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samedi, septembre 10, 2016

Trump tente de mobiliser les ultraconservateurs

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Le milliardaire promet de défendre l’héritage chrétien des États-Unis


« Vous n’avez pas voté il y a quatre ans, mais cette fois-ci vous devez y aller [...] c’est votre dernière chance », a lancé Trump.


« Vous n’avez pas voté il y a quatre ans, mais cette fois-ci vous devez y aller [...] c’est votre dernière chance », a lancé Trump.   Washington | Le candidat républicain Donald Trump a appelé vendredi à Washington les défenseurs des valeurs conservatrices américaines à se mobiliser en sa faveur, assurant que la présidentielle du 8 novembre était leur «dernière chance».
«Vous n’avez pas voté il y a quatre ans, mais cette fois-ci vous devez y aller, le 8 novembre, c’est votre dernière chance», a-t-il lancé lors d’une conférence annuelle rassemblant des milliers de militants de la droite du «Grand Old Party».
À moins de deux mois de l’élection présidentielle et au moment où les sondages prédisent un match plus serré qu’attendu entre le milliardaire républicain et la démocrate Hillary Clinton, Trump cherche à séduire tour à tour différents segments de l’électorat.
«Laissez-moi vous le dire clairement: dans une administration Trump, notre héritage chrétien sera valorisé, protégé et défendu comme jamais auparavant», a-t-il affirmé à l’attention de la droite chrétienne évangélique.
Avortement
Le candidat républicain s’est en revanche montré discret envers la question de l’avortement sur laquelle sa position a fluctué au fil des années. Au printemps, il avait provoqué une levée de boucliers en suggérant de punir les femmes qui avortent, avant de faire machine arrière.
Ironisant sur son adversaire démocrate, pas assez solide selon lui pour occuper la présidence de la première puissance mondiale, il a vu dans le dernier essai nucléaire nord-coréen «un énorme échec de plus de la part d’une secrétaire d’État qui a échoué».
De son côté, le colistier de Donald Trump dans la course à la présidentielle américaine, Mike Pence, a publié vendredi sa déclaration d’impôts, mais le magnat de l’immobilier refuse toujours d’en faire de même.
Mike Pence a publié ses déclarations de revenus des dix dernières années.
Ces 10 dernières années, Mike Pence, 57 ans, gouverneur peu connu de l’Indiana, n’a jamais gagné plus de 188 000 dollars par an. L’année passée, lui et sa femme ont déclaré 113 026 dollars de revenus. L’équipe de campagne de M. Trump note que le couple donne 10 % de ses revenus à des œuvres de charité.
Don de 20 M$
Par ailleurs, un des fondateurs de Facebook, Dustin Moskovitz, et sa femme vont donner 20 millions de dollars à la candidate démocrate Hillary Clinton et à son parti en vue de l’élection présidentielle du 8 novembre. Il s’agit d’une somme considérable versée par un seul donateur.

Cloutier veut s’attaquer au lieutenant-gouverneur

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Le représentant de la reine devrait se contenter de l’aide financière du fédéral


Alexandre Cloutier, candidat à la chefferie du Parti québécois, veut utiliser l’argent versé par le provincial au lieutenant-gouverneur afin de créer un Conseil permanent pour la jeunesse, composé de 25 jeunes de 15 à 30 ans.

