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lundi, avril 11, 2016

Bernie Sanders mise tout sur la Californie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 9 H 41
Bernie Sanders, lors d'un discours prononcé au Wiltern Theater de Los Angeles le 23 mars.
Bernie Sanders, lors d'un discours prononcé au Wiltern Theater de Los Angeles le 23 mars. 
 
PHOTO : ROBYN BECK

Bernie Sanders a décidé de jouer son va-tout sur la Californie, l'un des États les plus convoités des primaires, pour gagner, à la surprise générale et dans la toute dernière ligne droite, l'investiture du Parti démocrate à l'élection présidentielle américaine du 8 novembre aux dépens de Hillary Clinton.
REUTERS
L'État le plus peuplé des États-Unis votera le 7 juin et il sera l'un des derniers à se prononcer avant la convention démocrate du 25 au 28 juillet à Philadelphie, en Pennsylvanie.
Le sénateur du Vermont prévoit de grands rassemblements et l'achat de nombreuses publicités en trois langues à la radio, à la télévision et sur internet, dit-on dans son entourage. Les sommes dépensées pour la campagne en Californie seront « beaucoup plus élevées » que dans les autres États, ajoute-t-on.
« Je crois qu'ils se bercent d'illusions s'ils pensent avoir encore une chance », prévient pourtant Steve Schale, un stratège basé en Floride, à propos de la candidature de Bernie Sanders.
Hillary Clinton peut compter sur la Californie comme une source sûre de financement de sa campagne et les enquêtes lui donnent dans cet État jusqu'à 14 points de pourcentage d'avance sur son rival.
À rebours des sondages d'opinion et des commentaires d'experts, l'équipe Sanders mise sur une victoire triomphale, avec dix points d'avance, afin de priver l'ex-secrétaire d'État des 2383 délégués nécessaires à la nomination.
Pour l'heure, Clinton compte 1287 délégués contre 1037 pour Sanders. La Californie attribue 475 délégués, proportionnellement au résultat de la primaire.
Le but est de contraindre le Parti démocrate à organiser une « convention négociée » où Bernie Sanders tentera de rallier sous son nom les voix des « super-délégués », qui sont libres de soutenir qui bon leur semble et sont pour l'instant majoritairement favorables à Hillary Clinton.
Labourer le terrain
Dans un sondage Field Poll paru vendredi, Hillary Clinton ne menait plus que de six points sur Sanders en Californie, alors que son avance était supérieure à dix points en début d'année.
Bernie Sanders a remporté sept des huit derniers États où avaient lieu des primaires ou caucus mais les prochaines échéances, comme l'État de New York le 19 avril, État dont Hillary Clinton fut la sénatrice, s'annoncent plus difficiles.
« Avec la Californie, on va faire que ce que (Sanders) adore: labourer le terrain », déclare Tad Devine, conseiller du sénateur new-yorkais de 74 ans.
Cela signifie deux ou trois grands rassemblements par jour pendant des semaines, un programme chargé qui pourrait être mis en branle dès la fin avril, précise-t-il.
L'équipe de campagne de Hillary Clinton se prépare déjà à l'affrontement.
« Nous nous battrons pour chaque vote en expliquant aux Californiens pourquoi Hillary Clinton est la seule candidate en lice qui brisera les barrières freinant les individus et
apportera de vrais résultats », promet Amanda Renteria, directrice politique nationale de Hillary for America, dans un communiqué.
« En vue de la primaire du 7 juin, nos bénévoles et nos soutiens vont faire du porte-à-porte et décrocher leur téléphone pour faire part à leurs amis, leur famille, leurs voisins, des projets de Hillary Clinton pour créer plus d'emplois bien payés en Californie, protéger nos rues de la violence des armes à feu, protéger notre environnement, réformer notre système d'immigration et garantir à tous les Californiens l'accès à une bonne éducation et à un système de santé abordable et de qualité. »
Publicités en espagnol et vietnamien
L'un des objectifs avoués de Bernie Sanders est d'effacer l'avantage dont Hillary Clinton dispose aujourd'hui auprès des minorités.
« Nous prévoyons des publicités en espagnol », annonce le directeur de campagne Jeff Weaver. Des publicités en vietnamien sont également envisagées, ajoute Tad Devine, dans le but de toucher à la fois les communautés hispanique et asiatique.
Jeff Weaver compare la Californie au Michigan, où Bernie Sanders a remporté une victoire surprise début mars après avoir diffusé des publicités en arabe, dans un État à forte concentration de musulmans.
L'équipe Sanders n'a pas encore fixé de budget pour la Californie, mais étant donné la taille de l'État, ce sera « beaucoup plus onéreux que dans les autres États », ajoute le
directeur de campagne.
Jusqu'ici, Bernie Sanders a levé en Californie près de 9,8 millions de dollars auprès de plus de 26 000 donateurs, plus que dans n'importe quel autre État, selon une analyse des chiffres de campagne effectuée par Reuters.
Hillary Clinton y a récolté près de 26,7 millions de dollars entre son entrée en lice en 2015 et la fin du mois de février, selon les documents déposés auprès de la commission électorale fédérale.

