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vendredi, août 12, 2016

Martine Ouellet conserverait le dollar canadien et inscrirait l’eau dans la constitution

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ IL Y A 49 MINUTES | Mis à jour il y a 47 minutes
Martine Ouellet
Martine Ouellet   PHOTO : PC / GRAHAM HUGHES
C'est lundi que la députée péquiste Martine Ouellet dévoilera la question référendaire et le texte constitutionnel qu'elle entend proposer aux Québécois si elle est élue à la tête du Parti québécois, le 7 octobre prochain. En attendant, Radio-Canada a obtenu trois extraits de cette proposition constitutionnelle.
Un texte de François CormierTwitterCourriel
Martine Ouellet préconise de conserver le dollar canadien comme monnaie dans un Québec indépendant.
Elle suggère par ailleurs d'abolir la fonction de lieutenant-gouverneur, qui agit actuellement à titre de représentant de la Couronne dans chacune des provinces canadiennes et qui signe les lois.
Selon l'extrait de ce texte constitutionnel qu'a pu lire Radio-Canada, la députée de Vachon propose plutôt que le chef de l'État soit le « Président de la République du Québec ».
Il ne serait toutefois pas élu au suffrage universel par les Québécois.
Le texte suggère que le président soit « nommé par une majorité des deux tiers des députés de l'Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois ».
Il aurait entre autres la responsabilité de désigner le premier ministre et de déclencher des élections.
Protection constitutionnelle de l'eau
L'ancienne ministre des Ressources naturelles propose également d'enchâsser la protection de l'eau dans ce texte constitutionnel.
« L'eau est une ressource faisant partie du patrimoine commun de la nation québécoise et il importe de la préserver et d'en améliorer la gestion pour répondre aux besoins des générations actuelles et futures... », peut-on lire dans l'extrait auquel Radio-Canada a eu accès.
L'usage de l'eau est commun à tous et chacun doit pouvoir accéder à une eau dont la qualité et la quantité permettent de satisfaire ses besoins essentiels.
Extrait du texte constitutionnel
Précisons que ce texte de constitution proposé par Martine Ouellet ne serait qu'une constitution temporaire dans un Québec indépendant.
En cas de victoire du oui lors d'un référendum, une assemblée constituante serait chargée de rédiger, à partir de la constitution initiale, un document définitif.
Plus de détails suivront.

Des républicains veulent arrêter de financer la campagne de Trump

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/maison-blanche-

Publié le 12 août 2016 à 06h20 | Mis à jour à 06h20
«La capacité de Donald Trump à diviser, son... (PHOTO Gregg Newton, archives AFP)
PHOTO GREGG NEWTON, ARCHIVES AFP
«La capacité de Donald Trump à diviser, son incompétence, ses imprudences et son impopularité record risquent de transformer cette élection en raz-de-marée démocrate», ont écrit des républicains dans une lettre destinée au président du parti, Reince Priebus.

Agence France-Presse
WASHINGTON
Plus de 70 républicains influents, écoeurés par la campagne présidentielle de Donald Trump, ont écrit à leur parti pour qu'il arrête de la financer et qu'il se concentre plutôt sur les autres scrutins parlementaires de novembre.
«La capacité de Donald Trump à diviser, son incompétence, ses imprudences et son impopularité record risquent de transformer cette élection en raz-de-marée démocrate», avance ce projet de lettre destinée au président du parti républicain, Reince Priebus, qui a été obtenu par le site Politico.
Ces signataires appellent à un «transfert immédiat» des fonds du parti vers les élections sénatoriales (un tiers du Sénat va être renouvelé en novembre) et à la Chambre des représentants (la totalité des 435 postes sont en jeu), pour aider les candidats républicains dont les perspectives électorales sont affaiblies par l'impopularité de M. Trump.
«Cela ne devrait pas être une décision difficile à prendre, les chances de Donald Trump d'être élu s'évaporant un peu plus chaque jour», souligne la lettre.
Évoquant les épisodes polémiques les plus récents, les signataires estiment qu'ils se sont ajoutés à «une campagne de colère et d'exclusion qui s'est moquée et a offensé des millions d'électeurs, y compris les handicapés, les femmes, les musulmans, les minorités».
Cette lettre, qui dénonce aussi les «dangereuses tendances autoritaires» de M. Trump, a commencé à circuler cette semaine et devrait être envoyée la semaine prochaine à M. Priebus. Elle a déjà été signée par de nombreux responsables et membres clé du parti, selon Politico.

jeudi, août 11, 2016

Bernard Drainville renonce à sa carte de membre du PQ

http://www.journaldemontreal.com/

L’ex-député remplacera Nathalie Normandeau au FM93 dès lundi prochain


Bernard Drainville veut être «le plus équilibré possible» dans ses fonctions d’animateur, commentateur et analyste à la radio.

MISE à JOUR 

À la veille d’un retour dans les médias, Bernard Drainville rejette l’étiquette de «commentateur péquiste» et se départit de sa carte de membre du Parti québécois (PQ).
Deux mois presque jour pour jour après avoir quitté la vie politique, il enfilera ses nouveaux habits d’animateur à la station de radio FM93 de Québec, à compter de lundi prochain. Un retour télévisuel est également prévu dès le mois de septembre sur les ondes de LCN.
Première étape de sa transition, l’ex-politicien vient tout juste de demander à être rayé de la liste des membres du PQ et du Bloc québécois.
«Il en va de ma crédibilité. Je ne représente plus un parti politique. Les gens veulent entendre un commentateur qui est libre de ses opinions, qui n’est plus limité par la ligne partisane», lance-t-il, en entrevue avec Le Journal.
Objectif
Son objectif: être un analyste, un commentateur et un animateur «le plus équilibré possible». Bernard Drainville promet d’ailleurs qu’il aura la même attitude envers ses ex-collègues péquistes que ses anciens adversaires politiques, qui l’auront à l’œil.
«J’ai les mêmes convictions et bien entendu elles vont teinter mes prises de position, mon propos ou ce que je vais dire sur les ondes, mais je ne serai pas un commentateur péquiste, je vais être un commentateur politique qui a comme objectif de donner au public la meilleure analyse possible.»
Chemin inverse
En 2007, il avait troqué une carrière journalistique pour se lancer en politique. Près de dix ans plus tard, il emprunte le chemin inverse.
Est-il prêt à se mouiller pour commenter la course à la chefferie du PQ? L’ex-député assure que oui, mais il estime qu’il est encore trop tôt pour prendre position pour un candidat à la succession de Pierre Karl Péladeau. «Je trouve que la course est drabe un peu, je commence à avoir hâte que ça s’active, j’ai hâte aux débats», dit-il.
Le père de la défunte charte des valeurs assure qu’il n’hésitera pas à se prononcer sur des questions identitaires. Encore là, pour l’instant, aucun des aspirants-chefs péquistes ne bénéficie de son appui sur ce thème. «C’est trop parcellaire, je n’arrive pas à me faire une tête sur ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant.»