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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 10 juillet 2015 à 13h14.
QUÉBEC — Ottawa répond à la première d'une longue liste de demandes électorales du maire Régis Labeaume. Le projet Beauport 2020, projet d'expansion du Port de Québec, recevra 60 millions $ du Fonds Chantiers Canada.
Tout en applaudissant l'annonce, le maire Labeaume s'est empressé de rappeler ses autres demandes, faites au début du mois dernier.
«Nos quatre priorités régionales dans le cadre de la campagne électorale à venir... Je vous les rappelle pour être sûr qu'on se comprend bien», a lancé le maire au ministre fédéral Denis Lebel présent à ses côtés, avant de citer les projets de l'aéroport de Québec, de l'Université Laval et de l'Institut national d'optique. La commande totale dépasse les 200 millions $.
Le ministre conservateur souriait en entendant le maire vanter sa capacité d'écoute et sa disponibilité.
Mais en point de presse après l'annonce, il s'est défendu d'agir pour s'attirer des votes. «Le programme qui nous permet d'être ici au port a été lancé le premier avril dernier. Un an pour livrer ce dossier-là, c'est tout à fait normal. Donc vous allez me revoir cet été, un peu partout au Québec, dans différentes annonces et on va toujours me dire que c'est en fonction des élections», a noté le ministre.
Le projet Beauport 2020 doit prolonger la ligne de quai de 610 mètres, augmenter la superficie en arrière-quai de 18,5 hectares, le tout dans le but d'accueillir de plus gros navires. Le projet doublera aussi la taille de la plage de la Baie de Beauport. Le coût total de ce chantier est de 190 millions $.
La construction débutera une fois l'évaluation environnementale fédérale complétée. Il n'y aura pas d'évaluation provinciale. Querelle de juridiction de laquelle le maire Labeaume refuse de se mêler.
Quant à ceux qui s'inquiètent de voir s'installer un terminal pétrolier avec ce projet, le PDG du Port de Québec, Mario Girard, a tenu à les rassurer. «Il n'y a aucune discussion avec TransCanada. De toute façon, même s'il y en avait, le projet de 18,5 hectares qu'on annonce ce matin ne correspondrait pas au descriptif technique nécessaire pour accueillir le terminal pétrolier de TransCanada pipeline», a insisté M. Girard.
«Nos quatre priorités régionales dans le cadre de la campagne électorale à venir... Je vous les rappelle pour être sûr qu'on se comprend bien», a lancé le maire au ministre fédéral Denis Lebel présent à ses côtés, avant de citer les projets de l'aéroport de Québec, de l'Université Laval et de l'Institut national d'optique. La commande totale dépasse les 200 millions $.
Le ministre conservateur souriait en entendant le maire vanter sa capacité d'écoute et sa disponibilité.
Mais en point de presse après l'annonce, il s'est défendu d'agir pour s'attirer des votes. «Le programme qui nous permet d'être ici au port a été lancé le premier avril dernier. Un an pour livrer ce dossier-là, c'est tout à fait normal. Donc vous allez me revoir cet été, un peu partout au Québec, dans différentes annonces et on va toujours me dire que c'est en fonction des élections», a noté le ministre.
Le projet Beauport 2020 doit prolonger la ligne de quai de 610 mètres, augmenter la superficie en arrière-quai de 18,5 hectares, le tout dans le but d'accueillir de plus gros navires. Le projet doublera aussi la taille de la plage de la Baie de Beauport. Le coût total de ce chantier est de 190 millions $.
La construction débutera une fois l'évaluation environnementale fédérale complétée. Il n'y aura pas d'évaluation provinciale. Querelle de juridiction de laquelle le maire Labeaume refuse de se mêler.
Quant à ceux qui s'inquiètent de voir s'installer un terminal pétrolier avec ce projet, le PDG du Port de Québec, Mario Girard, a tenu à les rassurer. «Il n'y a aucune discussion avec TransCanada. De toute façon, même s'il y en avait, le projet de 18,5 hectares qu'on annonce ce matin ne correspondrait pas au descriptif technique nécessaire pour accueillir le terminal pétrolier de TransCanada pipeline», a insisté M. Girard.