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Publié par Associated Press le samedi 28 novembre 2015 à 20h12. Modifié par Jacques Thériault à 20h21.
YAOUNDE, Cameroun - Deux adolescentes se sont fait exploser dans le nord du Cameroun, samedi, tuant au moins cinq personnes et en blessant 12 autres, selon un responsable militaire.
Le colonel Jacob Kodji, qui dirige les troupes camerounaises qui combattent le groupe extrémiste Boko Haram, a indiqué que les deux kamikazes avaient pris pour cibles une famille et un magasin situé dans la ville de Dabanga près de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria.
Il a ajouté que les adolescentes étaient des Nigérianes qui sont arrivées au Cameroun en tant que réfugiées. Le Cameroun a déjà expulsé des milliers de réfugiés.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Elle porte toutefois la signature de Boko Haram qui multiplie les attentats au Cameroun, au Chad et au Niger, des pays qui participent militairement à une force régionale qui lutte contre les extrémistes.
Samedi, Boko Haram a revendiqué la responsabilité d'un attentat-suicide perpétré la veille lors d'une procession de centaines de musulmans chiites à Kano au Nigeria. Au moins 22 personnes sont mortes dans l'explosion.
Le groupe terroriste a publié une photo de l'auteur de l'attaque sur les réseaux sociaux et l'a identifié comme étant Abu Suleiman al-Ansari.
Boko Haram n'a pas mentionné l'existence d'un deuxième terroriste que les chiites disent avoir capturé avant qu'il ne déclenche sa ceinture d'explosifs. Un homme qui participait à la procession, Muhammadu Turi, a affirmé que le suspect était interrogé et qu'il dévoilait des «informations vitales».
Le commissaire de police de Kano, Muhammadu Katsina, a dit ne détenir aucune information relativement à ce deuxième assaillant.
Boko Haram a fait quelque 20 000 victimes au cours des six dernières années en Afrique de l'Ouest. L'organisation a été critiquée par d'autres groupes extrémistes, notamment Al-Qaïda, parce qu'elle tue beaucoup de musulmans. En mars, Boko Haram a prêté allégeance au groupe armé État islamique.
Il a ajouté que les adolescentes étaient des Nigérianes qui sont arrivées au Cameroun en tant que réfugiées. Le Cameroun a déjà expulsé des milliers de réfugiés.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Elle porte toutefois la signature de Boko Haram qui multiplie les attentats au Cameroun, au Chad et au Niger, des pays qui participent militairement à une force régionale qui lutte contre les extrémistes.
Samedi, Boko Haram a revendiqué la responsabilité d'un attentat-suicide perpétré la veille lors d'une procession de centaines de musulmans chiites à Kano au Nigeria. Au moins 22 personnes sont mortes dans l'explosion.
Le groupe terroriste a publié une photo de l'auteur de l'attaque sur les réseaux sociaux et l'a identifié comme étant Abu Suleiman al-Ansari.
Boko Haram n'a pas mentionné l'existence d'un deuxième terroriste que les chiites disent avoir capturé avant qu'il ne déclenche sa ceinture d'explosifs. Un homme qui participait à la procession, Muhammadu Turi, a affirmé que le suspect était interrogé et qu'il dévoilait des «informations vitales».
Le commissaire de police de Kano, Muhammadu Katsina, a dit ne détenir aucune information relativement à ce deuxième assaillant.
Boko Haram a fait quelque 20 000 victimes au cours des six dernières années en Afrique de l'Ouest. L'organisation a été critiquée par d'autres groupes extrémistes, notamment Al-Qaïda, parce qu'elle tue beaucoup de musulmans. En mars, Boko Haram a prêté allégeance au groupe armé État islamique.