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mardi, janvier 17, 2017

Trump veut avoir «une très bonne relation» avec Merkel

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 17 janvier 2017 à 06h35 | Mis à jour à 06h35
Donald Trump avait estimé dans un récent entretien... (AFP)
Donald Trump avait estimé dans un récent entretien à Bild et au Times que le Royaume-Uni avait eu «bien raison» de quitter une UE selon lui dominée par l'Allemagne et que Mme Merkel avait commis «une erreur catastrophique» en ouvrant son pays aux migrants en 2015.AFP
Agence France-Presse
Davos
Le futur président américain Donald Trump souhaite avoir une «très bonne relation» avec la chancelière allemande Angela Merkel, malgré la polémique provoquée par ses déclarations ce week-end, a assuré mardi à Davos Anthony Scaramucci, l'un des membres de son équipe de transition.
«Il souhaite avoir une très bonne relation avec Angela Merkel et aussi avec le président russe Vladimir Poutine», a répondu M. Scaramucci à des journalistes qui l'interrogeaient, en marge du World Economic Forum (WEF), sur les critiques virulentes formulées par M. Trump contre la chancelière et l'Union européenne (UE) dans un entretien aux journaux allemand Bild et britannique The Times.
«Dans les six prochains mois, dans le courant de l'année, les relations avec l'UE seront plus fortes que jamais», a assuré celui qui représente à Davos l'équipe de transition de M. Trump, qui assumera ses fonctions vendredi.
Selon lui, le président élu est «un homme de paix» qui «ne veut pas avoir de mauvaise relation avec les gens et qui ne considère pas l'Europe comme faible».
Il a toutefois assuré que la relation entre Washington et Bruxelles ne devait plus être celle du passé.
«Je pense que (Trump) a dit quelque chose d'important, que vous devriez écouter (en Europe), c'est-à-dire que nous devons garantir la préparation de nos structures, nos alliances et nos accords pour le XXIe et le XXIIe siècle, pas le XXe», a-t-il ajouté, sans donner plus de détail.
Interrogé sur la vague soulevée par les déclarations polémiques du président élu, M. Scaramucci a estimé qu'il fallait s'habituer au style et à «l'authenticité» de M. Trump.
«Vous devriez trouver ça rafraîchissant et non alarmant, parce qu'il expose ses opinions très ouvertement», a-t-il expliqué.
Il a comparé le président élu à Ronald Reagan (1980-1988). Quand il est arrivé au pouvoir, «les Européens étaient préoccupés. Quand il a quitté la Maison-Blanche huit ans plus tard, je pense qu'ils ne l'étaient plus parce qu'ils avaient vu qu'il était un homme de paix».
M. Trump avait estimé dans son entretien à Bild et au Times que le Royaume-Uni avait eu «bien raison» de quitter une UE selon lui dominée par l'Allemagne et que Mme Merkel avait commis «une erreur catastrophique» en ouvrant son pays aux migrants en 2015.

L'Iran refusera de «renégocier» l'accord nucléaire si Trump le demande

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/nucleaire-iranien/

Publié le 17 janvier 2017 à 09h16 | Mis à jour à 09h16
Hassan Rouhani... (Photo Atta Kenare, Agence France-Presse)
Hassan Rouhani
PHOTO ATTA KENARE, AGENCE FRANCE-PRESSE
Agence France-Presse
Téhéran
L'Iran refusera de «renégocier» l'accord nucléaire si le président élu américain Donald Trump en fait la demande, a déclaré mardi le président iranien Hassan Rohani lors d'une conférence de presse à Téhéran.
«L'accord nucléaire est terminé, il a été approuvé au Conseil de sécurité de l'ONU et est devenu un document international. C'est un accord multilatéral et cela n'a pas de sens de vouloir le renégocier», a déclaré M. Rohani en réponse à une question sur une éventuelle demande de M. Trump en ce sens.

Poutine sur l'espionnage de Trump: on ne «court pas après tous les milliardaires américains»

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Publié le 17 janvier 2017 à 08h41 | Mis à jour à 08h41
Vladimir Poutine... (PHOTO Archives VIA REUTERS)
Vladimir Poutine
PHOTO ARCHIVES VIA REUTERS
Agence France-Presse
Moscou
Le président russe Vladimir Poutine a balayé mardi les informations diffusées par des médias américains selon lesquelles les services secrets russes ont espionné à Moscou le futur président américain Donald Trump dans le but de le faire chanter.
Lors de sa visite à Moscou, en novembre 2013, Donald Trump «était simplement un homme d'affaires, une des personnes les plus riches d'Amérique», a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse. «Donc quoi, quelqu'un pense que nos services secrets courent après tous les milliardaires américains? Bien sûr que non, c'est du délire complet», a dit le chef de l'État russe.