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Publié le 30 mai 2016 à 18h55 | Mis à jour le 30 mai 2016 à 20h27
Pierre Karl Péladeau et Martine Ouellet lors d'un débat des candidats à la direction du PQ, en mars 2015.
Publié le 30 mai 2016 à 18h55 | Mis à jour le 30 mai 2016 à 20h27
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ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
Québec
La Presse Canadienne
Québec
La candidate à la course à la direction du Parti québécois, Martine Ouellet, estime qu'elle est la mieux placée pour poursuivre l'héritage laissé par Pierre Karl Péladeau.
Après avoir fait un rapprochement entre les ambitions souverainistes de M. Péladeau et les siennes, la semaine dernière, Mme Ouellet a étayé sa thèse, lundi.
Dans une entrevue à La Presse Canadienne, la candidate, qui a promis un référendum dans le premier mandat d'un gouvernement péquiste, s'est réclamée de l'héritage de M. Péladeau sur les thèmes de l'économie, de la convergence souverainiste et de la nécessité de réformer le PQ.
«Je considère que je suis la mieux positionnée étant donné mon engagement clair à réaliser l'indépendance dans un premier mandat», a-t-elle dit.
Mme Ouellet a reconnu certaines divergences avec M. Péladeau, notamment sur l'exploitation pétrolière sur l'île d'Anticosti.
La candidate a également reconnu qu'elle a exprimé depuis plus longtemps que l'ex-chef péquiste des positions sociales-démocrates.
Mme Ouellet revendique tout de même l'héritage de M. Péladeau, en refusant cependant l'étiquette d'héritière de l'ex-chef péquiste, qui a démissionné au début du mois de mai.
«Ce n'est pas à moi à me définir ou non comme héritière, mais je souhaite poursuivre son héritage, ce n'est pas tout à fait pareil», a-t-elle dit.
Mme Ouellet, qui ne compte aucun appui parmi ses collègues du caucus péquiste, a déclaré que la popularité de M. Péladeau n'était pas un facteur dans le rapprochement qu'elle établit.
«Ce n'est pas une question de popularité, c'est une question de pertinence des réformes et des approches qu'il a apportées», a-t-elle dit.
Même si M. Péladeau ne s'est jamais engagé à organiser un référendum sur la souveraineté dans un premier mandat, Mme Ouellet croit que son intention était de procéder le plus rapidement possible.
«Ce sera à M. Péladeau à le préciser, mais moi, je pense que son engagement à faire du Québec un pays, c'était sa première et probablement sa seule motivation pour venir au PQ et en politique», a-t-elle dit.
M. Péladeau avait promis de prendre une décision sur le moment d'un éventuel référendum, quelques mois avant la prochaine élection, une position plus proche de celles défendues par deux autres candidats, Alexandre Cloutier et Véronique Hivon.
Mme Ouellet a fait un rapprochement entre ses préoccupations et celle de M. Péladeau sur le nationalisme économique, le maintien des sièges sociaux et l'achat local, pour la création d'emploi.
La candidate revendique également l'héritage de l'actionnaire de contrôle de Québecor dans sa préoccupation à réformer le PQ en accentuant sa présence sur le terrain.
Finalement, Mme Ouellet s'associe au constat de M. Péladeau que le PQ n'a pas «le monopole» de l'option souverainiste, qui est partagée par d'autres partis.
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