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mardi, mai 12, 2015

«C’est un vrai malade»

http://www.journaldequebec.com/

Une prétendue victime raconte l'enfer qu'elle aurait vécu en «fréquentant» Victor Poirier, l'homme lié au dossier de Chantal Demers.


Kathryne Lamontagne
«C’était l’enfer à chaque minute. De jour comme de nuit. Avec Victor, tu ne peux même pas dormir sur tes deux oreilles. C’est l’enfer, tout le temps.» 
Une autre ex-conjointe de Victor Poirier a levé le voile sur la relation violente et tumultueuse qu’elle dit avoir entretenue durant trois mois avec cet individu de 47 ans, possiblement le dernier à avoir vu Chantal Demers vivante.
En entrevue au FM 93, Lisa (nom fictif) aurait rencontré par hasard Victor Poirier alors qu’il venait tout juste de purger une peine d’emprisonnement de cinq ans pour agression sexuelle, violence, domination et sodomie envers une autre conjointe, alors qu’il habitait Trois-Rivières.
Le quadragénaire aurait laissé par erreur un message sur la boite vocale de Lisa, qui l’aurait rappelé, après avoir trouvé qu’il avait une jolie voix. Le duo se serait donné rendez-vous dans un Tim Hortons. Au moment où elle souhaitait quitter toutefois, les choses auraient mal tourné: Victor Poirier l’aurait suivie pratiquement de force chez elle. L’enfer aurait alors débuté.
«J’ai été victime pendant trois mois. Il s’est incrusté chez moi. Il avait pris possession de ma vie au complet. Il prenait tout mon argent, je n’avais pas le droit de rien faire avec mon argent, il fallait que je lui donne. Il prenait tout ce que j’avais», confie-t-elle.
Contrôle
Selon son témoignage, Victor Poirier la contrôlait à coups de pilules : des somnifères pour dormir lorsqu’il quittait la maison et des «speeds» pour la réveiller lorsqu’il avait besoin d’elle. «Il vérifiait dans ma bouche pour voir si j’avais avalé», relate-t-elle.
«Il n’a pas de cœur, la pitié... Il n’a aucun remord, il va faire du mal et il s’en fou. Ça c’est Victor Poirier. C’est ce qu’on appelle un psychopathe, un vrai. Il ne peut pas sortir de prison, il a le mal en dedans de lui. Il n’est pas capable d’être gentil, il n’a aucune vraie gentillesse en dedans de lui», analyse-t-elle.
Impossible de fuir
Il lui était impossible de fuir, selon elle. Il n’hésitait pas à l’amener au motel et lui «faire sa fête» pendant la nuit pour qu’elle «comprenne» qu’elle ne pourrait le quitter. «Vous ne pouvez pas imaginer tout le mal qu’il m’a fait. Penser aux pires saloperies que vous pouvez penser, il l’a fait. Les pires, il l’a fait. C’est un vrai malade», dit-elle.
Il lui interdisait d’utiliser son téléphone et sa voiture. «Il n’avait pas de permis et il fallait que je lui laisse mon auto! C’était lui qui conduisait parce qu’il avait peur que je l’amène au poste de police», affirme Lisa, qui aurait aussi été victime de menaces de mort, à répétition. Il lui aurait d’ailleurs dit qu’elle allait «mourir» dans les escaliers de la maison qu’ils avaient louée et qu’il allait «l’enterrer».
Enquête se poursuit
Rappelons que les policiers poursuivent toujours leur enquête dans le dossier de Chantal Demers. Un corps a été retrouvé lundi, en fin de journée, dans un boisé de Saint-Raymond, à Portneuf. Les autorités refusent de dévoiler pour le moment s'il s'agit de la dépouille de la femme, disparue depuis le 3 mai.

Jacques Daoust évoque la vente des casinos

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Economie, Jacques Daoust
PHOTO AGENCE QMI

