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lundi, juillet 27, 2015

Eve Adams perd l’investiture libérale dans Eglinton-Lawrence

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Mise à jour le dimanche 26 juillet 2015 à 21 h 49 HAE   La Presse Canadienne
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L'ex-députée conservatrice Eve Adams est passée
chez les libéraux de Justin Trudeau. (archives)
  Photo :  PC/Justin Tang/CP

L'ex-députée conservatrice Eve Adams ne sera pas la candidate libérale dans la circonscription torontoise d'Eglinton-Lawrence.
Son adversaire et libéral de longue date, l'avocat torontois Marco Mendicino a remporté l'investiture.
Il affrontera le ministre des Finances, Joe Oliver, aux prochaines élections fédérales.
Mme Adams, qui est fiancée à Dimitri Soudas, l'ancien directeur des communications du premier ministre Stephen Harper, représente actuellement le comté de Mississauga-Brampton-Sud, dans la banlieue ouest de Toronto, tandis qu'Eglinton-Lawrence se trouve au coeur de la Ville Reine.
En février dernier, elle avait causé une commotion à Ottawa en annonçant, en compagnie du chef libéral Justin Trudeau, qu'elle claquait la porte du Parti conservateur afin de briguer les suffrages sous la bannière du Parti libéral.
Eve Adams représente actuellement la circonscription de Mississauga-Brampton-Sud, dans la banlieue ouest de Toronto, tandis qu'Eglinton-Lawrence se trouve au coeur de la Ville-Reine.
« Il n'y a pas de huées pour Eve », a dit M. Mendicino dans son discours de victoire.
La candidate défaite a annoncé qu'elle passerait du temps auprès de sa famille, mais a laissé entendre qu'elle ne quitterait pas la politique.
La politicienne de 40 ans a quitté les conservateurs dans une certaine tourmente entourant une autre bataille pour la nomination.
Selon certaines allégations, elle aurait usé de stratégies malhonnêtes. Son fiancé M. Soudas a également été écarté du Parti conservateur. Le fait que Justin Trudeau a accueilli la candidate à bras ouverts a choqué des membres du Parti libéral, qui ne l'ont pas caché à certains moments de la campagne.
Dans un dernier discours de Mme Adams aux libéraux de la circonscription avant le vote, un homme dans la salle s'est levé.
« Je vous prie aujourd'hui, pour le bien du parti, si vous aimez le Parti libéral, s'il-vous-plaît, retirez-vous », a-t-il lancé. Mme Adams l'a ignoré.
Elle a plutôt commencé son discours en saluant M. Mendicino, avant de souligner ses propres qualifications politiques et de promettre qu'elle allait déménager dans la circonscription. Elle n'a pas mentionné son affiliation aux conservateurs. Son discours avait reçu des applaudissements polis, en comparaison avec ceux qu'a reçus Marco Mendicino.
Sa tentative d'obtenir l'investiture libérale dans la circonscription lui avait toutefois attiré le soutien de pointures majeures, dont celui de l'homme derrière la campagne qui a porté Kathleen Wynne au pouvoir en Ontario, l'an dernier.

Boko Haram décapite 3 personnes au Cameroun

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  • Trois personnes ont été décapitées hier lors d'attaques attribuées aux islamistes nigérians de Boko Haram dans l'Extrême-Nord du Cameroun, en proie depuis plusieurs jours à des attentats-suicides, a-t-on appris aujourd'hui de sources sécuritaires. "Des membres de Boko Haram ont décapité trois personnes dimanche" après avoir attaqué deux villages voisins, Tchebe-Tchebe et Dzaba, à une dizaine de km de la frontière nigériane, a affirmé à une source sécuritaire en poste dans la région.

    "Les victimes vivaient dans le village de Tchebe-Tchebe où l'attaque a commencé. Avant que les Boko Haram n'arrivent à Dzaba, les habitants avaient fui", a-t-elle poursuivi. Les assaillants ont par ailleurs "incendié les concessions des villageois et une Eglise catholique", a ajouté la source. Ces information ont été confirmées par une autre source sécuritaire locale. D'après cette source, l'accès difficile à ces localités, situées dans une zone montagneuse, a compliqué l'intervention des militaires déployés dans le nord du pays pour lutter contre Boko Haram. 

