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mardi, septembre 06, 2016

SONDAGE LÉGER Trump fait peur aux Canadiens

http://www.ledevoir.com/international/

Terrorisme, tensions raciales, économie: Hillary Clinton jugée plus compétente

6 septembre 2016 |Marco Fortier | États-Unis
Fait à noter, les Québécois sont plus favorables à Clinton et craignent davantage Trump que leurs concitoyens canadiens.
Photo: Evan Vucci Associated Press
Fait à noter, les Québécois sont plus favorables à Clinton et craignent davantage Trump que leurs concitoyens canadiens.

La perspective de l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis fait peur aux Canadiens et aux Québécois. Ils appuieraient massivement Hillary Clinton s’ils avaient le droit de vote aux élections américaines.

Les Canadiens suivent de près la campagne présidentielle qui déterminera le prochain occupant de la Maison-Blanche, le 8 novembre prochain. Comme bien des Américains, ils craignent l’élection du milliardaire Donald Trump, qu’ils jugent nettement moins apte à gouverner que son adversaire du Parti démocrate, révèle un sondage Léger.

Près de six électeurs canadiens sur dix (59 %) voteraient pour Hillary Clinton, et seulement 14 % pour Donald Trump, indique le coup de sonde mené entre le 29 août et le 1er septembre ; 1535 électeurs ont répondu au sondage effectué par Internet. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de 2,5 %, 19 fois sur 20.

« La perspective de M. Trump comme président des États-Unis effraie une majorité de Canadiens. Pour l’ensemble des dossiers, les Canadiens pensent qu’Hillary Clinton ferait une meilleure job », dit Christian Bourque, vice-président et associé chez Léger.

Fait à noter, les Québécois sont plus favorables à Clinton et craignent davantage Trump que leurs concitoyens canadiens. Ils s’intéressent un peu moins à la campagne présidentielle, sans doute en bonne partie à cause de la barrière de la langue, estime M. Bourque.

L’Alberta se démarque

À l’opposé, les Albertains sont des « brebis égarées » quand on les compare aux électeurs du reste du Canada : ils ont un peu moins peur de Trump et sont moins emballés par la candidate démocrate (qu’ils appuient tout de même à 51 %). En politique canadienne, les Albertains sont aussi les seuls électeurs à préférer le Parti conservateur au Parti libéral de Justin Trudeau.

Si 59 % des Canadiens voteraient pour Clinton, au Québec c’est plutôt 73 %. Même chose pour la crainte à l’égard de Trump : 72 % des Canadiens et 78 % des Québécois ont peur du magnat de l’immobilier, qui s’est distingué depuis le début de la campagne par ses coups de gueule contre les immigrants, les Mexicains, les musulmans et les femmes, entre autres.

Dans la même veine, 67 % des Canadiens et 80 % des Québécois pensent que Hillary Clinton écrira une page d’histoire en devenant la première femme élue présidente des États-Unis.

Peur de la violence

Les tensions raciales, notamment entre la police et les Noirs, ont aussi un impact sur la perception des Canadiens envers nos voisins du Sud : près de trois répondants sur dix (28 %) estiment que les États-Unis ne sont pas sécuritaires ; 60 % trouvent le pays « assez sécuritaire » et à peine 9 %, « très sécuritaire ».

Pour Christian Bourque, ces données indiquent un « enjeu de perception » pour les Canadiens envers les États-Unis. « Les Canadiens ne sont pas rassurés » par la sécurité au sud de la frontière, compte tenu de la violence des derniers mois.

Les Canadiens estiment d’ailleurs que la menace terroriste (19 %) et les tensions raciales (19 %) représentent les plus grands défis du prochain président des États-Unis. Les Québécois, eux, ajoutent à ces défis le contrôle des armes à feu (19 %).

Même si la crise financière de 2008-2009 semble se résorber, l’économie (15 %) représente le troisième défi du prochain président, pour les Canadiens. À peine 9 % citent les inégalités sociales, et 1 % le chômage, comme un des plus grands défis du prochain occupant de la Maison-Blanche.

