces, tandis que l'inflation a été négative à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick. La plus forte inflation, soit 1,2 pour cent, a été observée en Saskatchewan.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,1 pour cent en avril, après avoir progressé de 0,3 pour cent en mars.

L'inflation de base, qui est surveillée de près par la Banque du Canada et qui exclut certains des produits dont les prix sont les plus volatils, comme l'essence, s'est établie à 2,3 pour cent le mois dernier. Elle avait été de 2,4 pour cent en mars.

En février, la banque centrale avait averti que la turbulence causée par la chute des prix du pétrole pourrait brièvement faire reculer l'inflation en territoire négatif, mais elle avait ajouté du même souffle qu'il ne fallait pas pour autant s'inquiéter d'une éventuelle déflation.

Même avec la plus faible inflation d'avril, il est largement attendu que le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, ne modifiera pas le taux d'intérêt directeur de la banque centrale au terme de la rencontre de mercredi prochain.

Le mois dernier, la banque indiquait que les risques entourant ses perspectives pour l'inflation — l'indicateur clé derrière les décisions sur les taux d'intérêt — restaient «à peu près équilibrés».

Selon Jimmy Jean, économiste principal chez Desjardins, le recul de l'inflation de base permettra probablement à la Banque du Canada de souffler un peu.

Les chiffres sur l'inflation, a-t-il ajouté, pourraient en outre signaler que l'effet temporaire de la faiblesse du taux de change, qui fait grimper les prix des aliments et des vêtements, s'est atténué.

«Je crois que (la Banque du Canada) trouvera une part de justification dans ces chiffres», a affirmé M. Jean.

«Mais je ne crois pas que personne s'inquiétait tout particulièrement d'une disparition de l'inflation — pas dans la dynamique actuelle de l'économie canadienne. Nous nous attendons à une très faible croissance pour le premier trimestre.»

Les données de Statistique Canada sur le produit intérieur brut du premier trimestre seront dévoilées la semaine prochaine.

M. Poloz a déjà prévenu que les chiffres pour cette période pourraient être «atroces» mais il se dit toujours confiant de voir l'économie commencer à rebondir dès le deuxième trimestre.

Par ailleurs, Statistique Canada a publié vendredi les données sur les ventes des détaillants pour le mois de mars, lesquelles ont progressé de 0,7 pour cent par rapport au mois précédent pour s'établir à 42,47 milliards $.