Alexandre Cloutier, candidat à la chefferie du Parti québécois, veut utiliser l’argent versé par le provincial au lieutenant-gouverneur afin de créer un Conseil permanent pour la jeunesse, composé de 25 jeunes de 15 à 30 ans.  L’aspirant chef péquiste Alexandre Cloutier promet de couper les vivres au lieutenant-gouverneur s’il devient premier ministre.
Chaque année, le gouvernement du Québec allonge 750 000 $ pour le fonctionnement du bureau du représentant de la reine dans la Belle Province. Le fédéral débourse pour sa part 150 000 $ par an, en plus de lui verser un salaire de 140 000 $.
Sous un gouvernement Cloutier, le lieutenant-gouverneur devrait se contenter de l’argent du Canada. Québec ne verserait plus un sou à cette fonction «archaïque, dépassée, qui ne sert absolument à rien», affirme le prétendant au trône péquiste.
«S’ils en veulent, à Ottawa, ils s’organiseront pour le financer», insiste-t-il. Une fois indépendant, le Québec pourra abolir définitivement cet héritage de la monarchie, promet-il.
Conseil jeunesse
Le candidat à la succession de Pierre Karl Péladeau veut utiliser cet argent pour créer un Conseil permanent pour la jeunesse. Composée de 25 jeunes de 15 à 30 ans, cette instance aurait pour fonction de conseiller le premier ministre sur les enjeux touchant la jeunesse.
«Je donnerais aussi la responsabilité à ce groupe de jeunes là de former et de préparer la relève pour leur donner le goût de participer à des postes électifs et des conseils d’administration», plaide-t-il en entrevue avec notre Bureau parlementaire.
Projets de loi de l’opposition
Alexandre Cloutier propose également qu’une série de changements soient apportés au fonctionnement de l’Assemblée nationale pour revaloriser le rôle de député.
À l’heure actuelle, les projets de loi déposés par l’opposition n’ont pratiquement aucune chance d’être adoptés en raison de la mainmise du gouvernement.
Le député de Lac-Saint-Jean veut s’inspirer de ce qui se fait à Ottawa, où un tirage au sort organisé par la Chambre des communes permet que des textes législatifs des partis adverses soient étudiés par les élus.
Vote libre
M. Cloutier revient également avec ses suggestions de créer un poste de directeur parlementaire du budget, de réformer le mode de scrutin et de permettre le droit à la dissidence et le vote libre pour les députés.
Le vote libre n’est-il pas déjà permis au Parti québécois? «Si on fait le tour des députés, ils vont probablement dire que c’est déjà le cas, mais il y a une différence entre l’inscrire formellement et une pratique informelle», rétorque-t-il.

Affaire Lessard: le commissaire à l’éthique ouvre une enquête

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L'entreprise dirigée par son ex-conseiller politique a reçu 3 M$ de l'État


MISE à JOUR 
Le ministre Laurent Lessard  Le commissaire à l’éthique et à la déontologie accède à la demande des partis d’opposition et fera enquête sur la subvention de 3 M$ accordée à l’entreprise dirigée par un ex-conseiller politique du ministre Laurent Lessard.
«Comme le prévoit le Code, le commissaire enquête à huis clos», indique le commissaire, dans un communiqué diffusé en fin d’après-midi, vendredi.
«Si le commissaire en vient à la conclusion qu'un manquement a été commis, il remet sans délai un rapport d'enquête, énonçant les motifs à l'appui de ses conclusions et ses recommandations», précise le communiqué.
Rappelons que dans la foulée des révélations de notre Bureau parlementaire, jeudi, la Coalition avenir Québec et le Parti québécois s'étaient empressés de réclamer aux commissaires à l’éthique et au lobbyisme qu’ils enquêtent sur le dossier.
Les deux partis accusent le ministre Lessard d’avoir «manqué de jugement» en faisant appel, en mai 2014, aux services d'un conseiller de longue date, Yvon Nadeau, même s’il savait que ce dernier dirigeait une entreprise en quête d’une subvention gouvernementale.
La demande du ministre Lessard refusée
Confronté aux faits soulevés par notre Bureau parlementaire, le ministre Laurent Lessard s’est défendu cette semaine d'être intervenu dans le dossier.
Le commissaire a visiblement décidé de ne pas donner suite à la demande que lui a fait M. Lessard, jeudi.
En effet, le ministre avait invité le commissaire à rendre public l’avis qu’il lui aurait sollicité au moment de réembaucher M. Nadeau à son bureau de comté, même si son entreprise, Pyrobiom, sollicitait à ce moment une subvention au gouvernement.
M. Lessard était alors ministre des Forêts. Son ministère était déjà ciblé depuis janvier par un mandat de lobbying enregistré par un associé de Pyrobiom à l’époque, en lien avec un projet d’usine de transformation de résidus forestiers en biocarburant.
Jamais le nom de M. Nadeau n’a été inscrit au registre des lobbyistes. Seul le nom de son associé de l’époque y figure encore.
En entrevue avant la publication de notre reportage, M. Nadeau, qui a été responsable du bureau de comté de Lotbinière-Frontenac de 2003 à 2013, avait rapporté que c’est à sa propre initiative qu’il avait contacté l’avocat-conseil du commissaire à l’éthique avant de revenir travailler pendant un an pour M. Lessard.
Le Commissaire au lobbyisme, de son côté, s’est limité à indiquer qu’il traiterait les plaintes déposées par le PQ et la CAQ.
Par ailleurs, selon ce qu'il a été possible d'apprendre, M. Lessard souhaitait être aux côtés de ses collègues Arcand et Boulet lors de l'annonce de la subvention, le 4 juillet dernier, mais aurait décidé à la dernière minute de ne pas y participer.