Pour gérer tous ces enjeux, les Canadiens jugent Hillary Clinton nettement plus compétente que Donald Trump. Le milliardaire a beau répéter qu’il est le seul à avoir déjà « créé des jobs » et qu’il sera impitoyable envers les « criminels », les « terroristes » et les« immigrants illégaux », les Canadiens et les Québécois lui accordent très peu de crédibilité.

Par de très fortes marges (entre 49 % et 64 %), Clinton est jugée la meilleure candidate pour contrôler les armes à feu, combattre la menace terroriste, les inégalités sociales, les tensions raciales et le chômage. Elle est aussi jugée plus apte à améliorer les relations avec la police, l’économie et le leadership des États-Unis dans le monde.

Clinton inquiète de «graves» interférences des Russes dans les élections

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Publié le 05 septembre 2016 à 18h58 | Mis à jour le 05 septembre 2016 à 18h58
Hillary Clinton... (Archives AP)
Hillary ClintonARCHIVES AP
Agence France-Presse
La candidate démocrate à la Maison-Blanche Hillary Clinton a déclaré lundi être inquiète de «graves» interférences des Russes dans l'élection présidentielle américaine.
La possible implication des Russes dans le piratage informatique ayant visé le parti démocrate en juillet «soulève de graves questions concernant l'éventuelle implication des Russes dans notre processus électoral», a déclaré Hillary Clinton à des journalistes.
La candidate, qui se trouvait à bord de son avion qui volait vers l'Illinois où elle doit tenir un rassemblement, a estimé que son adversaire Donald Trump encourageait Moscou à l'espionner.
«Nous n'avons jamais eu un adversaire politique étranger interférant dans notre processus électoral (et) nous n'avons jamais eu un candidat appartenant à un grand parti qui encourageait les Russes à faire davantage de piratage», a-t-elle ajouté.
Hillary Clinton a souligné le «consensus» au sein des autorités et experts américains pour souligner que ce piratage informatique a été orchestré par les services de renseignement russes.
Le Washington Post a rapporté que les autorités américaines enquêtaient sur une opération secrète russe qui viserait une cyber-attaque de bases de données d'électeurs en Arizona.
Au cours de cet entretien avec les journalistes qui a consisté en une vingtaine de minutes de questions-réponses, ce qui pourrait être qualifié de première conférence de presse depuis 275 jours, elle s'est également exprimée sur la publication par la police fédérale américaine des notes inédites sur son enquête ultra-sensible sur les courriels d'Hillary Clinton et sur la fondation Clinton.

Uber s'entend avec Québec et percevra la TPS et la TVQ

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EXCLUSIF
Publié le 06 septembre 2016 à 08h13 | Mis à jour à 08h13
Par l'entremise de sa filiale installée aux Pays-Bas,... (Photo Patrick Sanfaçon, Archives La Presse)
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Par l'entremise de sa filiale installée aux Pays-Bas, Uber reversera à l'Agence du revenu le montant des taxes récoltées dans le cadre de ses activités.