vendredi, février 05, 2016

Passe d'armes entre Clinton et Sanders avant le New Hampshire

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le vendredi 5 février 2016 à 3 h 27 HNE
Bernie Sanders et Hillary Clinton débattent à l'Université du New Hampshire, le 4 février 2016.
Bernie Sanders et Hillary Clinton débattent à l'Université du New Hampshire, le 4 février 2016. 
Photo :  Mike Segar / Reuters

À cinq jours de la primaire du New Hampshire, Hillary Clinton et Bernie Sanders se sont affrontés jeudi dans un débat d'une intensité inédite depuis le début de la course à l'investiture démocrate.
Le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, devance Hillary Clinton dans les intentions de vote en vue de cette primaire démocrate, ce qui a semblé donner un regain d'énergie à l'ex-première dame, en tête des intentions de vote nationales.
Lors de ce face-à-face, le premier depuis le retrait de Martin O'Malley, les deux candidats se sont efforcés de marquer leur différence, Sanders accusant sa rivale de représenter l'élite américaine, tandis qu'il se drapait dans l'habit du « salarié américain ordinaire ». Et il n'a pas manqué de souligner que la campagne de Clinton a reçu de nombreux dons en provenance de grandes institutions de Wall Street.
L'ancienne secrétaire d'État a jugé « assez amusant » d'être qualifiée de candidate de « l'establishment » alors qu'elle est la première femme à solliciter un mandat présidentiel aux États-Unis.
Les candidats ont tour à tour tenté de s'afficher comme le plus progressiste. Alors que Sanders expliquait que son élection provoquerait une « révolution politique », Clinton a remis en question sa capacité à gouverner avec un Congrès dominé par les républicains.
« Un progressiste est quelqu'un qui réalise des progrès », a-t-elle dit, extirpant des archives les choix effectués par Sanders lorsqu'il était sénateur. Ce dernier a notamment voté en 1993 contre la loi Brady, un texte instaurant un système strict de vérifications individuelles pour l'achat d'armes à feu.
Il a également apporté son soutien en 2005 à une loi mettant les fabricants d'armes à feu et leurs distributeurs à l'abri de poursuites judiciaires.
« Si vous voulez coller des étiquettes, je ne pense pas qu'il était particulièrement progressiste d'avoir, à cinq reprises, voté contre la loi Brady, a-t-elle lancé. Je ne pense pas qu'il était progressiste d'offrir une immunité aux fabricants et aux vendeurs d'armes. »
Sanders a de son côté rappelé que Clinton a voté en 2002 pour l'intervention américaine en Irak qui a, selon lui, contribué à l'essor du groupe armé État islamique.
« Bon, nous n'étions pas d'accord », a concédé Clinton avant d'expliquer qu'il était préférable de réfléchir au combat contre l'État islamique plutôt que se pencher sur ses choix passés.

mercredi, octobre 14, 2015

Premier face à face entre Hillary Clinton et Bernie Sanders

http://fr.canoe.ca/infos/

Premier face à face entre Hillary Clinton et Bernie Sanders
 Hillary Clinton, Bernie Sanders,

