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dimanche, septembre 18, 2016

Nouveau débat des candidats à la direction du PQ à Saguenay

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Publié le 18 septembre 2016 à 07h41 | Mis à jour à 07h41
Paul Saint-Pierre Plamondon, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et... (Photo Paul Chiasson, archives La Presse Canadienne)
Paul Saint-Pierre Plamondon, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet
et Jean-François Lisée.
PHOTO PAUL CHIASSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
La Presse Canadienne
Saguenay
Après s'être entendus samedi pour tenir une course au leadership plus civilisée, les quatre candidats à la direction du Parti québécois croiseront de nouveau le fer dimanche après-midi, à Saguenay.
Alexandre Cloutier, Jean-François Lisée, Martine Ouellet et Paul St-Pierre Plamondon participeront à un débat non officiel, présenté au cégep de Jonquière.
L'événement est organisé par la Table régionale des Organisations unies pour l'indépendance (OUI-Québec).
L'organisme invite les aspirants-chefs à se prononcer sur des thèmes qui ont été peu abordés jusqu'à présent. Il veut notamment connaître les positions de chaque candidat sur la convergence avec les autres partis indépendantistes, le rôle de la société civile au sein du mouvement souverainiste et les modes alternatifs à privilégier pour accéder à l'indépendance.
Pour la présidente des OUI Québec, Claudette Carbonneau, il est temps que les candidats se prononcent sur ces enjeux cruciaux pour l'avenir du mouvement indépendantiste. Selon Mme Carbonneau, une course à la chefferie est «une opportunité de refaire le plein d'idées novatrices qui aideront à remettre à l'avant-scène le projet de faire du Québec un pays». Elle ajoute que c'est un débat qui ne peut se résumer qu'à la recherche passive des traditionnelles «conditions gagnantes.»