En plein blitz de négociations pour pouvoir démarrer un projet-pilote jeudi, Uber Canada vient d'écarter un des principaux irritants qui l'opposaient au gouvernement québécois. La multinationale s'est entendue avec le ministre des Finances du Québec pour reverser au fisc la TPS et la TVQ qu'elle prélèvera à l'avenir sur chaque course faite par ses chauffeurs UberX.
L'entente, dont les détails ont été confirmés hier par diverses sources, précise que les chauffeurs UberX auront l'obligation d'obtenir un numéro de TPS et de TVQ d'ici le 1er octobre s'ils veulent pouvoir participer au projet-pilote actuellement négocié avec le gouvernement. S'ils ne s'y conforment pas, ils ne seront plus admis sur la plateforme électronique d'Uber.
Les tarifs affichés sur la plateforme UberX devront inclure la TPS et la TVQ dès jeudi, si le projet-pilote va de l'avant. Il a été impossible de savoir si Uber ajustera ses tarifs à la hausse pour refléter l'ajout des taxes ou si ce sont les chauffeurs qui l'assumeront seuls.
C'est Raiser Operations B.V., filiale d'Uber installée aux Pays-Bas responsable de la plateforme électronique de l'entreprise, qui reversera à l'Agence du revenu le montant des taxes récoltées.
L'entreprise californienne s'engage aussi à remettre à Revenu Québec un rapport trimestriel lui indiquant les sommes que chaque chauffeur aura gagnées sur la plateforme. Ces détails permettront à Revenu Québec de faire des recoupements pour s'assurer que les chauffeurs paient aussi des impôts sur les revenus qu'ils tirent de leur travail pour Uber, indique une source gouvernementale.
PAS LES ARRÉRAGES
Fait à noter, l'entente entre Uber et Revenu Québec ne couvre cependant pas les arrérages de TPS et de TVQ que le fisc réclame à Uber dans le cadre d'un litige actuellement en Cour supérieure. Des enquêteurs de l'Agence du revenu avaient perquisitionné dans les bureaux montréalais de l'entreprise en mai 2015, alléguant qu'Uber utilisait un « subterfuge qui consiste à décrire les services qu'elle offre comme un système de covoiturage citoyen alors qu'il s'agit dans les faits de transport rémunéré de personne par automobile ». 
Uber a tenté de contester la validité des perquisitions, mais en vain. Le juge Guy Cournoyer, en se prononçant sur la demande de contestation d'Uber, avait estimé que l'entreprise était « pleinement consciente » que son attitude « aide ses chauffeurs UberX à éluder le paiement » des taxes.
Selon une source gouvernementale, ce dossier poursuivra son cours normalement devant les tribunaux advenant la conclusion d'un projet-pilote avec Uber.
Québec estime que les arrérages de taxes que doit Uber depuis le lancement du service UberX au Québec, il y a près de deux ans, représentent environ 20 millions. 
L'évasion fiscale dans l'industrie du taxi traditionnelle représente quant à elle des pertes de 72 millions par année, selon l'estimation officielle de Revenu Québec.
Le fisc souhaite redresser la situation dans l'industrie du taxi en obligeant chaque voiture à se doter d'un module d'enregistrement des ventes - un « mouchard » - semblable à ceux implantés dans les restaurants. Mais étant donné que toutes les transactions d'Uber sont faites par carte de crédit grâce à des téléphones intelligents, l'entreprise serait exemptée de cette obligation. Le fisc se contenterait de mener des audits standards sur sa plateforme électronique.
NÉGOCIATIONS TOUT LE WEEK-END
Des négociations ont également eu lieu tout le week-end avec des représentants du ministère des Transports pour qu'Uber puisse démarrer un projet-pilote jeudi, date d'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le taxi. Le nouveau ministre, Laurent Lessard, a précisé vendredi que les participants à un tel projet devront aussi posséder les « permis nécessaires » et des « assurances conformes », sans toutefois donner plus de détails.
Uber n'est pas la seule entreprise à présenter un projet-pilote dans le cadre de la nouvelle réglementation qui entre en vigueur jeudi. Le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi tente notamment de convaincre Québec de l'autoriser à mettre en place une formule permettant aux chauffeurs accrédités de louer des voitures de taxi à l'heure.

Si élu, Lisée investirait un demi-milliard dans l'enseignement supérieur

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EXCLUSIF
Publié le 06 septembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 08h19
Le candidat à la direction du Parti québécois... (PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le candidat à la direction du Parti québécois Jean-François Lisée a présenté à La Presse ses engagements en matière d'enseignement supérieur, hier, à la veille d'un débat avec ses adversaires à l'Université de Montréal.

