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samedi, mai 16, 2015

Selon Françoise David, PKP risque de «sonner faux»

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 16 mai 2015 à 04h25. Modifié par Léandre Drolet à 07h56.
Selon Françoise David, PKP risque de «sonner faux»
Françoise David
MONTRÉAL - Pauline Marois offre son appui au nouveau chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, affirmant qu'elle sera toujours à ses cotés pour convaincre les citoyens du Québec de la nécessité de se donner un pays.
Par voie de communiqué, l'ancienne chef du PQ souligne la détermination de Pierre Karl Péladeau et sa capacité à rassembler «les plus grandes forces» pour permettre au Québec de se remettre en marche et de réaliser «le grand projet de faire du Québec un pays».

Pauline Marois se dit très fière d'avoir pu accueillir Pierre Karl Péladeau au sein du Parti québécois, soulignant son esprit entrepreneur et son audace.
Elle ajoute que M. Péladeau a un amour profond pour la culture québécoise et qu'il portera avec force et dignité le projet politique du PQ.

De son coté, Québec solidaire estime que l'aile plus progressiste du PQ a perdu devant un vote qui a privilégié le choix d'un «sauveur».
La députée Françoise David soutient que «la vraie partie commence» pour Pierre Karl Péladeau.
Selon elle, M. Péladeau risque de «sonner faux» lorsqu'il demandera au premier ministre Philippe Couillard de négocier de bonne foi avec les employés du secteur public alors qu'il a lui-même, comme patron, été un «antisyndicaliste acharné».

Mme David affirme que Pierre Karl Péladeau aura beaucoup du mal à convaincre ceux qui hésitent à faire l'indépendance.
Selon elle, son style n'est pas rassembleur, et il polarise.

Elle rappelle que les solidaires souhaitent faire du Québec un pays, mais en unissant les Québécois autour d'un projet rassembleur de solidarité plutôt que de tout miser sur un «supposé sauveur».

Quant au chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu, il soutient que grâce à Pierre-Karl Péladeau, les prochains mois et les prochaines années seront stimulants pour tout le mouvement indépendantiste.

Dzhokhar Tsarnaev condamné à mort pour l'attentat de Boston

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Publié par 98,5 Sports pour CogecoNouvelles le vendredi 15 mai 2015 à 15h34. Modifié par Léandre Drolet le samedi 16 mai 2015
Dzhokhar Tsarnaev condamné à mort pour l'attentat de Boston
Dzhokhar Tsarnaev./AP/Police de Boston
(Cogeco Nouvelles) - Dzhokhar Tsarnaev, l'un des deux auteurs de l'attentat meurtrier survenu au marathon de Boston en avril 2013, a été condamné à la peine de mort par injection, vendredi.
Le jury qui devait rendre la sentence avait à trancher entre une condamnation à mort ou un verdict d'emprisonnement à perpétuité, à moins d'être dans l'incapacité d'en arriver à l'unanimité.
Il aura fallu 14 heures aux membres du jury pour en arriver à ce verdict.
Tsarnaev, 21 ans, a été trouvé coupable le mois dernier des 30 accusations qui pesaient contre lui, dont 17 pouvant mener à un verdict de peine de mort.
Trois personnes sont mortes et plus de 260 ont été blessées par l’explosion des deux bombes artisanales fabriquées par Tsarnaev et son frère aîné, Tamerlan, qui a été abattu par les policiers lors de la chasse à l'homme qui avait suivi l'attentat.
Dzhokhar Tsarnaev et son frère Tamerlan ont aussi tué un policier dans la foulée de l'attentat.
L'avocate de Dzhokhar Tsarnaev, Judy Clarke, a admis dès le début qu'il avait participé à l'attentat, disant sans détour aux jurés que « c'était lui ».

Mais la défense a tenté de démontrer que son frère aîné radicalisé, Tamerlan, a été le cerveau de toute l'affaire. Elle a affirmé que Dzhokhar était un jeune homme impressionnable de 19 ans qui était sous l'influence de son frère aîné qu'il admirait.