Cloutier dénonce des «propos mensongers» de Lisée

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Publié le 17 septembre 2016 à 13h42 | Mis à jour le 17 septembre 2016 à 16h33
Alexandre Cloutier a réagi samedi aux propos de... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRECHETTE - LA PRESSE)
Alexandre Cloutier a réagi samedi aux propos de Jean-François Lisée.PHOTO EDOUARD PLANTE-FRECHETTE - LA PRESSE
Malgré l'appel de Jean-François Lisée à «calmer le jeu», Alexandre Cloutier a dénoncé durement samedi les «propos mensongers, grossiers et non fondés» de son principal opposant dans la course à la direction du Parti québécois qui l'a associé hier au controversé prédicateur Adil Charkaoui.
Pour la première fois de sa carrière, Alexandre Cloutier a même fait appel à la Sûreté du Québec (SQ) à la suite de la publication de «nombreuses insultes violentes et de propos haineux» sur les réseaux sociaux, a-t-il affirmé samedi après-midi lors d'un point de presse à Montréal. «La Sûreté du Québec a mis en place une vigie sur les réseaux sociaux et a demandé à être informé de l'ensemble de mes déplacements», a-t-il ajouté, précisant toutefois n'avoir reçu aucune menace de mort. La SQ n'a «ni confirmé ni infirmé» cette information de nature confidentielle.
Jean-François Lisée a mis le feu aux poudres vendredi soir en écrivant que le prédicateur Adil Charkaoui avait donné son «appui public» à Alexandre Cloutier. Le député de Rosemont faisait alors référence à un message publié mercredi dernier par le Collectif québécois contre l'islamophobie qui soulignait «l'ouverture et le renouveau» d'Alexandre Cloutier et critiquait les positions de M. Lisée.
Alexandre Cloutier a martelé n'avoir jamais reçu l'appui de «l'imam radical Adil Charkaoui, soupçonné d'avoir participé à la radicalisation de dizaines de jeunes du collège Maisonneuve parti combattre avec l'État islamique en Syrie et en Irak». En entrevue avec La Presse vendredi soir, Adil Charkaoui a d'ailleurs nié avoir donné son appui à Alexandre Cloutier. 
«En près de 10 ans de vie politique et parlementaire, il s'agit de l'attaque la plus dure et mal fondée commise à mon endroit. Je suis profondément déçu qu'elle soit venue d'un collègue de ma propre formation politique», a lancé Alexandre Cloutier. Selon lui, les écrits du député de Rosemont, qualifié par ce dernier de «facétieux», ne sont en aucun cas une «plaisanterie». «Ça a des conséquences bien réelles», a-t-il tranché. « À l'évidence, Jean-François mesure mal ses propos et ses impacts sur la population québécoise. La publication de son message a immédiatement provoqué de sérieux dérapages sur les réseaux sociaux hier [vendredi] soir. Plusieurs internautes ont pris les amalgames de mon collègue comme tant des faits véridiques», a-t-il fulminé.
Jean-François Lisée a tenu à dénoncer hier avec une «très grande force» tous ceux qui pourraient menacer son adversaire politique. «C'est absolument intolérable!», a-t-il dit en entrevue avec La Presse, en fin d'après-midi. Selon lui, Alexandre Cloutier avait «raison» de faire appel à la Sûreté du Québec «s'il était préoccupé» pour sa sécurité.
Sans renier ses propos associant Adil Charkaoui à Alexandre Cloutier, le député montréalais tenait néanmoins à tourner la page sur cet accrochage. « Hier [vendredi], le niveau de décibels était trop élevé de part et d'autre, et aujourd'hui [samedi], c'est important de calmer le jeu. [...] Je pense que c'était globalement une mauvaise journée, mais c'est une journée de campagne», a-t-il expliqué, faisant également référence aux critiques de la députée Agnès Maltais à son endroit.
Même s'il «meurt d'envie» de débattre d'autres enjeux, comme l'indépendance ou la justice sociale, Alexandre Cloutier a critiqué à maintes reprises hier les gestes de son collègue péquiste. «Vous aurez compris que pour la première fois de ma carrière politique, on a fait un amalgame de faits non fondés à mon égard, en m'associant volontairement à un imam radical. Vous aurez compris qu'on l'a fait dans le but de nuire à ma campagne, de nuire à ma réputation. Je ne peux pas laisser passer ça», a-t-il déclaré.
La candidate Martine Ouellette a pour sa part accusé les deux députés de démagogie, en entrevue avec La Presse Canadienne. «Le débat de la laïcité est tellement important qu'on se doit de le faire de façon sereine et non pour marquer des points dans une course à la chefferie, et non plus pour occulter le dossier central qui est celui de l'indépendance du Québec, parce que c'est exactement la même stratégie perdante de 2014 que je vois de la part de mes deux collègues Alexandre et Jean-François. C'est un peu hallucinant», a-t-elle lancé.
- Avec La Presse Canadienne