Charles Lecavalier
Les casinos pourraient être vendus au privé, estime le ministre de l’Économie Jacques Daoust.
«Va-t-on les privatiser? Pas ce matin, mais si on arrive avec un argumentaire qui se tient, peut-être qu’on le fera», a lancé M. Daoust en marge d’une conférence de presse sur la biomasse à Québec ce matin.
«Est-ce le rôle de l’État de gérer des casinos? C’est une question qu’on peut se poser», a-t-il ajouté. M. Daoust, qui dit réfléchir à voix haute, estime que Loto-Québec a été créée pour ne pas que le jeu «appartienne à la pègre.» «Est-ce qu’il y a encore une nécessité de ça ? On verra les recommandations du rapport Robillard», a-t-il lancé.
Financer les «réserves indiennes»
M. Daoust croit aussi que les «réserves indiennes» pourraient bénéficier d’une libéralisation des casinos. Il fait un parallèle avec l’exemple américain, où des «réserves se financent avec des casinos.»
«Aujourd’hui vous en avez dans les réserves indiennes et c’est légitime. Aux États-Unis c’est un moyen de financer les réserves autochtones», a-t-il affirmé. 
La SAQ et Loto-Québec privatisable
À la suite de la conférence de presse, M. Daoust a affirmé aux journalistes qu’il n’avait «pas d’opinion» sur la vente des sociétés d’État. Il croit toutefois que d’un point de vue économique, la SAQ et Loto-Québec pourraient être vendues.
Il soutient que son gouvernement va regarder «pourquoi on a choisi de créer ces sociétés à l’époque» et si ces raisons tiennent toujours la route aujourd’hui. Il n’est pas le seul ministre à réfléchir à la privatisation partielle de certaines sociétés d’État.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, a indiqué lundi à l'agence Reuters qu'il considère cette option dans le cadre de sa réflexion destinée à maintenir à long terme l'équilibre budgétaire, une fois qu'il aura été atteint. «À ce stade-ci, il n'y a aucun plan concret. Mais comme partout ailleurs, nous sommes engagés dans une révision profonde et significative [...] et cette révision de l'ensemble des programmes inclut les sociétés d'État», a déclaré M. Leitao.
Au bureau du premier ministre Philippe Couillard, on a confirmé lundi que les conclusions du rapport de la Commission de révision permanente des programmes sur les sociétés d'État seraient étudiées avec attention. On a toutefois précisé que la vente d'actifs d'Hydro-Québec n'était aucunement envisagée.

Disparition de Chantal Demers: un corps retrouvé dans un bois

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Publié par (Québec) FM93 le lundi 11 mai 2015 à 21h26. Modifié par Charles Payette le mardi 12 mai 2015
Disparition de Chantal Demers: un corps retrouvé dans un bois
SPVQ/Chantal Demers
(Cogeco Nouvelles) - La police de Québec a fait la découverte d'un corps lundi soir dans un bois où des recherches étaient effectuées pour retrouver Chantal Demers, disparue depuis une semaine.

Les autorités policières ont localisé le corps dans un secteur boisé du rang Saint-Mathias, à Saint-Raymond-de-Portneuf.
La porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Marie-Ève Painchaud.
 
 
 
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On en parle en ondes :
Une autopsie sera pratiquée sur le corps de la victime afin de déterminer son identité, a fait savoir Marie-Ève Painchaud de la police de Québec.

Le bois est considéré comme une scène de crime et plusieurs policiers étaient mobilisés en soirée pour récupérer des indices qui pourraient être cruciaux à l'enquête.

La famille de Chantal Demers a été mise au courant de la macabre découverte effectuée par la police en soirée.

Depuis une semaine, les autorités sont mobilisées pour retrouver Chantal Demers, une dame âgée de 46 ans.

Le dimanche 3 mai, la fille de la disparue avait pu parler une dernière fois à sa mère. Elle a rapporté que celle-ci était en pleurs et dans un état de panique.

La police de Québec a lancé un avis de disparition pour la femme, le mercredi suivant.

Des recherches ont été effectuées dans plusieurs secteurs de Québec par plusieurs équipes spécialisées dans de telles opérations.
Lundi soir, les recherches étaient concentrées dans le rang Saint-Mathias, où des patrouilleurs en VTT et un maître-chien étaient mobilisés.

Au cours de la fin de semaine, un proche de la disparue, Victor Poirier, a comparu pour faire face à des accusations de voies de fait causant des lésions, ont rapporté plusieurs médias.

Les gestes qui lui sont pour l'instant reprochés remontent avant la disparition de la dame, avec qui il aurait entretenu une relation, selon ces sources.

Le corps a été retrouvé à proximité du lieu où le suspect a été arrêté par la police, vendredi.

«Il n'y a pas de nouveau en ce qui concerne cet homme. L'enquête déterminera l'identité de la personne découverte et par la suite l'enquête va suivre son cours afin de savoir si d'autres accusations vont être portées contre le suspect», a indiqué la porte-parole de la police de Québec.