La poursuite a plutôt décrit Dzhokhar comme un partenaire égal dans cette attaque, soulignant qu'il manquait de coeur au point d'avoir placé une bombe derrière un groupe d'enfants, tuant un petit garçon de huit ans.

Pierre-Karl Péladeau nouveau chef du Parti Québécois

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 15 mai 2015 à 20h29. Modifié par Jacques Thériault à 23h49.
Pierre-Karl Péladeau nouveau chef du Parti Québécois
P.K. Péladeau à son arrivée au Centre des congrès de Québec en compagnie de sa famille./
PC - Jacques Boissinot
Québec - Pierre-Karl Péladeau est le nouveau chef du Parti Québécois. Il a été élu avec 57,58 % des votes. Alexandre Cloutier a terminé au deuxième rang, il a reçu 29,21% des votes. Martine Ouellet, troisième, a obtenu l'appui de 13,21 % des votants. Le taux de participation a été de 72,9%.

Monsieur Péladeau succède à Pauline Marois qui avait démissionné le soir de la sévère défaite électorale du 7 avril 2014.
P.-K. Péladeau appelle au rassemblement des forces souverainistes
 
 
 
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Le nouveau chef péquiste Pierre Karl Péladeau, a lancé un appel à recréer une grande coalition de souverainistes, pour faire passer le Québec à la prochaine étape vers l'indépendance. Dans un discours qui a suivi l'annonce de sa victoire, il a affirmé qu'il avait obtenu un mandat clair des militants qui ont exercé leur vote au cours des trois derniers jours.

«Voilà longtemps que nous avons eu une confiance aussi solide en notre option, a-t-il déclaré. Chers membres du Parti québécois, vous m'avez confié un mandat clair: faire du Québec un pays.»

M. Péladeau a insisté sur l'importance de rassembler les souverainistes afin de contrer les fédéralistes qui profitent de la division du mouvement.

«Si nous formons l'opposition aujourd'hui, si nous laissons à d'autres le soin de gouverner le pays, si le Parti libéral du Québec est au pouvoir actuellement, force est d'admettre que les tenants du fédéralisme et les partisans du statu quo profitent de nos divisions, a-t-il dit. Il est dans l'intérêt de nous tous d'y mettre fin et de placer l'intérêt supérieur du Québec avant nos ambitions personnelles.»

M. Péladeau a affirmé que la «grande coalition pour l'indépendance doit renaître».

M. Péladeau, député depuis à peine un an, a réussi à être élu chef dès le premier tour de scrutin, succédant ainsi à Pauline Marois.

Ses deux derniers adversaires en lice, Alexandre Cloutier et Martine Ouellet, n'ont pas pu forcer le deuxième tour tant espéré pour contrer M. Péladeau, âgé de 53 ans, qui est demeuré favori dans la course malgré son inexpérience.

M. Cloutier, un avocat de 37 ans qui est député péquiste depuis 2007, a obtenu 29,21 pour cent des appuis, contre 13,21 pour cent pour Mme Ouellet, une ingénieure mécanique de 46 ans à l'Assemblée nationale depuis 2008.

Alors que Mme Ouellet a prévenu qu'il n'y aurait pas de place sur l'échiquier pour un PQ qui irait vers la droite, M. Péladeau a situé son orientation dans la continuité.

«Je veux que le Québec avec le PQ demeure à l'avant-garde et persiste dans le progressisme dans lequel il a toujours été engagé», a-t-il dit.

Lors d'un point de presse qui a suivi, M. Péladeau a répété son engagement à placer son bloc de contrôle d'actions du conglomérat Québecor dans une fiducie.

Le nouveau chef, qui n'a pas spécifié d'échéancier pour compléter cette opération, a toutefois précisé que la nature de ses actifs nécessitera des autorisations d'organismes fédéraux.

«(Étant donné que) la grande majorité des activités de Québecor se situe en télécommunications, en télédistribution et en télédiffusion et que le titulaire d'une licence est nommément désigné, puisqu'il y aura un mandataire ou un fiduciaire, nous devrons obtenir l'autorisation des autorités compétentes, que ce soit Industrie Canada ou le CRTC.»