Sara Puig et Jérôme Cartillier

Dernière mise à jour: 13-10-2015 | 22h57
LAS VEGAS, États-Unis - Hillary Clinton a retrouvé mardi dans un hôtel-casino de Las Vegas son principal rival, le sénateur Bernie Sanders, pour le premier débat démocrate qui a débuté sur une dénonciation quasi-unanime des inégalités qui minent la société américaine.
«Les riches payent trop peu et la classe moyenne paye trop», a lancé d'entrée l'ancienne secrétaire d'État qui espère devenir la première femme de l'histoire des États-Unis à accéder à la Maison Blanche.
Placée au centre, en raison de sa place dans les sondages, Mme Clinton a promis de se battre pour réduire les inégalités de toutes sortes et pour que les pères puissent «enfin» dire à leur fille: «Toi aussi, tu pourras être présidente quand tu seras grande».
Installé sur sa droite, le sénateur du Vermont Bernie Sanders, a énuméré sur un ton très offensif la «série de crises sans précédent» auxquelles son pays est confronté. «Notre système de financement électoral est corrompu et affaiblit la démocratie américaine», a-t-il lancé, appelant à ne pas laisser le pays aux mains d'une «poignée de milliardaires».
L'ombre du vice-président Joe Biden, 72 ans, qui hésite à se lancer dans la course pour la troisième fois, plane sur cette rencontre qui doit aider les électeurs démocrates à choisir leur candidat pour l'élection présidentielle de novembre 2016.
Martin O'Malley, ancien gouverneur du Maryland, l'ex-gouverneur et sénateur du Rhode Island Lincoln Chafee et l'ancien sénateur de Virginie Jim Webb, qui plafonnent à moins d'1% d'intentions de vote, avaient pris place aux côtés des deux favoris.
Judy Lerma, infirmière, est venue de San Antonio (Texas) pour soutenir «Bernie», persuadée que son candidat «va battre Hillary» car «il va parler des vrais problèmes: le climat, la santé, le salaire minimum».
Le débat, qui ne devrait pas exposer de véritables fractures idéologiques, s'annonce plus feutré que ceux du camp républicain, dopés par la présence de Donald Trump. 
Le milliardaire, qui a largement contribué à des records d'audience historiques (24 millions de téléspectateurs pour Fox News en août, 23 millions pour CNN en septembre), a déjà ironisé sur ce rendez-vous qui s'annonce «très ennuyeux». Il a cependant promis d'en faire un compte-rendu en direct, à sa façon, sur Twitter.
«Ravie que vous regardiez. Ca va être "énorme"», a répondu Hillary Clinton avant le débat, se moquant de ce tic de langage du magnat de l'immobilier dont l'un des hôtels est situé à moins de 800 mètres du Wynn Hotel où a lieu le débat.
Pour l'ancienne chef de la diplomatie américaine, 67 ans, l'objectif est de convaincre qu'elle reste la plus crédible pour offrir aux démocrates un troisième mandat de suite à la Maison Blanche, du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale.

«INÉGALITÉS CRIANTES»

Pour Bernie Sanders, 74 ans, qui se décrit comme un démocrate socialiste, l'enjeu est de prouver qu'après avoir fait irruption sur la scène nationale où personne ne l'attendait, il n'est pas seulement un agitateur d'idées, pourfendeur des élites et de la finance, mais a aussi les épaules pour endosser les habits présidentiels.
Selon le dernier sondage CBS, Hillary Clinton recueille 46% des intentions de vote contre 27% pour l'élu du Vermont.
Si les deux candidats sont désormais sur la même ligne concernant plusieurs dossiers emblématiques, la position d'Hillary Clinton est moins confortable.
L'ancienne première dame vient ainsi d'annoncer son opposition à l'accord de libre-échange conclu il y a quelques jours entre les États-Unis et 11 pays riverains du Pacifique. Si ce choix a été salué par les syndicats, ce volte-face a surpris, tant elle avait défendu avec ardeur l'intérêt économique du projet lorsqu'elle était à la tête de diplomatie américaine.
L'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley, qui est à 52 ans, de loin, le plus jeune candidat en lice, rappelle inlassablement que l'histoire est pleine d'élections dans lesquelles le «favori incontournable» a fini par s'incliner. Et espère bien profiter du rendez-vous de Las Vegas pour marquer des points. 
Mais, à 391 jours de l'élection présidentielle, les conservateurs savent que leur adversaire le plus redoutable reste Hillary Clinton, et la machine républicaine est quasi-entièrement tournée contre elle.
L'affaire de la messagerie privée de l'ex-secrétaire d'État, préférée au compte gouvernemental, est qualifiée d'affaire d'État par les républicains. «Hillary Clinton est dans les cordes», a persiflé Sean Spicer, stratège en chef du parti.
Barack Obama a prévu de regarder le débat démocrate... mais pas dans son intégralité. «Il y a un bon match de baseball ce soir, je ne serais pas surpris qu'il fasse un peu de zapping», a prévenu son porte-parole, Josh Earnest.
AUSSI SUR CANOE.CA

mardi, octobre 13, 2015

Premier débat démocrate: Hillary croise le fer avec Bernie

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 13 octobre 2015 à 09h22 | Mis à jour à 09h22
Les deux candidats démocrates favoris ont des styles... (PHOTOS REUTERS ET AP)
PHOTOS REUTERS ET AP

Les deux candidats démocrates favoris ont des styles bien différents. Bernie Sanders carbure à l'authenticité et se présente parfois avec les cheveux en bataille et la chemise débraillée. Tout le contraire d'Hillary Clinton, chez qui tout semble calculé, soigné et prévisible. Un style qui explique en partie pourquoi une majorité d'Américains doutent de sa sincérité, selon les sondages des derniers mois.