Martine Ouellet accuse Cloutier et Lisée de démagogie

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Publié le 17 septembre 2016 à 12h38 | Mis à jour le 17 septembre 2016 à 12h38
Martine Ouellet.... (Photo PATRICK WOODBURY, archives Le Droit)
Martine Ouellet.PHOTO PATRICK WOODBURY, ARCHIVES LE DROIT
La Presse Canadienne
MONTRÉAL
La candidate à la chefferie du Parti québécois Martine Ouellet accuse ses adversaires Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée de démagogie.
Selon elle, la façon dont ils débattent de laïcité est irresponsable et occulte le véritable enjeu de cette course, qui est l'indépendance du Québec, croit-elle.
Mme Ouellet a lancé ces accusations quelques heures après que le chef intérimaire du parti, Sylvain Gaudreault, eut senti le besoin de lancer un appel «au calme, à la sérénité et à l'unité» sur les réseaux sociaux, après les attaques lancées de part et d'autre par les candidats au cours des derniers jours.
En entrevue avec La Presse canadienne, samedi, Martine Ouellet a dit que l'idée d'Alexandre Cloutier de mettre en place une commission traitant du «racisme systémique» pour contrer la discrimination à l'embauche des groupes minoritaires serait l'équivalent de faire le «procès de tous les Québécois sur le racisme». Elle a ajouté que cette démarche était «insultante».
Martine Ouellet s'en est aussi prise à Jean-François Lisée, qui s'est dit prêt à ouvrir le débat sur l'interdiction du voile intégral (burqa et niqab) dans l'espace public. Une proposition que la députée de Vachon qualifie de «police des vêtements».
L'objectif de Jean-François Lisée et d'Alexandre Cloutier est de créer de la controverse dans le but de détourner la course à la chefferie de son principal enjeu, qui devrait être l'indépendance, déplore Martine Ouellet.
Mme Ouellet, qui souhaite un référendum dès un premier mandat, estime que ses rivaux dans la course «sont loin de la volonté des membres du Parti québécois».
«Le débat de la laïcité est tellement important qu'on se doit de le faire de façon sereine et non pour marquer des points dans une course à la chefferie, et non plus pour occulter le dossier central qui est celui de l'indépendance du Québec, parce que c'est exactement la même stratégie perdante de 2014 que je vois de la part de mes deux collègues Alexandre et Jean-François, a-t-elle lancé. C'est un peu hallucinant.»
Samedi après-midi, les quatre prétendants au poste de chef - Mme Ouellet, M. Lisée, M. Cloutier et Paul Saint-Pierre Plamondon - croiseront le fer à Carignan, dans le cadre d'un événement organisé par les jeunes péquistes de la Montérégie et les instances locales du parti.
Les candidats se retrouveront également dimanche après-midi à Saguenay. Le débat aura lieu au cégep de Jonquière, sous l'égide de la Table régionale des Organisations unies pour l'indépendance (OUI-Québec).
L'élection du nouveau chef du Parti québécois aura lieu le 7 octobre.

