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Publié par La Presse Canadienne le lundi 18 mai 2015 à 21h49. Modifié par Charles Payette le mardi 19 mai 2015
Pierre Karl Péladeau |
MONTRÉAL - Le nouveau chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau tend la main aux souverainistes de toutes les allégeances pour qu'ils se joignent au Parti québécois. «Il faut engager le dialogue et c'est bien l'intention que j'ai et je le ferai dans les semaines et les mois qui viennent», a promis M. Péladeau.
Les commentaires de Pierre Karl Péladeau.
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Le nouveau chef était de passage à un événement organisé par le Rassemblement pour le pays, dans une salle de Montréal.
M. Péladeau a appelé les électeurs de Québec solidaire et d'Option nationale, notamment, à s'unir sous la même bannière pour la cause de l'indépendance. «L'indépendance doit être l'objectif qui nous rapproche et qui nous rassemble. Dans ce sens-là, tous les projets de société lorsque nous allons avoir un État seront nettement plus faciles à réaliser», a-t-il affirmé.
Le chef péquiste s'est d'ailleurs engagé aussi dans les prochaines semaines et les prochains mois à mettre en place un institut de recherche sur l'indépendance, ce qu'il avait promis pendant la course à la direction du parti.
La prédécesseure de M. Péladeau et ancienne première ministre Pauline Marois, qui était aussi présente à l'événement a affirmé que les militants avaient fait un «choix judicieux» en élisant leur nouveau chef, a-t-elle dit lors d'une brève rencontre avec les journalistes.
«Pierre Karl Péladeau aime profondément le Québec. C'est un très grand leader. Il connaît le Québec dans toutes ses dimensions. Je suis persuadée qu'il saura rassembler les troupes pour aller vers la réalisation de notre projet de pays (...) C'est unis que l'on va atteindre notre objectif», a-t-elle expliqué.
Mme Marois a d'ailleurs indiqué qu'elle serait volontiers «aux côtés» de son nouveau chef «dans la mesure de (ses) moyens» pour aider le parti qu'elle a dirigé pendant près de sept ans.
Un autre ancien chef du PQ, Bernard Landry a répété sa fameuse expression«la patrie avant le parti» pour encourager les dirigeants de Québec solidaire et d'Option nationale à se joindre au Parti québécois pour poursuivre le «projet noble» de la souveraineté.
«M. Péladeau doit aussi poser des gestes d'accueil et de convergence (...) Ça peut être important, le parti, mais la cause nationale du Québec domine tout ça. Quand on aura tous les pouvoirs, on pourra permettre à tous les partis de réaliser leurs projets», a-t-il souligné.
L'ancien chef du Bloc québécois Gilles Duceppe, qui avait aussi donné son appui à Pierre Karl Péladeau lors de la course à la direction, a espoir que le nouveau chef saura rejoindre un électorat varié malgré les réticences de certains partis comme Québec solidaire.
Le parti de Françoise David et d'Andrés Fonticilla a indiqué qu'il s'inquiétait notamment de la position du nouveau chef sur la Loi anti-briseurs de grève.
«Québec solidaire, ils réagissent plus durement à Pierre Karl Péladeau qu'ils n'ont réagi au (Nouveau parti démocratique), un parti centralisateur (...) Ils voudraient que le Québec soit toujours à gauche, ce qui est foncièrement antidémocratique», a-t-il tonné.
Il estime d'ailleurs que le PQ n'a pas fait de virage à droite avec cette élection, puisque le programme du parti n'a pas encore été adopté par les membres. «On verra, ceux qui disent que c'est plus à droite, ils se basent sur quoi?», s'est-il questionné.
Le chef actuel du Bloc québécois Mario Beaulieu s'est d'ailleurs dit prêt à travailler avec Pierre Karl Péladeau malgré certaines divergences par le passé.
En novembre dernier, M. Péladeau avait laissé entendre que le parti souverainiste à Ottawa «ne servait à rien», avant de nuancer ses propos. «On a pu discuter, on a pu éclaircir ça. C'est évident qu'il vaut mieux avoir une majorité de députés indépendantistes à Ottawa», a indiqué M. Beaulieu.
Pierre Karl Péladeau participera mardi à sa première période de questions en tant que chef à l'Assemblée nationale.
Le chef péquiste s'est d'ailleurs engagé aussi dans les prochaines semaines et les prochains mois à mettre en place un institut de recherche sur l'indépendance, ce qu'il avait promis pendant la course à la direction du parti.
La prédécesseure de M. Péladeau et ancienne première ministre Pauline Marois, qui était aussi présente à l'événement a affirmé que les militants avaient fait un «choix judicieux» en élisant leur nouveau chef, a-t-elle dit lors d'une brève rencontre avec les journalistes.
«Pierre Karl Péladeau aime profondément le Québec. C'est un très grand leader. Il connaît le Québec dans toutes ses dimensions. Je suis persuadée qu'il saura rassembler les troupes pour aller vers la réalisation de notre projet de pays (...) C'est unis que l'on va atteindre notre objectif», a-t-elle expliqué.
Mme Marois a d'ailleurs indiqué qu'elle serait volontiers «aux côtés» de son nouveau chef «dans la mesure de (ses) moyens» pour aider le parti qu'elle a dirigé pendant près de sept ans.
Un autre ancien chef du PQ, Bernard Landry a répété sa fameuse expression«la patrie avant le parti» pour encourager les dirigeants de Québec solidaire et d'Option nationale à se joindre au Parti québécois pour poursuivre le «projet noble» de la souveraineté.
«M. Péladeau doit aussi poser des gestes d'accueil et de convergence (...) Ça peut être important, le parti, mais la cause nationale du Québec domine tout ça. Quand on aura tous les pouvoirs, on pourra permettre à tous les partis de réaliser leurs projets», a-t-il souligné.
L'ancien chef du Bloc québécois Gilles Duceppe, qui avait aussi donné son appui à Pierre Karl Péladeau lors de la course à la direction, a espoir que le nouveau chef saura rejoindre un électorat varié malgré les réticences de certains partis comme Québec solidaire.
Le parti de Françoise David et d'Andrés Fonticilla a indiqué qu'il s'inquiétait notamment de la position du nouveau chef sur la Loi anti-briseurs de grève.
«Québec solidaire, ils réagissent plus durement à Pierre Karl Péladeau qu'ils n'ont réagi au (Nouveau parti démocratique), un parti centralisateur (...) Ils voudraient que le Québec soit toujours à gauche, ce qui est foncièrement antidémocratique», a-t-il tonné.
Il estime d'ailleurs que le PQ n'a pas fait de virage à droite avec cette élection, puisque le programme du parti n'a pas encore été adopté par les membres. «On verra, ceux qui disent que c'est plus à droite, ils se basent sur quoi?», s'est-il questionné.
Le chef actuel du Bloc québécois Mario Beaulieu s'est d'ailleurs dit prêt à travailler avec Pierre Karl Péladeau malgré certaines divergences par le passé.
En novembre dernier, M. Péladeau avait laissé entendre que le parti souverainiste à Ottawa «ne servait à rien», avant de nuancer ses propos. «On a pu discuter, on a pu éclaircir ça. C'est évident qu'il vaut mieux avoir une majorité de députés indépendantistes à Ottawa», a indiqué M. Beaulieu.
Pierre Karl Péladeau participera mardi à sa première période de questions en tant que chef à l'Assemblée nationale.