RICHARD HÉTU
collaboration spéciale
La Presse
(NEW YORK) Ils ne tenteront sans doute pas de rivaliser avec Donald Trump au chapitre des insultes. Mais Hillary Clinton et son principal adversaire démocrate, Bernie Sanders, pourront pour la première fois marquer leurs différences devant un large auditoire, ce soir à Las Vegas, à l'occasion du premier débat télévisé entre cinq candidats déclarés à la primaire de leur parti. Voici cinq différences à retenir entre ceux que leurs partisans appellent simplement Hillary et Bernie.
Armes à feu
La tuerie en Oregon aura permis à Hillary Clinton de se positionner à la gauche de Bernie Sanders sur au moins un sujet: les armes à feu. L'ancienne secrétaire d'État a notamment proposé un projet de loi permettant aux familles de victimes d'une tuerie de poursuivre les fabricants d'armes et de munitions. Le sénateur du Vermont a déjà voté contre un tel projet de loi. Représentant un État permissif en matière de détention d'armes à feu, il s'est également opposé en 1993 à la loi Brady, qui a mis en place un système de vérifications lors de l'achat d'une arme de poing.
Partenariat transpacifique
Les négociateurs du traité de libre-échange transpacifique venaient à peine d'annoncer la conclusion d'un accord entre les 12 pays participants que Bernie Sanders le qualifiait déjà de «désastre». «Wall Street et les autres grandes entreprises ont encore gagné», a-t-il dénoncé en promettant de se battre pour stopper l'entente au Congrès. Hillary Clinton s'est montrée plus circonspecte et a attendu trois jours avant d'exprimer son opposition à un accord dont elle avait vanté les prémisses en tant que secrétaire d'État. La formulation de cette opposition laisse entrevoir la possibilité d'un autre revirement: «En date d'aujourd'hui, je ne suis pas en faveur de ce que j'ai appris.»
Politique étrangère
À l'avant-veille du débat démocrate, Bernie Sanders a rappelé dans un communiqué son vote de 2002 contre la guerre en Irak. Ce soir, le sénateur du Vermont reviendra sans doute sur ce sujet qui a contribué à la défaite d'Hillary Clinton en 2008 contre Barack Obama. En 2014, l'ancienne secrétaire d'État a fini par admettre qu'elle avait eu tort de suivre George W. Bush en Irak. Hillary et Bernie devraient également débattre de la Syrie d'aujourd'hui. La première a appelé à une zone d'exclusion aérienne sur la Syrie «pour tenter d'arrêter le carnage [...] depuis les airs». Le second s'y oppose, craignant un engrenage militaire.
Banques
Contrairement à Bernie Sanders, Hillary Clinton ne préconise pas le retour du «Glass-Stegall Act» de 1933, qui imposait une stricte séparation des activités de banque de dépôt et de banque d'investissement. Selon certains critiques, l'abrogation de cette loi en 1993 a contribué à la crise financière de 2008. En revanche, la candidate démocrate a présenté la semaine dernière un plan pour «mettre fin aux abus» de Wall Street. Son programme prévoit notamment le démantèlement des banques jugées trop importantes pour faire faillite et un meilleur contrôle du système bancaire parallèle. Cela dit, Sanders ne devrait pas manquer de rappeler ses affinités avec Wall Street.
Style
Le débat pourrait mettre en lumière une des plus grandes différences entre les deux principaux candidats démocrates à la présidentielle: leur style. Chez Hillary Clinton, tout semble calculé, soigné, prévisible. Ce style explique en partie pourquoi une majorité d'Américains doutent de sa sincérité, selon les sondages des derniers mois. À l'opposé, Bernie Sanders carbure à l'authenticité. Il se présente parfois devant ses partisans avec les cheveux en bataille et la chemise débraillée. Et son discours n'a pas dévié d'un iota depuis son entrée en politique, il y a 40 ans. Le contraste pourrait être frappant ce soir à Las Vegas.

LES FAVORIS CHEZ LES DÉMOCRATES

> Hillary Clinton: 42%
> Bernie Sanders: 25,4%
> Joe Biden: 18,6%**
> Jim Webb: 0,9%
> Martin O'Malley: 0,6%
* Selon la moyenne des sondages nationaux établie par Real Clear Politics
** Candidat non déclaré