S'il est élu premier ministre, Jean-François Lisée investira un demi-milliard pour améliorer l'accès à l'enseignement supérieur, mieux financer la recherche et attirer davantage d'étudiants étrangers.
Le candidat à la direction du Parti québécois a présenté à La Presse ses engagements en matière d'enseignement supérieur, hier, à la veille d'un débat avec ses adversaires à l'Université de Montréal.
« Il faut être ambitieux, il faut avoir une vision, a résumé en entrevue le député de Rosemont. Moi, je ne suis pas seulement dans la réparation. »
Le candidat évalue ses engagements à environ 500 millions.
Sa promesse phare consiste à réformer l'aide financière aux études et à instaurer une « gratuité effective » pour les étudiants issus de la classe moyenne.
Il souhaite créer un crédit d'impôt par lequel un étudiant issu d'un ménage gagnant moins de 75 000 $ par année se fera rembourser la totalité de ses droits de scolarité. Dans le système actuel, les étudiants dont les parents ont un revenu combiné de moins de 52 000 $ peuvent obtenir des bourses qui couvrent la totalité de leurs frais.
Dans un éventuel deuxième mandat péquiste, la mesure serait élargie aux étudiants issus de familles gagnant 115 000 $ et moins par année.

« L'objectif de la gratuité, c'est de faire en sorte que des gens de milieux défavorisés ou qui n'ont pas de tradition universitaire puissent prendre l'ascenseur social qu'est l'université », indique M. Lisée. 
« Ça ne me dérange pas d'avoir un système dans lequel les gens les plus favorisés paient des frais de scolarité alors qu'ils ont déjà favorisé leurs enfants par leur statut social. »
- Jean-François Lisée
Alexandre Cloutier, le présumé favori dans la course à la direction du PQ, propose la même mesure.
M. Lisée souligne toutefois que c'est lui qui avait lancé l'idée de la « gratuité effective » lors du printemps érable de 2012. Blogueur à l'époque, il avait défendu le concept dans une lettre ouverte aux trois leaders étudiants et à la ministre de l'Éducation de l'époque, Line Beauchamp.
UN PÔLE POUR ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
Jean-François Lisée souhaite mettre sur pied des incitatifs généreux pour attirer « plusieurs milliers » d'étudiants étrangers au Québec. À l'heure actuelle, un étudiant de Vancouver paie plus cher qu'un collègue de la France, et un Haïtien issu d'une famille modeste paie davantage que le fils d'un millionnaire sénégalais. Le député veut réformer ce système « brisé ».
Il souhaite aussi diminuer rétroactivement les droits de scolarité des étudiants qui s'installent au Québec après avoir obtenu leur diplôme. « La composition de notre immigration vient d'être modifiée positivement : des jeunes diplômés par nous - donc il n'y a aucun débat sur la qualité de leur diplôme - qui ont participé à notre vie économique et intellectuelle et qui s'installent chez nous et qui sont parfaitement intégrés, explique M. Lisée. On ne peut pas demander mieux. »
FIN DE LA « COURSE AUX EFFECTIFS »
M. Lisée souhaite mettre fin à la « course aux effectifs » que se livrent les universités québécoises. Il souhaite modifier leur financement de manière à ce que le nombre d'inscriptions ne soit pas le seul élément qui déterminera les sommes qu'elles reçoivent de l'État. « Ce n'est pas la peine d'essayer d'ouvrir sans raison de transmission du savoir des pavillons d'université à des endroits qui sont dans la zone d'autres universités, résume M. Lisée. Et c'est cette course aux étudiants qui est à certains égards contre-productive que je voudrais contrecarrer par une planification nationale du développement de l'accès à l'université. »
L'ancien chercheur propose également de réformer le financement de la recherche universitaire de manière à ce que les sommes soient accordées sur de plus longues périodes. Il souhaite ainsi relancer la Politique nationale de la recherche et de l'innovation dévoilée en 2013 par le gouvernement Marois. L'objectif est de rendre le financement de la recherche plus prévisible. « Une des choses indispensables si on veut faire de la recherche et du développement, c'est la stabilité du financement », résume M. Lisée.
***
RENCONTRE AVEC DES PARTISANS D'HIVON
À l'instar de ses rivaux, le candidat a rencontré hier les cinq députés qui appuyaient Véronique Hivon dans l'espoir de les convaincre d'adhérer à sa campagne. « Ils sont restés comme des sphinx à la fin, a relaté M. Lisée. Je n'ai aucune idée si j'ai eu une bonne ou une mauvaise note. » Pour les convaincre, il fait valoir qu'il soutient plusieurs éléments de la plateforme de Mme Hivon, qui s'est retirée de la course pour des raisons de santé. Il a publiquement approuvé ses propositions en matière de conciliation travail-famille et de justice. Il n'entend donc pas modifier sa plateforme pour séduire ses partisans, comme l'a récemment fait Martine Ouellet.
UN DÉBAT SANS « FEUX D'ARTIFICE »

