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dimanche, juin 14, 2015

Couillard au congrès du PLQ: Le Québec va accueillir davantage d'immigrants

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 14 juin 2015 à 14h30. Modifié par 98,5 Sports à 16h04.
Couillard au congrès du PLQ: Le Québec va accueillir davantage d'immigrants
MONTRÉAL - Le Québec va bientôt accueillir davantage d'immigrants.
Le premier ministre Philippe Couillard.
 
 
 
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C'est qu'a annoncé dimanche le premier ministre Philippe Couillard, en point de presse, en marge du 32e congrès des membres du Parti libéral du Québec (PLQ).
Pour combler ses besoins de main-d'oeuvre, le Québec devra ouvrir ses portes aux étrangers, particulièrement à ceux inscrits dans la catégorie économique, a-t-il dit, sans préciser dans quelle mesure les seuils actuels seraient rehaussés.

Le premier ministre a indiqué qu'une telle mesure lui «paraît nécessaire», en tenant compte du faible taux de naissances enregistré au Québec et de la diminution croissante de la population active, une «réalité implacable». La hausse du nombre d'immigrants devra être accompagnée par une bonne stratégie d'intégration à l'emploi, a-t-il ajouté.

Bon an, mal an, le Québec accueille environ 50 000 immigrants chaque année.

Une commission parlementaire doit revoir les seuils actuels cet automne.

Plus tôt, dans son discours de clotûre, M. Couillard s'était engagé à changer en profondeur le fonctionnement de l'État québécois.

Il s'est montré déterminé à mener à bien son projet d'assainir les finances publiques, tout en conduisant le Québec sur la voie de la prospérité.

Il s'est montré tout aussi déterminé à faire adopter ses projets de lois sur la lutte à la radicalisation et sur la neutralité religieuse de l'État, qui permettra le port de signes religieux en autant que le visage reste découvert.

Les Québécois doivent aussi s'attendre à ce que le gouvernement procède à une réforme majeure de la fiscalité.

Les militants du PLQ réunis au Palais des congrès de Montréal tout le week-end ont adopté une série de résolutions, dont les principales visaient à mieux gérer le vieillissement accéléré de la population québécoise.

Ils ont entériné l'idée de hausser l'âge de la retraite. L'âge requis pour recevoir des prestations de la Régie des rentes, actuellement de 60 ans, serait donc reporté. On verrait cependant à exclure certains types d'emploi.

Le PLQ encourage le gouvernement à bonifier les mesures fiscales incitant les sexagénaires à demeurer au travail, et, dans le même esprit, à éliminer les incitatifs fiscaux facilitant le départ à la retraite. Ceux qui prendraient leur retraite entre 60 ans et 65 ans seraient pénalisés.

«Il faut garder les gens au travail le plus possible», a dit M. Couillard.

Le débat le plus houleux a tourné autour du rapport Godbout prônant une révision majeure de la fiscalité. La salle était divisée quant à savoir s'il fallait ou non encourager le gouvernement à hausser la taxe de vente tout en baissant les impôts, comme le recommande la commission Godbout. Le vote a finalement été positif.

Les tarifs gouvernementaux pourraient augmenter plus vite que prévu. Le PLQ suggère en fait que les divers tarifs des services publics évoluent en fonction de leur coût réel.

Le parti voudrait aussi forcer le gouvernement, par voie législative, à se doter d'un «cran d'arrêt», soit un mécanisme de réduction de dépense équivalente à toute nouvelle dépense occasionnée par la création d'un nouveau service ou d'un nouveau programme.

On demande au gouvernement de mener une «réflexion» sur les meilleures façons de «pérenniser» le financement du régime d'assurance maladie, dans un contexte de changements démographiques. La réflexion devrait inclure le contenu du panier de services et «la place de la concurrence» dans la prestation des soins de santé.

Québec devrait davantage investir dans les soins à domicile apportés aux personnes âgées et dans le soutien aux aidants naturels, selon le PLQ.

Les libéraux ont par ailleurs modifié leur constitution de manière à élire leur prochain chef au suffrage universel.

