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samedi, juillet 16, 2016

Fillette retrouvée morte à Calgary: le suspect a un lourd passé criminel

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 15 juillet 2016 à 15h43. Modifié par Jean-François Cyr à 15h50.
Fillette retrouvée morte à Calgary: le suspect a un lourd passé criminel
Taliyah Leigh Marsman/Source photo: police de Calgary
CALGARY - L'homme accusé du meurtre de la fillette de cinq ans qui faisait l'objet d'une alerte Amber en Alberta possède de lourds antécédents criminels.
La police de Calgary a annoncé avoir retrouvé, jeudi soir, le corps de la petite Taliyah Leigh Marsman. Le suspect, arrêté la veille pour interrogatoire, a été accusé du meurtre prémédité de la fillette et de sa mère, Sara Baillie, âgée de 34 ans.
Edward Delten Downey avait été reconnu coupable, en 2008, de trafic de cocaïne et de possession illégale d'une arme à feu. Aussi connu sous le nom de famille Simmonds, l'homme de 46 ans avait alors été condamné à un minimum de deux ans d'emprisonnement. Il avait également été incarcéré durant 18 mois relativement à une affaire de prostitution, en 1998.
Les policiers de la région de Calgary, aidés de la Gendarmerie royale du Canada, cherchaient des indices sur les déplacements de Taliyah dans la banlieue de Chestermere, en Alberta, lorsqu'ils ont trouvé le corps de la fillette, dont la cause de la mort reste à déterminer.
L'alerte Amber qui avait été déclenchée après la découverte du corps de sa mère a été annulée.
Selon les documents judiciaires déposés tard jeudi, Edward Delten Downey, qui était connu de la famille des victimes, s'est vu interdire tout contact avec le père de Taliyah, Colin Marsman. Le présumé meurtrier sera de retour en cour mercredi prochain.

Filature de Julie Snyder: appel refusé pour «John Doe»

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/

Publié le 16 juillet 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h28
L'animatrice et productrice Julie Snyder... (Photo Patrick SANFAÇON, Archives La Presse)
L'animatrice et productrice Julie Snyder
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La Cour d'appel du Québec a refusé vendredi d'entendre une demande d'appel déposée par Garda et « John Doe » afin de maintenir le secret entourant l'identité de ce dernier. L'individu ou l'entreprise qui a fait prendre Julie Snyder en filature à l'aéroport de Québec le 26 juin a donc jusqu'à 18 h 30 samedi soir pour dévoiler son identité à l'animatrice du Banquier.
Mme Snyder avait obtenu jeudi en fin de journée une ordonnance de la Cour supérieure forçant Garda, son enquêteur Claude Viens et « John Doe » à lui dévoiler d'ici 48 heures l'identité de la personne qui avait accordé le mandat de surveillance dont elle a fait l'objet. 
Vers 14 h 40 vendredi, Garda et « John Doe » ont déposé une requête pour permission d'interjeter appel. « John Doe » n'était pas sur place, mais a comparu par l'entremise de l'avocat Louis P. Bélanger. Le juge Robert Mainville a toutefois rejeté la demande. 
« Ils [les avocats de John Doe et de Garda] n'ont pas immédiatement voulu divulguer le nom de l'individu. Ils ont jusqu'à 18 h 30 [aujourd'hui] au plus tard pour le faire. »
- Me Mathieu Piché-Messier, avocat de Julie Snyder
Dans une déclaration par courriel, GardaWorld s'est dite « concernée par la décision du tribunal qui vient affecter et mettre en péril sa relation de confidentialité avec ses clients. »

« Toutefois, nous entendons aller de l'avant et respecter l'ordonnance du tribunal », a ajouté l'entreprise de sécurité. 
IDENTITÉ DÉVOILÉE AU PUBLIC ?
Selon les clauses de l'ordonnance, l'identité de « John Doe » sera transmise à Mme Snyder seulement. Il lui appartiendra de la rendre publique ou non. Si toutefois elle décidait de poursuivre l'individu pour atteinte à sa vie privée, comme l'ont laissé entendre ses avocats devant la Cour supérieure, le nom de l'individu serait inévitablement rendu public, a précisé MPiché-Messier. 
Mme Snyder pourrait toutefois se faire uniquement transmettre le nom de l'avocat de John Doe. Des enquêteurs privés consultés par La Presse ont indiqué qu'ils reçoivent rarement leurs mandats directement des clients. Ce sont généralement des firmes d'avocats qui le font, ce qui leur permet de protéger l'identité de leurs clients grâce au privilège du secret professionnel.