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dimanche, juin 26, 2016

Attention aux fraudeurs qui prétendent travailler pour Revenu Canada

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

PUBLIÉ LE SAMEDI 25 JUIN 2016 À 17 H 22

Au cours des trois dernières années, plus de 1000 Canadiens ont été victimes de fraudeurs se faisant passer pour des employés de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Nous avons parlé à trois présumés arnaqueurs.
Un texte de Louis-Philippe OuimetTwitterCourriel
Si vous avez reçu un appel téléphonique affirmant que vous faites l'objet d'une poursuite judiciaire et que vous devez rapidement rappeler sans quoi vous vous exposez au pire, vous n'êtes pas seul. Ce type de fraude est l'un des plus importants au Canada.
Le stratagème
À la suite d'un appel de ce genre, nous avons composé à deux reprises le numéro laissé dans le message vocal. Et ce que nous avons découvert est troublant.
Au cours de ces appels, le stratagème est le suivant : un individu se fait passer pour un employé de l'Agence du revenu du Canada et nous apprend que nous devons de l'argent, beaucoup d'argent.
Au premier appel, on nous demande 2800 $. Mais au deuxième, quelques heures plus tard, on nous dit que nous devons payer 4128 $ immédiatement. Sinon, on entreprendra des poursuites judiciaires qui pourraient coûter, nous dit-on, près de 95 000 $.
Un mode de paiement inusité
Au bout du fil, on nous demande combien d'argent comptant nous avons en notre possession. Même si nous n'avons pas la totalité de l'argent demandé, on nous demande de nous rendre dans un magasin pour acheter une carte prépayée.
« On a vu récemment des demandes de paiement par carte iTunes, ce qui est très populaire présentement », explique Josée Forest, caporale à la GRC, affectée au Centre antifraude du Canada.
Payez, sinon...
Durant l'appel, le ton est parfois menaçant. On nous indique que, si l'appel est interrompu, les policiers nous contacteront immédiatement pour nous mettre en état d'arrestation. Lorsque nous mentionnons, au cours de la deuxième conversation téléphonique, qu'il s'agit d'une fraude, on interrompt rapidement l'appel.
Explosion du nombre de plaintes et de victimes
Ce type de fraude fait de plus en plus de victimes au Canada. Alors qu'en 2014 on comptait 1553 plaintes à ce sujet, on en répertoriait 14 995 un an plus tard.
Selon le Centre antifraude, ces statistiques ne représentent qu'environ 5 % de la population touchée par le phénomène, qui pourrait donc affecter des centaines de milliers de personnes au pays.
« Présentement, c'est la fraude la plus populaire que nous avons au Canada. Des fois, ce sont des appels automatisés, d'autres fois, ce sont des personnes au bout de la ligne. La voix dit que vous devez de l'argent à Revenu Canada ou que vous devez rappeler à un certain numéro », dit Josée Forest.
L'ARC au courant
L'Agence du revenu du Canada invite les citoyens à porter plainte pour toute tentative d'extorsion de ce genre. « On a remarqué qu'il y a une augmentation du nombre d'appels et de courriels frauduleux. On est bien au courant de ce type de fraude », dit en entrevue Jelica Zdero, porte-parole de l'Agence du revenu du Canada, soulignant que l'ARC ne demande jamais aux gens de faire des paiements avec des cartes prépayées.
Mises en garde
Dans le message laissé sur les boîtes vocales par les fraudeurs, on dit que nous faisons l'objet d'une poursuite judiciaire. Or, la chose ne peut pas se produire ainsi.
« C'est la chose la plus importante à retenir : ce n'est pas possible d'être poursuivi par téléphone. Il va toujours y avoir un écrit qui va vous être remis », affirme Claudia P. Prémont, bâtonnière du Barreau du Québec.
Certaines personnes pourraient être plus à risque de devenir des victimes que d'autres. « Les aînés sont à risque, c'est sûr. Ils peuvent être plus anxieux et ils ont besoin de régler leurs choses rapidement, surtout si c'est un milieu qu'ils connaissent moins », nous dit Brigitte Roussy, conseillère en communications au Réseau FADOQ.

Direction du PQ: Lisée lance sa campagne nationale

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 26 juin 2016 à 07h09 | Mis à jour à 07h09
Jean-François Lisée dit sentir un engouement croissant pour sa... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Lisée dit sentir un engouement croissant pour sa candidature.

La Presse Canadienne
Le candidat à la direction du Parti québécois Jean-François Lisée lancera officiellement sa campagne nationale dimanche dans sa ville natale de Thetford-Mines.
M. Lisée, qui a déjà versé les deux montants de 10 000 $ exigés par le parti avant la fin du mois d'août et qui a dépassé le nombre requis de signatures d'appui, dit sentir un engouement croissant pour sa candidature.
Le député de Rosemont constate une « grande fréquentation » sur son site internet et une « réelle spontanéité d'adhésion », ajoutant que les gens « embarquent » dans sa campagne.
Un autre candidat à la succession de Pierre Karl Péladeau, l'avocat Paul St-Pierre Plamondon, procèdera dimanche au lancement officiel de sa campagne, à Montréal.
M. Saint-Pierre Plamondon affirme qu'il se rendra cette semaine à la permanence du Parti québécois pour déposer les signatures nécessaires et le montant d'argent exigé avant le 30 juin.

Il soutient avoir convaincu au moins 800 personnes à devenir membres du PQ. M. Saint-Pierre Plamondon dit « puiser chez les orphelins politiques », « des gens qui ne se définissent pas par un parti politique et qui hésitent au moment de voter ».