Jean-François Lisée ne s'attend pas à ce que le premier débat de la campagne donne lieu à des échanges corsés. Il prévoit plutôt une « séance d'échauffement » qui portera principalement sur les engagements des candidats en matière d'éducation. « Je ne m'attends pas à des feux d'artifice [aujourd'hui], a-t-il confié. En tout cas, je n'ai pas de pétard dans mes poches. » Le débat, organisé par le Comité national des jeunes du Parti québécois, aura lieu à l'Université de Montréal.

Un premier débat pour les aspirants chefs du PQ mardi

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Publié le 05 septembre 2016 à 17h41 | Mis à jour le 05 septembre 2016 à 17h41
Les candidats à la direction du Parti québécois:... (Archives La Presse)
ARCHIVES LA PRESSE
Les candidats à la direction du Parti québécois: les députés Jean-François Lisée, Véronique Hivon (qui s'est retirée de la course), Martine Ouellet et Alexandre Cloutier, de même que l'avocat Paul St-Pierre Plamondon (deuxième à droite). En retrait, le président de la formation, Raymond Archambault.

CATHERINE GIGNAC
La Presse Canadienne
Montréal
Les aspirants chefs du Parti québécois (PQ) croiseront le fer, mardi, à l'occasion d'un débat qui se tiendra à l'Université de Montréal.
Paul St-Pierre Plamondon ne s'en cache pas: il a hâte d'en découdre avec ses adversaires.
Il ne s'attend pas pour autant à ce que les échanges soient particulièrement musclés.
Cet avocat et essayiste soutient que comme il s'agira d'un premier exercice du genre dans le cadre de la présente course à la direction du PQ, les participants se contenteront fort probablement de «s'observer tout en tentant de mettre en valeur leurs idées».
Selon Jean-François Lisée, le public aura alors l'occasion de constater qu'il existe une réelle «communauté de vues entre les quatre candidats sur bien des questions».
Par contre, il souligne que lorsqu'il y aura des divergences d'opinions, le respect devra absolument primer.
«On peut pointer ce qu'on voit comme les faiblesses dans les propositions des autres [...] sans dire que ce n'est pas viable ou légitime», mentionne le député de Rosemont.
Aux yeux de Martine Ouellet, il est également primordial de «garder un bon ton» sans pour autant sombrer dans les discours creux.
La représentante de la circonscription de Vachon à l'Assemblée nationale juge que pour que les discussions soient riches, la recette est relativement simple.
Il faut «beaucoup de transparence» et éviter coûte que coûte d'avoir recours à «la langue de bois».
De toute évidence, Alexandre Cloutier abonde dans le même sens qu'elle.
Il promet donc que l'auditoire verra en lui un homme «pragmatique», terre à terre et capable d'envoyer un «message très clair».
Cet élu jeannois espère que ses opposants voudront, tout comme lui, avoir des conversations «sur le fond, sur le contenu» et que personne ne lancera d'«attaques personnelles».
Scrutin du 5 au 7 octobre
L'événement de mardi est organisé par le comité national des jeunes du Parti québécois.
Le PQ chapeautera pour sa part deux débats officiels. Le premier d'entre eux aura lieu le 11 septembre à Sherbrooke, alors que le second se déroulera deux semaines plus tard, à Montréal.
Le scrutin, qui mènera à l'élection du prochain numéro un de la formation, se tiendra du 5 au 7 octobre. Les résultats du vote seront dévoilés au cours de cette dernière journée.