Un bambin de 2 ans mordu au visage par un pitbull

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EXCLUSIF
Publié le 18 septembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h36
Le SPVM a été appelé dans un logement... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)
Le SPVM a été appelé dans un logement du quartier Rosemont, jeudi soir, où un bambin de 2 ans avait été mordu au visage par un pitbull. Le propriétaire du chien a demandé aux agents d'emmener l'animal afin qu'il se fasse euthanasier.PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
« Je me sens tellement mal. C'est arrivé chez nous, à mon petit-fils... » Sylvain* était encore sous le choc, deux jours après que ce qu'il croyait impossible s'était produit. Jeudi soir, dans son appartement de Montréal, son pitbull a mordu au visage son petit-fils de 2 ans, lui infligeant une profonde blessure à l'arcade sourcilière.
« Ça s'est passé vite, on n'a pas vu, mais le chien était dans sa cage et jouait avec sa laisse. On a l'impression que le petit est entré pour tirer sur la laisse et que le chien l'a mordu. En tout cas, quand on est arrivés dans la cuisine, le petit était assis à côté de la cage et il avait été mordu au front », raconte Sylvain, ébranlé.
Dans la cuisine de son appartement à loyer modique de Rosemont, Sylvain flatte son autre chien, Janice, un bulldog américain de 6 ans, calme et docile. Rocky, son pitbull qui n'avait que 7 mois, n'y est plus. Sylvain a demandé aux policiers de l'emmener. 
« J'aime mieux avoir de la peine, mais être certain que ça ne se reproduise plus. Je leur ai demandé de l'euthanasier. »
Le grand-père assume la responsabilité de ce qui est arrivé parce que le chien était le sien. Mais le fait est que de nombreux adultes se trouvaient chez lui, jeudi soir, y compris le père du bambin. Debout autour de la cage du chien, Sylvain, sa conjointe Kate et André - un ami de la famille qui habite au sous-sol - racontent d'une même voix les minutes qui ont précédé l'accident.
Une minute sans surveillance
Sur l'heure du souper, Martin était venu visiter son père Sylvain avec le plus vieux de ses deux bambins. Sylvain était au salon en train de faire manger sa fille lourdement handicapée, Kate était sous la douche au deuxième étage et André était au sous-sol. Puis Martin se serait absenté pour « aller faire une commission » et aurait demandé à son frère Junior de veiller sur le bébé en son absence.
« Junior, mon gars de 26 ans, a une déficience. Il n'a pas surveillé le petit. Et nous, on ne savait pas que Martin était parti », raconte le grand-père, qui ajoute que dans ces circonstances, le chiot était censé porter une muselière en présence de ses petits-enfants.
Le temps que Kate descende du deuxième et qu'elle se rende compte que Martin n'était plus là, de sorte que le petit de 2 ans était laissé sans surveillance, des cris ont retenti dans la cuisine. Elle a accouru et réalisé ce qui venait de se produire.
« Ça s'est fait tellement vite. On n'aurait jamais pensé... », laisse-t-elle tomber. André, lui aussi alerté par les cris, est monté à la cuisine.
« J'ai vu son front en sang, je l'ai pris et je suis parti direct à l'hôpital. Ils lui ont fait trois points de suture et ils ont fini avec de la colle. Là, il est correct. »
Ce dernier montre des photos du bambin qu'il a prises avec son téléphone cellulaire. Ses mains tremblent et il s'excuse d'être si émotif. C'est parce qu'il « a le coeur gros ». S'il se console en songeant que le petit ne gardera pas d'importantes séquelles, le conflit qui a éclaté dans la famille depuis jeudi le bouleverse.
Il raconte que quand Martin - le père du bambin - a appris ce qui s'était passé, il a menacé de se rendre à l'appartement et de tuer le chien sur-le-champ. La police a été appelée sur les lieux. Le chien a été pris en charge par l'escouade canine de la Ville de Montréal.
« Depuis jeudi, c'est l'enfer. Il est tellement fâché contre son père. J'ai essayé d'aller lui parler, mais il ne veut rien savoir », raconte André.
Un père pro-pitbull
Martin n'a pas voulu donner sa version des faits. Il a confirmé que son fils allait « bien », qu'il « filait normal, mais qu'il avait maintenant peur des chiens ».
Le jeune père est lui-même propriétaire de deux pitbulls, l'un issu de la même portée que celui qui a mordu son fils. Il n'a pas l'intention de s'en débarrasser.
«  Il y en a un que j'ai depuis deux ans et il a grandi avec mon gars. Ils sont habitués. Je n'ai pas peur. D'une façon ou d'une autre, il y a toujours quelqu'un avec les chiens ou les enfants », a-t-il dit avant de couper court à l'entrevue.
Le jeune homme est un ardent défenseur de cette race, à en croire sa photo de profil Facebook publiée en juin dernier montrant un chien sur fond noir et sur laquelle on peut lire : « Je suis Pit Bull ».
*Les noms ont été changés pour préserver l'anonymat de l'enfant.

Le chien Rocky est en observation

Le Service de police de Montréal (SPVM) a confirmé avoir été appelé sur les lieux de l'accident, jeudi soir, vers 19 h 45. Le garçon de 2 ans se trouvait déjà à l'hôpital, où il recevait des soins pour une blessure à l'arcade sourcilière gauche causée par une morsure de chien. « On n'est pas experts canins ni vétérinaires, donc on préfère ne pas confirmer la race du chien, a expliqué Daniel Lacoursière, porte-parole du SPVM. Le chien a été pris en charge par l'escouade canine de la Ville de Montréal, et la SPCA va le garder en observation durant 10 jours. » Le 26 septembre prochain, la Ville de Montréal doit présenter son règlement sur la gestion animalière à la séance du conseil. S'il est adopté, la possession de chiens considérés comme dangereux et l'adoption de pitbulls seront interdites à Montréal. Ceux qui possèdent déjà cette race de chiens devront se munir d'un permis spécial.