Pendant que les militants dessinaient les contours de leur nouvelle feuille de route, quelques milliers de manifestants contestaient les orientations gouvernementales à l'extérieur du Palais des congrès. La manifestation était orchestrée par le front commun syndical qui rejette les offres de Québec sur le renouvellement des conventions collectives du secteur public.

Le prochain conseil général du parti, en novembre, permettra aux membres d'étudier les nombreuses résolutions laissées en plan durent le week-end, faute de temps. Un autre congrès des membres aura lieu en 2017.

[MISE À JOUR] 4000 manifestants tenus à l’écart des libéraux

http://www.journaldequebec.com/

Les clameurs et les coups de trompette ne sont jamais parvenus aux oreilles des libéraux, protégés qu’ils étaient par un débarquement de policiers de la Ville de Montréal arborant leurs pantalons en camouflage, leur casquette rouge et leurs autocollants portant la mention «on a rien volé».
4000 syndiqués du secteur public

Les clameurs et les coups de trompette ne sont jamais parvenus aux oreilles des libéraux, protégés qu’ils étaient par un débarquement de policiers de la Ville de Montréal arborant leurs pantalons en camouflage, leur casquette rouge et leurs autocollants portant la mention «on a rien volé».

Régys Caron
Alors qu’un contingent d’environ 4000 syndiqués du secteur public manifestait bruyamment, bien à l’écart, trois coins de rue plus loin, les libéraux ont terminé leur congrès d’orientation dans le calme le plus complet en ce dimanche de juin ensoleillé.
Les clameurs et les coups de trompette ne sont jamais parvenus aux oreilles des libéraux, protégés qu’ils étaient par un débarquement de policiers de la Ville de Montréal arborant leurs pantalons en camouflage, leur casquette rouge et leurs autocollants portant la mention «on a rien volé», signifiant leur opposition à une loi sur les régimes de retraite des employés municipaux adoptée il y a six mois.
Le syndicalisme policier s'affichait, ostentatoire, et cotoyait le syndicalisme des employés de l'État, confinés dans un espace restreint. Le message de protestation contre les politiques d'austérité du gouvernement Couillard semblait dérisoire.

Les clameurs et les coups de trompette ne sont jamais parvenus aux oreilles des libéraux, protégés qu’ils étaient par un débarquement de policiers de la Ville de Montréal arborant leurs pantalons en camouflage, leur casquette rouge et leurs autocollants portant la mention «on a rien volé».
4000 syndiqués du secteur public
Dans son discours de fermeture du congrès, le premier ministre Philippe Couillard a promis de garder le cap sur les réductions des déficits budgétaires et de la dette et les lendemains qui chantent par la suite qui s'incarneront à son avis pas la réduction du fardeau fiscal et la prospérité économique.
«L'important c'est d'équilibrer nos finances de façon durable (...) Je suis fier des gestes qu'on a posés et que nous poserons, du courage d'exposer la réalité telle qu'elle est (...) Il faut réaliser l'équilibre et nous libérer de ces cycles incessants de compressions. Pour ça il faut changer profondément les choses», a dit le chef libéral.
Philippe Couillard s'est aussi porté à la défense des deux projets de loi sur la radicalisation et la neutralité de l'État. «Le vrai problème de la radicalisation, c'est pas le linge que les gens portent, c'est les 10 jeunes qui ont été arrêtés à l'aéroport alors qu'ils partaient en Syrie. C'est ça le véritable en jeu; c'est l'égalité entre les femmes et les hommes, principe fondamental, c'est l'accès à l'emploi pour tous quelle que soit l'origine.»
L'âge de la retraite
 
Les libéraux ont décidé de repousser l'âge de la retraite sans être le moindrement inquiétés. La proposition déposée par la commission politique du PLQ a cependant été adoucie. Le terme «augmentation graduelle de l'âge de la retraite» a été biffé pour être remplacé par le mot «adaptation». De même, le congrès a accepté que certains types d'emplois, physiquement exigeants (construction, mines, foresterie, mécaniciens) soient considérés comme des exceptions.
Le débat a donné lieu à des échanges lourds de sens. «Il y aura de moins en moins de travailleurs, de plus en plus de retraités. Il ne faut pas sacrifier la génération Y, dont je suis. Il me semble que nous sommes toujours moins nombreux dans les débats», a soumis le militant Charles Poulin, de la circonscription de Saint-François.
Le congrès libéral a donné lieu à la modification du mode d'électoral du chef du Parti. Les successeurs de Philippe Couillard seront élus au suffrage universel, comme au Parti québécois, en remplacement de l'élection par des délégués. Les jeunes membres du PLQ, âgés de moins de 25 ans, détiendront 33% du vote.

