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mardi, juin 14, 2016

Le PQ a encore raté sa chance en 2013

http://www.journaldemontreal.com/

MISE à JOUR 
Le PQ est ben à droite: un fait vrai (3ième et dernière partie)
Chassez le naturel et il revient au galop dit l'adage. Lors de son bref passage au pouvoir en 2013 et en 2014, avec un gouvernement minoritaire, le Parti québécois a encore une fois renié ses belles promesses un tant soit peu progressistes. Arrivé au pouvoir, après de belles promesses à la population en campagne électorale, il adopté des mesures économiques, politiques et sociales franchement à droite, comme à son habitude.
Tout le contraire du gouvernement libéral ontarien de Kathleen Wynne, lui aussi alors minoritaire et renversé au parlement par les conservateurs qui pensaient bien reprendre le pouvoir en 2014. Mal leur en prit, le gouvernement libéral ontarien a été facilement réélu, mais cette fois, majoritaire, s'il-vous-plait. Et la première ministre libérale est revenue avec le même budget contenant des mesures économiques et sociales intéressantes, qu'aurait dû adopter le Parti québécois, comme d'oublier la lutte idéologique au déficit zéro (qui était alors de plusieurs milliards de dollars en Ontario et du double de celui du Québec); l'investissement de milliards de dollars dans les infrastructures et les services publics; hausse de l’impôt des nantis; l'université gratuite pour les enfants de familles peu aisées, etc. Elle, contrairement au PQ, a tenu ses promesses. Bravo madame Wynne.
Ridicules alors les paroles lancées en l'air par Jean Charest voulant que: «Le Parti québécois est contrôlé par son extrême gauche, selon Charest» (Le Devoir, 16 juin 2012). On veut des noms monsieur Charest. Sortez-nous pas les noms des figurants Pierre Céré et Pierre Dubuc. Et monsieur Dumont, en 2006, d'accuser le PQ d'endoctriner les cégépiens: «Le PQ serait lié à la gogauche» (Le Journal de Montréal, 30 août 2006). Commentaires surprenants des Mario, lui qui pourtant s'y connaît dans le domaine. Monsieur Dumont voit des «communishes» partout, comme dans: «Charest verse dans le socialisme, juge Dumont. Le chef de l'ADQ veut en finir avec la social-démocratie à la sauce québécois» (Le Devoir, 30 août 2006). Le PLQ et Jean Charest qui versent dans le «socialisme». On aura tout vu et surtout tout entendu. Monsieur Dumont, que pensez-vous de la sociale-démocratie présente dans plusieurs pays européens et qui relève de fait de la véritable sociale-démocratie et non un mirage comme au Québec? Monsieur Dumont, téléphonez-moi et je vais amicalement et tranquillement éclairer vos lanternes.
Le PQ au pouvoir: hausse importante des redevances minières, promis, juré, craché
Martine Ouellet, plus vigoureuse sur la souveraineté que de tenir ses promesses, l'avait dit en compagne électorale avec Pauline Marois et Nicolas Marceau, et vous, oui, vous, vous-mêmes, vous les aviez crus. Tant pis pour vous. C'était dans le béton bétonné, le PQ allait augmenter les ridicules redevances minières et pétrolières, parmi les plus basses du monde entier.
«Québec a épuisé ses réserves de patience. Les positions de Québec et des minières sont irréconciliables» (Le Devoir, 16 mars 2013). Vous m'en direz tant! Et puis : «Redevances. Le gouvernement péquiste ne se laissera pas bousculer par les minières» (Le Devoir, 24 avril 2013). Tasse-toi Martine, que lui ont dit les grosses minières. Et Martine Ouellet s'est tassée, comme les autres, avec au bout du compte des promesses honteusement non tenues par ce gouvernement que certains petits farceurs disent à gauche: «Le nouveau régime de redevances minières. Québec se contente de 50 millions de plus. Il aurait été irresponsable de respecter la promesse électorale, croit Marceau» (Le Devoir, 7 mai 2013). Cinquante millions de plus selon les calculs jovialistes du PQ, s'entend. Écoutez mes chers et tendres amis, je trouve ça effrayant d'entendre alors le ministre péquiste des Finances, Nicolas Marceau, nous dire sans rire qu'il aurait été irresponsable de respecter la promesse électorale du PQ. «Redevances minières. Le PQ n'a pas fait mieux que les libéraux» (Le Devoir, 14 mars 2014). C'est-à-dire au mieux 1,5% de redevances sur la valeur brute du minerai extrait. La belle affaire! Selon les péquistes, c'est le gros maximum que Québec pouvait obtenir. Une autre tromperie émanant d'un parti qui nous enfonce toujours plus dans l'exploitation et la colonisation. C'est pas le reste du Canada qui lui a dit de capituler ainsi.
Le privé lui obtient 5% de redevances minières
En 2014, la minière québécoise Osisko, avec comme principal actif sa mine d'or située à Malartic en Abitibi, est vendue pour la bagatelle somme de 3,9 milliards de dollars aux Ontariennes Yamana Gold et Agnico-Eagle: «Les actionnaires d'Osiska tournent la page» (Le Devoir, 31 janvier 2014). Ben non, Québec ne peut pas exiger plus de redevances minières alors que la compagnie Osisko est vendue pour près de 4 milliards $ et que les dirigeants quittent avec «des indemnités de départ de 46,5 millions» (La Presse, 8 mai 2014). Création de richesse pour qui au juste? Attendez la joke plate n'est pas finie. En plus de recevoir 3,9 milliards de dollars pour sa mine d'or, Osisko recevra dans le futur une redevance annuelle, tenez-vous bien, de 5% des nouveaux acheteurs sur la valeur brute de la production d'or à venir.
