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Daniel Thibeault analyse le discours d'adieu de Stephen Harper
Stephen Harper est sorti de son mutisme, jeudi, lors de la première soirée du congrès national du Parti conservateur du Canada (PCC), à Vancouver, en Colombie-Britannique.
L'ancien premier ministre, qui s'était fait extrêmement discret depuis le cuisant revers électoral de sa formation politique en octobre dernier, a prononcé un discours à cette occasion.
Lors de cette allocution, celui qui n'est désormais plus qu'un simple député a d'abord soutenu, mi-figue mi-raisin, qu'il appréciait le fait de ne plus être le centre de l'attention.
M. Harper est ensuite revenu sur la défaite subie par le PCC, à l'automne 2015, en reconnaissant sans grande surprise que les résultats du scrutin n'avaient pas été à la hauteur de ses attentes.
Du même souffle, il s'est empressé de mentionner que les conservateurs sont demeurés « forts et unis », même s'ils ont été contraints de céder les banquettes gouvernementales aux libéraux.
Stephen Harper a également rappelé qu'avant cet épisode peu glorieux, le Parti conservateur du Canada avait connu « un succès remarquable » pendant pratiquement une décennie.
Il en a profité pour faire allusion à ce qu'il considère comme étant les grandes réalisations des gouvernements successifs qu'il a dirigés.
M. Harper a alors notamment traité des avancées enregistrées en lien avec l'imposition des particuliers, avec le financement des projets d'infrastructure et avec la lutte au crime.
Un mot sur le Québec
L'ex-premier ministre a ensuite affirmé que, pendant ses années au pouvoir, l'unité nationale était devenue plus solide en raison de ce qu'il a qualifié de « déclin du séparatisme ».
Le politicien albertain a souligné que, durant son règne, le mouvement conservateur a fait des « pas de géant » dans la Belle Province et qu'il a désormais une base solide au coeur même de la « grande nation québécoise ».
Par ailleurs, il a salué ses collègues de la Chambre des communes et il n'a pas tari d'éloges à leur endroit.
Stephen Harper a entre autres indiqué qu'il avait été privilégié de mener des hommes et des femmes « talentueux, loyaux, travaillants et efficaces ».
« Je veux remercier chacun d'entre vous ainsi que vos familles pour votre dévouement, pour votre énergie, pour tous les soupers de famille manqués et les autres sacrifices que vous avez effectués », a-t-il déclaré.
Il a aussi tenu à rendre hommage à ses proches qui ont, selon ses dires, payé le « gros prix » pour qu'il puisse consacrer un large pan de sa vie professionnelle à « faire du Canada un meilleur endroit où vivre ».
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