Des politiciens européens veulent partager leur lutte contre l'austérité avec les Québécois

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le samedi 13 juin 2015 à 15 h 45 HAE
Pablo Bustinduy Amador, secrétaire aux relations internationales du parti espagnol Podemos.
Le secrétaire aux relations internationales du parti espagnol Podemos,
 Pablo Bustinduy Amador.

Québec solidaire rencontre aujourd'hui des représentants des nouveaux partis de gauche européens, en visite à Montréal, pour trouver une solution de rechange aux politiques d'austérité.
Le secrétaire aux relations internationales du parti espagnol Podemos, Pablo Bustinduy Amador, dit qu'ils sont venus partager leur expérience et transmettre un message de solidarité. Son parti, porté par le mouvement des « indignés », vient de faire passer à gauche la capitale espagnole, Madrid, et la deuxième ville, Barcelone, avec l'élection de l'ancienne juge Manuela Carmena et d'Ada Colau, première femme maire de Barcelone.
En entrevue à ICI RDI, M. Amador reconnaît que le contexte espagnol et le contexte québécois ne sont pas les mêmes, mais la logique de l'austérité, elle, est « vendue » d'une façon similaire un peu partout, dit-il. On présente l'austérité « comme une espèce de rationalité économique, une espèce de bon sens, comme s'il ne pouvait pas y avoir d'alternative », dit-il.
« Les gens veulent de bons hôpitaux, les gens veulent avoir de bonnes écoles, des retraites dignes. Ils veulent que les droits de la personne soient respectés. Le sens commun, il est de notre côté. »— Pablo Bustinduy Amador
Pour expliquer la montée de Podemos, Pablo Bustinduy Amador avance que les Espagnols en eu assez de voir, « pendant des années et des années, des gouvernements supposés de gauche et des gouvernements supposés de droites, qui ont appliqué les mêmes politiques, toujours dans le même sens, dans la même direction ».
« Ce que nous disons, c'est qu'en fait, il y a une alternative. Les jeunes, les citoyens, ceux qui ont subi le pire des attaques de l'austérité peuvent faire un pas en avant et prendre le pouvoir démocratiquement pour montrer qu'il y a une autre façon de gouverner. »
« Une nouvelle majorité sociale a dit : on a en mare de ces élites politiques et économiques qui gouvernent en poursuivant uniquement leur intérêt, les intérêts de leurbusiness. »— Pablo Bustinduy Amador
« En Espagne, en 2011, il y a des milliers et des milliers de personnes qui sont sortis dans la rue - comme d'ailleurs ici au Québec aussi - pour dire : on appelle ceci une démocratie, mais une démocratie, ce n'est pas seulement voter tous les quatre ans. Ce n'est pas seulement choisir entre A ou B. La démocratie, c'est la capacité des gens communs de décider des affaires d'État », poursuit-il.
Le jeune politicien fait valoir qu'en Espagne, dans les derniers cinq ans, il y a eu un 36 % de plus de millionnaires. « Et en même temps, il y a un tiers des familles en Espagne qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Et le chômage touche 24 % de la population en générale et 50 % des jeunes de moins de 35 ans. »
« Derrière ces chiffres, il y a d'énormes souffrances humaines, alors qu'on est un pays riche. On est la quatrième économie de la zone euro. On a des ressources et il y a de l'argent. Les grandes entreprises ont fait plus de bénéfices, tous les ans. Il y a un problème de distribution. »
« Cette supposée recette de l'austérité, qui était censée résoudre le problème de la dette, du chômage, de l'inégalité... on voit que, cinq ans après, chacun de ces problèmes est de pire en pire. »— Pablo Bustinduy Amador
Le représentant de Podemos salue le mouvement étudiant québécois de 2012, un mouvement qui, selon lui, « a démontré qu'il y a des gens courageux qui luttent pour les droits ».