Normandeau demeure membre du PLQ

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Publié le 05 septembre 2016 à 22h24 | Mis à jour le 05 septembre 2016 à 22h24
Nathalie Normandeau est accusée d'abus de confiance, de... (Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche)
Nathalie Normandeau est accusée d'abus de confiance, de fraude et de corruption.PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
Québec
L'ex-ministre Nathalie Normandeau, dont la nouvelle émission de radio sera boycottée par le conseil des ministres, demeurera membre du Parti libéral du Québec (PLQ) malgré ses démêlés avec la justice, a conclu le comité exécutif de la formation politique.
Cette décision de la plus haute instance libérale a été prise à la suite d'une recommandation de la commission juridique du PLQ, a déclaré vendredi dernier le porte-parole Maxime Roy.
À titre de chef, le premier ministre Philippe Couillard était présent lors de la réunion où la résolution à ce sujet a été adoptée, a indiqué son cabinet.
En mars, la commission juridique avait été chargée d'évaluer les suites à donner à l'arrestation de Mme Normandeau par l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
M. Roy avait alors expliqué que cette circonstance exceptionnelle, impliquant Mme Normandeau, justifiait une réflexion sur le maintien ou non de son statut de membre.
Deux jours après avoir été mandatée, la commission juridique a recommandé au comité exécutif du PLQ de ne pas modifier le statut de Mme Normandeau.
Dans une entrevue à La Presse canadienne, vendredi dernier, M. Roy a expliqué que cette décision, entérinée le 22 mars, s'appuie sur la notion de présomption d'innocence.
«C'est une règle de base au Québec, a-t-il dit. Compte tenu des faits disponibles présentement, il n'y a aucun motif de sanction qui s'applique à Mme Normandeau pour sa qualité de membre.»
Le mois dernier, le cabinet de M. Couillard a ordonné à ses ministres de ne pas accorder d'entrevue à Mme Normandeau, dans le cadre d'une nouvelle émission de radio qu'elle animera à partir de ce mardi à Québec, sur les ondes de BLVD 102,1.
Au moment du lancement de la nouvelle saison de la station, en août, Mme Normandeau avait dénoncé cette décision, prise également par les partis de l'opposition, en plaidant la présomption d'innocence.
«Pas de contradiction»
Vendredi, Harold Fortin, le porte-parole du premier ministre, a déclaré qu'il n'y avait aucune contradiction entre la résolution du PLQ et la consigne aux ministres.
«Il n'y a aucun lien à faire entre une résolution adoptée à cette rencontre [basée sur le principe de la présomption d'innocence] et le fait de ne pas accorder d'entrevue sur des sujets d'actualité à Mme Normandeau par prudence face à l'indépendance du processus judiciaire en cours, a-t-il écrit dans un courriel. Il s'agit de deux enjeux distincts.»
Dans un courriel transmis au printemps, M. Couillard a rappelé aux membres du PLQ que des personnes associées au PLQ faisant l'objet d'accusations sérieuses avaient droit à la présomption d'innocence, a indiqué M. Fortin.
Arrêtée par l'UPAC avec six autres personnes en mars dernier, Mme Normandeau est notamment accusée d'abus de confiance, de fraude et de corruption.
Leur mandat d'arrestation contenait des allégations de participation à un stratagème illégal de financement politique et d'octroi de contrats publics.
La semaine dernière, après avoir assisté pour la première fois à une audience sur les procédures dont elle fait l'objet, Mme Normandeau avait déclaré aux journalistes qu'elle pourrait commenter son dossier, ce mardi, dans le cadre de sa première émission de radio.
Le code d'éthique du PLQ, qui ne s'applique pas aux simples membres mais aux détenteurs de fonctions officielles parmi eux, ne prévoit rien de précis dans le cas d'arrestation ou d'accusation criminelle.
En cas d'infraction au code, qui exige le respect des lois et une conduite intègre, le comité d'éthique peut imposer des sanctions allant de l'avertissement jusqu'à la suspension, la destitution ou l'expulsion du PLQ.
Dans le cas de Mme Normandeau, dont le procès déterminera si les accusations portées contre elles sont fondées, ce n'est pas le comité d'éthique mais la commission juridique qui s'est penchée sur sa situation, a souligné M. Roy vendredi.
«Du cas par cas»
Cela n'empêche pas le PLQ d'avoir des recours dans l'éventualité où un simple membre est reconnu coupable d'une infraction criminelle, a indiqué le porte-parole.
«Ça va être du cas par cas, a-t-il dit. Si jamais il y a une situation exceptionnelle, il peut y avoir des mesures qui sont mises en place pour se poser la question, justement, étudier, et changer ou non le statut d'une personne.»
Mme Normandeau, qui a été députée libérale de 1998 à 2011, est la seule membre du PLQ parmi les sept personnes arrêtées en mars dernier par l'UPAC.
L'ex-ministre et organisateur libéral Marc-Yvan Côté, qui est au nombre des accusés, n'est plus membre de la formation politique. La dernière participation de M. Côté à des activités de financement remonte à plus de cinq ans.
Vendredi, M. Roy n'a pas précisé la période de validité de la carte de membre de MmeNormandeau. Le porte-parole a cependant indiqué que les membres adhèrent pour une période minimale d'un an et maximale de cinq ans.
Deux anciens membres du personnel de bureaux de circonscriptions péquistes ont également été arrêtés dans la rafle de l'UPAC.

