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samedi, novembre 12, 2016

François Legault à l'aise d'être comparé à Trump

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/


12-11-2016 | 13h40

DRUMMONDVILLE - François Legault ne s'offusque pas d'être comparé au président élu américain Donald Trump avec qui il partage plusieurs préoccupations.
«Il y a deux leçons à tirer (de son élection): M. Trump s'est préoccupé de la classe moyenne, qui se sent étouffée par les impôts. M. Trump s'est préoccupé du fait qu'il y a des inquiétudes face au terrorisme et face à l'intégration de certains immigrants. Donc ce sont des sujets que porte la CAQ», a lancé le chef caquiste samedi en marge du congrès national de son parti, qui se tient à Drummondville cette fin de semaine.
Cette semaine, le leader parlementaire du PLQ Jean-Marc Fournier et le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux ont comparé le M. Legault au controversé président américain.
M. Legault a précisé que M. Trump n'est ni un modèle ni un exemple, mais qu'il partage plusieurs préoccupations avec le républicain. «Je n'aime pas le style, ok, je n'aime pas de tomber dans l'exagération, le simplisme le populisme. Mais les politiciens doivent cesser d'être condescendants, hein, hautain, comme M. Lisée et M. Couillard», a-t-il martelé.
Il cite l'immigration en exemple. Alors que M. Couillard l'accuse de «souffler sur les braises de l'intolérance», M. Legault estime qu'il ne fait que s'intéresser aux désirs de la classe moyenne.
«Qu'on écoute les québécois qui nous disent on est inquiet de l'intégration des immigrants ne se fait pas bien: 40 % des immigrants qui ne parlent pas français, les gens le voient. Les gens du 450 dans St Jérôme, ils nous parlent de ça actuellement, que lorsqu'ils viennent à Montréal ils ont de la difficulté à se faire servir en français», a déploré M. Legault.
Après l'économie et l'immigration, M. Legault estime aussi que comme Donald Trump, il a un talent manifeste pour signer des «deals».
«Je ne veux pas me comparer, mais négocier, effectivement, que ce soit avec le fédéral, que ce soit avec d'autres provinces ou même avec une entreprise comme Bombardier, je peux vous dire que j'aurais négocié un bien meilleur «deal» que Philippe Couillard», a lancé le chef caquiste.
M. Legault insiste: malgré ses millions, il est proche du peuple. «Je viens d'un milieu où on n'avait pas d'argent, a-t-il noté. J'ai emprunté 50 000 $ pour lancer Air Transat et je l'ai revendu une dizaine de millions $. Je ne suis pas né avec une cuiller d'argent dans la bouche et ma mère travaillait comme caissière le vendredi soir et le samedi.»
Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel estime par ailleurs que les libéraux vont cesser rapidement de comparer M. Legault à Donald Trump puisque ce dernier est un «gagnant».

Le parti le plus corrompu est le PLQ, croient les Québécois

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/


Le parti le plus corrompu est le PLQ, croient les Québécois
Le PLQ ne semble pas avoir la confiance d'une majorité de québecois.
Photo Joel Lemay / Agence QMI

Marc-André Gagnon



LAVAL - Accusé à l'interne d'être déconnecté de sa base militante, le PLQ serait le parti le plus corrompu, croient une majorité de Québécois sondés par la firme Léger.
Près de 60 % des 1010 répondants interrogés entre le 7 et le 10 novembre estiment que le Parti libéral du Québec (PLQ) est celui qui aurait reçu «le plus de contributions illégales pour financer ses activités».
Le départ de Jean Charest et l'arrivée de Philippe Couillard à la tête du Parti libéral ne semble pas non plus avoir changé la donne.
La plupart des gens sondés considèrent que les problèmes de corruption sont aussi (60 %) sinon encore plus importants (16 %) sous le gouvernement Couillard que sous les gouvernements précédents.
La marge d'erreur du sondage commandé par la Coalition avenir Québec se situe à 3,1 %, 19 fois sur 20. Sa diffusion survient alors que François Legault et ses militants sont rassemblés à Drummondville, tandis que Philippe Couillard fait de même avec les siens du côté de Laval.

ENCORE PLACE À L'AMÉLIORATION

Selon le militant libéral Martin Drapeau, qui s'était retrouvé sous les feux de la rampe après avoir réclamé en plein Conseil général, il y a six ans, le déclenchement d'une commission d'enquête sur la corruption dans l'industrie de la corruption, il y a encore place à l'amélioration.
«Plus qu'un parti est au pouvoir, plus qu'il est susceptible de subir des influences de ce que j'appelle moi, le cartel de la corruption. [...] Des gens qui n'ont pas mais aucun au niveau de la politique, qui s‘en foutent [et qui veulent] s'en mettre plein les poches.»
Le militant de la circonscription de Groulx est d'avis que «ces gens-là» méritent d'être expulsés du parti.
M. Drapeau n'a pas mâché ses mots pour qualifier les récentes révélations faites à propos d'anciens administrateurs de la Société immobilière du Québec (SIQ) et proches du Parti libéral.
«C'est quelque chose. C'est un scandale. C'est scandaleux ce qui s'est passé-là. C'est clair. Qu'est-ce que vous voulez que j'en pense de plus. [...] C'est inacceptable.»