    Cette région est régulièrement la cible d'attaques meurtrières attribuées à la secte islamiste nigériane Boko Haram.  Samedi soir, une kamikaze adolescente s'est faite exploser, tuant au moins 20 personnes et blessant 79 autres dans la ville de Maroua (Extrême-Nord). Il s'agissait du cinquième attentat-suicide en deux semaines. 

    Sécurité et économie au menu de la visite d'Obama en Éthiopie

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

    Mise à jour le lundi 27 juillet 2015 à 5 h 16 HAE  Reuters
    Le président Barack Obama et le président éthiopien, Hailemariam Desalegn
    Le président Barack Obama et le président éthiopien, Hailemariam Desalegn  Photo :  Tiksa Negeri / Reuters

    Barack Obama a rencontré lundi le premier ministre Hailemariam Desalegn au premier jour de sa visite en Éthiopie, la première d'un président des États-Unis dans le pays de la Corne de l'Afrique, pour des discussions centrées sur la lutte contre les islamistes somaliens et le renforcement des liens économiques.
    Barack Obama est arrivé à Addis Abeba en provenance de Nairobi, au Kenya, le pays de son père, où il a appelé les Kényans à se battre pour la démocratie, les droits des femmes et des homosexuels, et contre le tribalisme et la corruption.
    L'Éthiopie contribue comme le Kenya à la lutte contre le groupe radical islamiste Al Chabaab en Somalie et dans un communiqué diffusé lundi, la Maison-Blanche a rappelé l'engagement des États-Unis à « aider les pays africains à accroître leur capacité à faire face aux menaces immédiates représentées par les organisations terroristes ».
    Autre grand sujet de la visite du président américain, l'économie sur un continent dont la Chine est devenue en 2009 le premier partenaire commercial aux dépens des États-Unis.
    Samedi au Kenya, Barack Obama s'est adressé à des chefs d'entreprise africains, les appelant à contribuer à combattre les idéologies violentes et extrémistes et à promouvoir la croissance.
    Le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, au pouvoir depuis un quart de siècle, a réussi à transformer le pays, dévasté par la famine dans les années 1980, en lui assurant une croissance vigoureuse qui s'appuie largement sur l'investissement public.
    Discussions sur le Soudan du Sud
    L'Éthiopie n'en reste pas moins l'un des plus pauvres d'Afrique en termes de PIB par habitant et l'opposition, qui n'a décroché qu'un seul siège d'élu lors des élections législatives de mai dernier, dénonce le manque de libertés politiques.
    La Chine investit beaucoup en Éthiopie, finançant de nouvelles routes, voies de chemin de fer ou barrages avec l'ambition d'industrialiser un pays reposant jusqu'ici largement sur le secteur agricole. Une entreprise chinoise a notamment construit la nouvelle ligne de métro d'Addis Abeba.
    Barack Obama doit également s'entretenir lundi avec plusieurs dirigeants africains de la situation au Soudan du Sud, déchiré depuis plusieurs années par une sanglante guerre civile, a annoncé une responsable de la présidence.
    Selon cette dernière, l'autorité intergouvernementale sur le développement, un groupe de pays africains à l'origine de négociations entre les partisans du président Salva Kiir et ceux du dirigeant rebelle Riek Machar, a fixé une date butoir au 17 août pour que les deux camps acceptent une offre de paix définitive.
    S'il n'y parviennent pas, de nouvelles mesures devront être examinées. « Je ne pense pas que quiconque puisse nourrir d'espoirs démesurés de réussite. Les parties se sont montrées considérablement indifférentes au destin de leur pays et de leur peuple et c'est difficile de changer cela », a dit cette responsable.
    Parmi les éléments d'un « plan B » à l'étude, figurent l'hypothèse d'un embargo sur les armes et des sanctions et restrictions de mouvements visant des personnes physiques.
    Les combats au Soudan du Sud ont déjà tué des milliers de personnes et provoqué le déplacement de plus de 2,2 millions de réfugiés. Environ 40 % de la population dépend de l'aide humanitaire, en majorité fournie par les États-Unis.