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mardi, juillet 28, 2015

Olivia Chow candidate aux élections fédérales

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Mise à jour le lundi 27 juillet 2015 à 19 h 20 HAE
Olivia Chow, durant sa campagne à la mairie de Toronto (18 octobre 2014)
Olivia Chow, durant sa campagne à la mairie de Toronto  Photo :  PC/Chris Young

Exclusif - Sa déconfiture à la mairie de Toronto derrière elle, Olivia Chow refait le saut en politique fédérale. Elle annoncera mardi qu'elle se présentera sous la bannière du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans la circonscription de Spadina-Fort York.
Veuve de l'ancien chef du NPD Jack Layton, Olivia Chow a représenté la circonscription de Trinity-Spadina de 2006 jusqu'à sa démission comme députée, en 2014.
C'est le libéral Adam Vaughan qui lui a succédé. Ce dernier, un ancien conseiller municipal très populaire et une recrue vedette du PLC, a été élu avec 53 % des voix grâce à d'importants efforts déployés dans cette circonscription du centre-ville de Toronto.
Le candidat néo-démocrate, Joe Cressy, avait terminé deuxième avec 34 % des suffrages exprimés.
C'est ce même Adam Vaughan qu'Olivia Chow devra affronter en vue du 19 octobre. Seul changement : le nom de la circonscription, qui s'appelle dorénavant Spadina-Fort York et qui englobe une partie de Trinity-Spadina.
Défaite à Toronto
Quand elle a choisi de se présenter aux élections de la mairie de Toronto, en 2014, Olivia Chow était vue comme la candidate la plus susceptible de succéder à Rob Ford. Au lancement de la campagne électorale, en janvier, elle était la favorite dans les intentions de vote.
Son avance s'était diluée au fil du temps, plusieurs lui reprochant notamment un programme sans éclat. Elle n'a jamais réussi à remonter la pente. Le jour des élections, elle est arrivée au troisième rang, derrière Doug Ford et John Tory, qui l'a finalement emporté.

Lutte contre l’EI : une réunion de la coalition internationale jeudi à Québec

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Mise à jour le mardi 28 juillet 2015 à 5 h 02 HAE   Radio-Canada avec Reuters
Un bombardier supersonique de l'armée américaine survole le nord de l'Irak après avoir mené des frappes aériennes en Syrie contre le groupe armé État islamique.
Photo :  Handout/Reuters

Un bombardier supersonique de l'armée américaine survole le nord de l'Irak après avoir mené des frappes aériennes en Syrie contre le groupe armé État islamique.

De hauts responsables de la coalition internationale qui combat le groupe armé État islamique (EI) se rencontreront à huis clos jeudi, à Québec, pour discuter des façons d'améliorer l'efficacité de leur campagne en Irak et en Syrie, ont déclaré à Reuters deux sources informées de la réunion.
Le général américain à la retraite John Allen, à qui le président Barack Obama a demandé de mettre sur pied cette coalition, sera sur place, assurent ces sources.
La rencontre portera à la fois sur les aspects militaires et politiques de la lutte contre l'EI.
Le rôle de l'Irak au sein de la coalition sera notamment au menu des discussions. Les puissances occidentales aimeraient que Bagdad en fasse davantage sur son territoire pour vaincre l'EI et devraient le lui faire savoir à Québec. Le mois dernier, dans une réunion des ministres des Affaires étrangères de la coalition, le premier ministre irakien Aider Al-Abadi avait abordé le sujet de l'autre perspective, en se plaignant que la coalition n'en avait pas fait assez en Irak.
La lutte contre l'EI depuis la Turquie devrait aussi occuper les hauts dirigeants de la coalition à Québec. La semaine dernière, l'aviation turque a commencé à bombarder des positions des djihadistes en Syrie. Et Ankara a permis à ses alliés d'utiliser sa base aérienne d'Incirlik, ce qui a donné de nouvelles perspectives à la coalition.
Une quarantaine de pays participent à la coalition internationale contre le groupe armé État islamique, dont les États-Unis, le Canada, l'Allemagne, la France, l'Italie et de nombreux pays arabes.

Libye : un des fils de Kadhafi condamné à mort

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 Mise à jour le mardi 28 juillet 2015 à 5 h 34 HAE  Reuters
Saïf Al-Islam Kadhafi, l'un des fils du président déchu Mouammar Kadhafi, le 23 août 2011.
Saïf Al-Islam Kadhafi, l'un des fils du président déchu Mouammar Kadhafi,
 le 23 août 2011.
  Photo :  AFP/IMED LAMLOUM

Saïf Al-Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi, a été condamné mardi à la peine capitale par contumace par un tribunal de Tripoli pour crimes de guerre et la répression sanglante des manifestations pacifiques de 2011.
La même peine a été infligée à huit autres anciens responsables du gouvernement Kadhafi, dont l'ancien chef des services de renseignement libyens Abdallah Al-Senoussi et l'ancien premier ministre Baghdadi Al-Mahmoudi, a déclaré Sadiq Al-Sur, du parquet de Tripoli. Tous sont condamnés à mort.
Huit autres anciens responsables ont été condamnés à la réclusion à perpétuité et sept à des peines de 12 ans de prison chacun, a précisé le responsable du ministère public lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision. Quatre ont été acquittés.
Longtemps considéré comme l'héritier politique de son père, tué lors de la révolution de 2011, Saïf Al-Islam est détenu à Zentane, dans l'ouest de la Libye, par des miliciens qui ont toujours refusé de le remettre au gouvernement de Tripoli depuis sa capture en novembre 2011, d'où sa condamnation par contumace.
Le procès a débuté en avril 2014, avant que les combats à Tripoli forcent le gouvernement reconnu par la communauté internationale à se réfugier dans l'est du pays. La capitale est tenue depuis août dernier par les miliciens de l'Aube libyenne, qui ont mis en place un gouvernement rival.