COUILLARD TENTE DE RECONNECTER AVEC SA BASE MILITANTE

Après qu'un rapport interne confidentiel dévastateur sur l'état du militantisme au sein de son parti ait fait l'objet d'une fuite dans les médias, en début de semaine, le chef libéral a profité de l'occasion pour rappeler à ses militants qu'il était l'un des leurs.
«Je milite aussi pour ce parti. Je suis l'un d'entre vous», a fait valoir M. Couillard, dans une tentative manifeste de reconnexion avec sa base militante.
À l'aube du 150e anniversaire du PLQ, «continuer à moderniser le Parti libéral du Québec, on doit continuer à faire ça», a-t-il signalé.
«On va y réfléchir ensemble au militantisme», a suggéré M. Couillard, en assurant que le fameux rapport en question, signé par le président sortant de la Commission politique du PLQ, Jérôme Turcotte, était «très bienvenu».
«Nommez-moi un autre parti qui serait capable d'avoir ce débat [...] sur le militantisme. [...] Cette question du militantisme, elle est absolument cruciale», a dit M. Couillard.
Le premier ministre est également revenu que l'élection de Donald Trump à la présidence américaine, qui rappelle l'importance, selon lui, de demeurer branché aux «problèmes réels» de la classe moyenne.

Mise en demeure de Pichet par la Fraternité des policiers

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Mise en demeure de Pichet par la Fraternité des policiers
Philippe Pichet est toujours dans la tourmente.
Photo Maxime Deland / Agence QMI
12-11-2016 | 16h33

Le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) fait l'objet d'une mise en demeure envoyée par la Fraternité des policiers de Montréal qui le somme d'informer les agents qui ont fait l'objet de surveillance électronique au cours des trois dernières années.
Cette démarche judiciaire visant le directeur Philippe Pichet est liée aux écoutes électroniques et autres mesures de surveillance dont ont fait l'objet plusieurs journalistes et policiers et dont la récente mise au jour dans les médias a semé une vive controverse.
«Dans la foulée de la crise provoquée par la chasse aux sources et l'espionnage de journalistes, la Fraternité a mandaté ses avocats afin qu'une mise en demeure soit envoyée au directeur du SPVM», peut-on lire dans une lettre de la Fraternité datée de vendredi destinée à ses membres et dont l'Agence QMI a obtenu copie.
«Cette mise en demeure requiert que le Service informe les membres de la Fraternité qui, au courant des trois dernières années, auraient fait l'objet de surveillance électronique», est-il également expliqué.
Dans le document officiel de la mise en demeure, daté du 7 novembre, il est écrit que les policiers sont alarmés et préoccupés d'apprendre que plusieurs journalistes et policiers avaient été visés par des ordonnances de surveillance électronique de différents types.
«Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'insister longuement pour décrire l'émoi et l'inquiétude que ces informations ont créés dans les rangs des agents qui servent la ville», est-il écrit.
«Plus particulièrement, nous requérons que soient avisés, dans les meilleurs délais, tous les policiers qui ont fait l'objet d'ordonnances de communication relatives aux "données de transmission" de même que tous ceux qui ont fait l'objet d'ordonnances de communication concernant leurs données de localisation», peut-on lire.
La Fraternité a indiqué au directeur du SPVM que s'il rejetait sa requête d'autres recours seront envisagés.

Céline Dion devient porte-parole de la lutte contre la radicalisation des jeunes

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/

PUBLIÉ IL Y A 45 MINUTES
Céline Dion a livré sa dernière entrevue de sa tournée en sol québécois à Trois-Rivières.
Céline Dion a livré sa dernière entrevue de sa tournée en sol québécois à Trois-Rivières.
 PHOTO : RADIO-CANADA

Céline Dion se joint au mouvement de lutte contre la radicalisation des jeunes. La chanteuse en a fait l'annonce lundi dans une allocution vidéo durant la Conférence de Québec sur la prévention de la radicalisation des jeunes.
Nommée artiste de l'UNESCO pour la paix en 1999, Céline Dion a également expliqué son rôle de porte-parole en citant son devoir de citoyenne et de mère.
Cette jeunesse si belle et créative, débordante d'espoir et d'aspiration, nous amène chaque jour un peu plus loin. Il nous revient de la protéger face aux périls de notre monde. Partout dans l'univers, la violence sous toutes ses formes, et ses conséquences les plus horribles, ont fait trop de victimes.

La conférence internationale sur la lutte à la radicalisation des jeunes par Internet est un événement organisé par le Québec et parrainé par l'UNESCO.
Jusqu'à mardi, la conférence de Québec réunit plus de 450 participants de 70 pays, dont des experts issus de différents ordres gouvernementaux, d'organisations internationales, du secteur privé, du milieu universitaire, mais aussi de la société civile.
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, a annoncé ce matin, lors d'un congrès sur la prévention de la radicalisation chapeauté par l'UNESCO, que son gouvernement créera la première chaire mondiale pour lutter contre le phénomène de la radicalisation.
Céline Dion était présente au 38e Gala de l'ADISQ dimanche soir. L'ADISQ a remis un prix à son agent et mari René Angélil, décédé en début d'année. La chanteuse a accepté ce Félix hommage avant d'interpréter Avec le temps de Léo Ferré.