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samedi, juin 27, 2015

L'Arménie suspend les hausses de tarifs d'électricité pour calmer la grogne

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le samedi 27 juin 2015 à 16h24. Modifié par 98,5 Sports à 17h16.
EREVAN, Arménie ? Le président de l'Arménie a annoncé samedi qu'il suspendait les hausses de tarifs d'électricité afin de calmer la grogne des manifestants, qui bloquent les rues de la capitales depuis six jours consécutifs.
Serzh Sargsyan a indiqué que le gouvernement assumerait les coûts de la hausse jusqu'à la conclusion d'une enquête qui sera menée sur une compagnie d'électricité russe. D'ailleurs, Moscou, qui se préoccupait des soulèvements des derniers jours, semble avoir versé une partie des montants au gouvernement arménien.

Les organisateurs des moyens de pression ont cependant encouragé les manifestants à rester dans les rues jusqu'à ce que l'augmentation soit annulée complètement.

Des milliers de contestataires envahissent l'avenue principale d'Erevan depuis lundi dernier. Ils ont été toujours plus nombreux, atteignant un sommet de 15 000 personnes à un certain moment dans la semaine. Au cours des derniers jours, les manifestations avaient un air de fête alors que les marcheurs — dont plusieurs jeunes — dansaient et entonnaient des chants nationaux.

L'Arménie est un allié de la Russie, qui conserve une base militaire dans l'ancienne république soviétique. Les entreprises russes contrôlent la majorité du pays, dont le secteur de l'énergie, qui serait rongé par la corruption selon les détracteurs du gouvernement.

L'annonce du président Sargsyan survient au lendemain d'une rencontre avec le ministre des Transports russe Maxim Sokolov, qui préside un comité russo-arménien sur l'économie. Lors de la réunion, ils se sont entendus pour lancer un audit sur la compagnie d'électricité russe — mais cela semble avoir laissé les manifestants sur leur faim.

M. Sargsyan a indiqué samedi que la hausse de 17 pour cent était nécessaire pour soutenir le réseau électrique, donc que le gouvernement paierait la différence.

Il a assuré qu'il ne le ferait pas au détriment des versements d'aide sociale — un sujet sensible dans un pays où 3 millions d'Arméniens, ou le tiers de la population, vivent sous le seuil de la pauvreté. Il pigera plutôt dans le budget dédié à la sécurité, a-t-il affirmé.

«Évidemment, il va sans dire que nos problèmes de sécurité sont loin d'être réglés. Or, aujourd'hui, je perçois ce climat de méfiance comme un problème de sécurité, un très grave problème, qui doit être réglé», a-t-il expliqué dans un communiqué.

Au terme de sa rencontre avec le ministre Sokolov, la Russie a d'ailleurs accepté d'offrir 200 millions $ US pour moderniser l'armée du pays.

Les manifestations avaient commencé lundi, alors que quelque 5000 Arméniens ont défilé près du palais présidentiel. Après un affrontement avec les policiers, ils se sont assis dans la rue pour toute la nuit. Aux petites heures du matin, les policiers avaient utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants, qui se sont présentés encore plus nombreux la journée suivante.

Les événements ont aussi fait sensation sur les réseaux sociaux avec le mot-clic #ElectricYerevan.

vendredi, avril 24, 2015

L'Arménie rend hommage aux victimes du génocide

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le vendredi 24 avril 2015 à 5 h 51 HAE  Reuters
Le président russe Vladimir Poutine (troisième à partir de la droite) et le président français François Hollande (droite) sont à Erevan
 Photo :  AP/Alexei Nikolsky
Le président russe Vladimir Poutine (troisième à partir de la droite) et le président français François Hollande (droite) sont à Erevan.
L'Arménie a souligné vendredi le 100e anniversaire du génocide dans lequel des centaines de milliers d'Arméniens ont été tués par les Turcs de l'Empire ottoman.
« La reconnaissance du génocide n'est pas l'hommage rendu par le monde au peuple arménien et à nos martyrs, la reconnaissance du génocide est un triomphe de la conscience humaine et de la justice sur l'intolérance et la haine », a dit dans son discours le président arménien, Serge Sarkissian.
Cent ans après les massacres qui ont fait jusqu'à 1,5 million de morts dans la communauté arménienne, la qualification des événements reste l'objet d'un affrontement entre la Turquie, qui refuse de parler de génocide, et les pays, Arménie en tête, pour lesquels ces massacres constituent le premier génocide du 20e siècle.
La Turquie admet qu'un grand nombre de chrétiens arméniens sont morts dans des affrontements qui ont éclaté en avril 1915, mais conteste qu'ils aient fait des centaines de milliers de morts.
Mercredi, Serge Sarkissian a tendu la main à Ankara, annonçant qu'il était prêt à relancer sans condition la réconciliation avec la Turquie, deux mois après avoir suspendu l'examen parlementaire d'un accord conclu entre les deux voisins.
Plusieurs dizaines de délégations ont assisté à la cérémonie organisée vendredi à Erevan, en présence notamment de François Hollande, de Vladimir Poutine et de leurs homologues chypriote et serbe.
Si le Parlement européen, la France et d'autres pays, dont le Vatican, partagent la position de l'Arménie, d'autres, comme les États-Unis, se gardent d'utiliser ce terme qui hérisse les autorités turques.
Après les déclarations du pape François, qui est devenu le 12 avril le premier chef de l'Église catholique à employer publiquement le terme de « génocide », suivies du vote le mercredi suivant au Parlement européen d'une résolution qualifiant également de génocide le massacre des Arméniens, le président Tayyip Recep Erdogan avait dit qu'il était « hors de question de salir » la Turquie.
Jeudi, le président allemand, Joachim Gauck, a utilisé à son tour le terme de « génocide », longtemps rejeté par le gouvernement allemand. Il a également évoqué une « coresponsabilité », voire une « complicité » de l'Allemagne dans ces massacres.