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mercredi, août 05, 2015

Procès Sharcq: abandon des accusations contre Christian Ménard

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 04 août 2015 à 20h03. Modifié par Jean-François Cyr le mercredi 05 août 2015
Procès Sharcq: abandon des accusations contre Christian Ménard
MONTRÉAL - Des accusations ont été abandonnées dans le cadre du procès SharQc, a rapporté Radio-Canada, mardi soir.

La Couronne laissé tomber les accusations de complot pour meurtre et de meurtre prémédité pesant contre Christian Ménard.
Le procureur en chef n'a pas dévoilé les raisons qui ont poussé à cette décision, indique la société d'État.

Ce retrait des accusations contre Christian Ménard signifie qu'il ne reste plus que cinq accusés dans ce qui s'annonçait comme un méga-procès.

Le procès devait s'amorcer devant jury, lundi, au Centre judiciaire Gouin, à Montréal. Le report s'explique par le désistement d'un des jurés, pour raisons professionnelles.

Un autre accusé avait plaidé coupable lundi matin à l'accusation de complot pour meurtres. Emery Martin, qui ne faisait pas face à d'autres accusations que celle-là, a été retourné derrière les barreaux en attendant le prononcé de sa peine vendredi prochain.

Vendredi dernier, deux motards avaient plaidé coupable à la même accusation de complot pour meurtres, mais il s'agissait d'accusations réduites dans leur cas. François Goupil, 45 ans, du chapitre de Québec, faisait face à sept accusations de meurtre prémédité, alors que Louis Ruel, 51 ans, du chapitre de Sherbrooke, était accusé de quatre meurtres prémédités.

Deux accusés anglophones subiront un procès séparé dans leur langue à compter de janvier 2016, soit près de sept ans après la rafle.

L'opération SharQc, menée en avril 2009, avait permis de porter des accusations contre plus de 156 personnes, dont 111 membres en règle de la bande de motards. Jusqu'ici, 105 accusés ont évité un procès en plaidant coupable.

En mai 2011, le juge Brunton avait ordonné la remise en liberté de 31 autres accusés en raison de délais déraisonnables, décision qui avait été maintenue en avril 2013 par la Cour d'appel, puis par la Cour suprême en janvier 2014. Un autre accusé a été remis en liberté à la suite d'un abandon des procédures.

Huit des accusés sont toujours en cavale et trois autres sont décédés.