Droits de la personne: le Canada n'est pas parfait, dit Trudeau

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Publié le 06 septembre 2016 à 09h14 | Mis à jour à 09h14
Justin Trudeau a rencontré des gens d'affaires pendant... (AFP, Anthony Wallace)
Justin Trudeau a rencontré des gens d'affaires pendant sa visite à Hong Kong.AFP, ANTHONY WALLACE

ANDY BLATCHFORD
La Presse Canadienne
Hong Kong, Chine
Justin Trudeau a reconnu que le Canada n'est pas parfait au chapitre des droits de la personne, quand il a discuté de cette épineuse question avec les dirigeants chinois.
Le premier ministre a levé mardi une partie du voile sur les échanges qu'il a eus la semaine dernière à Pékin, notamment avec le président chinois Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang.
M. Trudeau a déclaré devant des hommes d'affaires hongkongais qu'il a mentionné plusieurs de ses inquiétudes à ce moment, entre autres en ce qui concerne des dossiers consulaires, la primauté du droit, la gouvernance et la corruption.
«(J'ai) parlé des défis, mais aussi du fait que le Canada n'est pas blindé face aux critiques en ce qui concerne les droits de la personne», a-t-il dit au moment de répondre aux questions après cet événement organisé par la Chambre canadienne de commerce de Hong Kong.
«Plusieurs pays sont d'avis que les nations étrangères ou les observateurs étrangers ne devraient pas se mêler de leurs affaires internes.»
«Plusieurs pays sont d'avis que les nations étrangères ou les observateurs étrangers ne devraient pas se mêler de leurs affaires internes», a ajouté le premier ministre.
M. Trudeau dit avoir souligné qu'un rapporteur des Nations unies a publié il y a quelques années un «rapport accablant» concernant le traitement des autochtones au Canada, notamment en ce qui concerne les femmes tuées ou disparues.
Cet événement à Hong Kong survient au dernier jour de sa visite officielle de huit jours en Chine, pendant laquelle il s'est aussi arrêté à Pékin, à Shanghai et à Hangzhou pour le sommet du G20.
Le but premier de sa visite était de renforcer les liens commerciaux entre le Canada et la Chine. M. Trudeau a répété mardi que les relations entre les deux pays étaient «chaudes et froides» sous l'ancien gouvernement conservateur.
Hommage
Plus tôt pendant la journée, le premier ministre avait rendu hommage aux soldats canadiens tombés lors de la Deuxième Guerre mondiale et enterrés au cimetière militaire de Sai Wan à Hong Kong.
Justin Trudeau a déposé une gerbe de fleurs et visité le terrain à flanc de montagne.
Il a aussi marché devant plusieurs rangées de pierres tombales gravées avec les noms de Canadiens.
On compte 1505 membres des forces du Commonwealth morts en combattant le Japon au cours de la Deuxième Guerre mondiale, incluant de nombreux Canadiens, qui y sont enterrés.
Un monument commémoratif du cimetière porte les noms de 228 Canadiens.