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jeudi, mai 26, 2016

Une coalition d'indépendantistes appuie Martine Ouellet

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Publié le 25 mai 2016 à 23h16 | Mis à jour le 25 mai 2016 à 23h16
La député du PQ Martine Ouellet n'est toujours... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
La député du PQ Martine Ouellet n'est toujours pas candidate à la direction du parti.

La Presse Canadienne
Plus de 50 souverainistes de la base se sont unis pour former la Coalition pour un engagement indépendantiste clair, un groupe qui a d'ores et déjà décidé de se ranger derrière Martine Ouellet et ce, même si la principale intéressée n'a toujours pas annoncé officiellement son intention de briguer la direction du Parti québécois (PQ).
Ils ont choisi d'offrir collectivement leur appui à Mme Ouellet, car ils éprouvent une certaine déception à l'égard des aspirants-chefs péquistes Jean-François Lisée, Alexandre Cloutier et Véronique Hivon.
Dans une lettre ouverte, ils reprochent au premier d'entre eux son attentisme alors qu'ils accusent les deux autres candidats de maintenir «le sempiternel flou référendaire».
Or, selon les signataires de la missive, il importe de respecter l'intelligence des électeurs en leur «parlant clairement».
D'après eux, il faut que les principaux ténors péquistes s'abstiennent dorénavant de «traiter l'indépendance comme une patate chaude» et qu'ils cessent de s'employer à convaincre les citoyens de l'impossibilité de réaliser ce projet.
S'il faut en croire le porte-parole de la Coalition, Nic Payne, Martine Ouellet a fait la démonstration qu'elle n'adopterait pas de tels comportements si elle devait prendre la tête de sa formation politique et ce, pour une raison fort simple.
«Elle en est arrivée à la conclusion que cette période pendant laquelle le Parti québécois a été très hésitant sur son option fondamentale et n'a pas vraiment présenté de projet clair aux électeurs n'a pas été productive ni pour l'idée de l'indépendance ni pour le PQ», a-t-il expliqué en entrevue à La Presse Canadienne.
À son avis, dans l'éventualité où la députée de Vachon devenait la chef péquiste, elle ne véhiculerait certainement pas un discours défaitiste trop souvent entendu.
Il a rappelé que, par le passé, les personnes intéressées à prendre les rênes du Parti québécois ont régulièrement fait valoir par opportunisme politique «que le fruit n'était pas mûr et que ce n'était pas le temps de parler» de souveraineté.
Aux yeux de M. Payne, le fait d'adopter une telle position était un non-sens.
«C'est comme si au Parti vert, on disait: »on n'est pas certain finalement qu'on veut s'occuper de l'environnement parce que peut-être que les gens ne sont pas prêts à ça» ou c'est comme si au Parti libéral, on affirmait «on va peut-être attendre un peu avant de promouvoir l'unité canadienne puisqu'on pense qu'il y a des choses plus importantes à faire»», a-t-il lancé mi-figue, mi-raisin.
Nic Payne a poursuivi en laissant entendre que les membres du PQ ne se rendraient vraiment pas service en se dotant d'un ou d'une chef qui tergiverserait sur l'enjeu de la question nationale.
«Il n'y a pas de plus belle victoire pour les gens qui sont contre l'indépendance du Québec et pour le statu quo que de voir les indépendantistes eux-mêmes hésiter par rapport à leur projet pour se mettre plutôt à la poursuite du pouvoir provincial», a-t-il conclu.

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