Moi ces magouilles m'énervent. Les gouvernements péquistes et libéraux qui nous jurent avec des études de leurs «experts» affranchis à l'appui, que les minières ne peuvent pas payer au gouvernement plus de 1,5% en redevances sur la valeur du minerai extrait alors qu'au même moment, les nouveaux acquéreurs acceptent, eux, de verser une redevance de 5% l'an à Osisko, la compagnie vendeuse après avoir craché 3,9 milliards $. Et la cerise sur le sundae en termes de colonisation et de petitesse est que le PLQ vient d'investir 50 millions en fonds publics dans Osisko: «Osisko recevra 50 millions d'Investissement Québec» (Le Devoir, 9 février 2016). C'est ce même gouvernement qui coupe dans tous nos services publics au nom de l'austérité et du supposément manque d'argent.
Une drôle pour terminer ce triste épisode péquiste: «Redevances minières : Québec [le PQ] défend son régime, mais ne peut pas l'évaluer» (Le Devoir, 15 mars 2014). «C'est pas sérieux mon amour» que chantait le français Dick Rivers, avec sa grosse voix dans les années soixante. Et Pauline Marois d'ajouter: «Nous évaluerons les résultats. S'il y a lieu de modifier le régime de redevances, je ne le rejette pas». Ben oui, on te croit Pauline. On a une belle grosse poignée dans le dos. Modifier peut-être, mais certainement à la baisse. Même les pays africains et d'Amérique latine exigent plus de redevances sur l'exploitation de leurs ressources naturelles, qui, n'oublions pas, appartiennent à la population.
Le PQ «rides again», cette fois sur les tarifs «très» privilégiés d'électricité
Ah mince alors, voilà que Nicolas Marceau récidivait pour la deuxième fois après les redevances minières. Cette fois, il disait vouloir tenir son bout ben fort afin de ne pas céder aux compagnies qui veulent encore et toujours plus de tarifs très bas d'électricité, que la population doit défrayer par des hausses tonitruantes annuelles d'électricité, qui elle, n'a pas droit à des tarifs «privilégiés» faute de ne pas pouvoir se payer des ex-politiciens devenus lobbyistes: «Diminution du tarif. Marceau sera difficile à convaincre» (Le Devoir, 9 octobre 2013). Une autre façon insidieuse de taxer la population et de défiscaliser les entreprises.
Alors, pour ne pas perdre la face, une fois de plus, le PQ s'est entendu avec les transnationales établies au Québec pour qu'elles fassent peur au monde et qu'elles menacent de partir et de flusher leurs employés au Québec si on n’abaisssait pas davantage leurs tarifs déjà très favorables d'électricité. Et ça a pogné, même que les médias d'information ont embarqué dans cette mascarade et dans cet odieux chantage: «Des tarifs à rabais pour Alcoa. La multinationale paiera moins de 3,3 cents le kWh pour ses trois alumineries» (Le Journal de Montréal, 26 février 2014). Et de lire au premier au paragraphe: «Une entente a été conclue avec Alcoa sauvant ainsi des "milliers d'emplois"». Naturellement, comme Alcoa l'a eu son tarif bonbon, plusieurs autres entreprises l'ont obtenu aussi par mesure ... d'équité et de justice. En fin de compte, le ministre péquiste des Finances Nicolas Marceau a plutôt été facile à convaincre. À se rendre aux doléances des compagnies, mais il a été plus ferme avec les coupures dans les services publics. Du monde de parole très courageux que je vous dis.
Jamais deux sans trois pour Marceau et Marois
Toujours en 2013, le PQ avait promis de hausser l'impôt sur le revenu de la caste supérieure, comme cela avait été fait aux États-Unis, en Ontario et dans plusieurs pays européens. Rien d'un geste radical: «Pauline Marois veut taxer les riches pour abolir la contribution santé» et «Hausse des impôts des nantis. Pas négociable, dit Marceau» (Le Devoir, 9 février 2012). Pour ce que valent ses principes élastiques ... s'entend.
D'après-vous, il est arrivé quoi? Et oui: «Marceau fait marche arrière. Le PQ maintient la taxe santé et instaure un nouveau palier d'imposition» (La Presse, 11 octobre 2012). Hypocrites en plus de ça. Ça donne quoi d'ajouter un palier d'imposition alors que les taux d'impôts restent inchangés? Du tape-à-l’œil mesquin.
Et Nicolas Marceau et Pauline Marois d'en rajouter une couche: «Les investisseurs étaient inquiets reconnaît la première ministre» et «Québec assure ne plus réserver de surprise en fiscalité» (La Presse, 28 janvier 2013 et Le Devoir, 26 janvier 2013). Pauvres petits riches, ils étaient inquiets et même angoissés : «Les libéraux se battront contre l'angoisse fiscale» (La Presse, 26 septembre 2012). C'est pas gentil de faire ça à nos créateurs de richesse qui nous font vivre. Québec ne réservera plus de surprises fiscales à la classe dominante, seulement à la classe ordinaire. Tenez-vous bien.
Et le journal La Presse de focusser sur la «torture» fiscale de la secte élitiste qui en a plein les poches comme en font foi, les titres de ces quelques articles de journaux:
-«La frontière (fiscale) à ne pas franchir» (27 septembre 2012). Ça ressemble à un ordre.
-«La leçon de réalisme (fiscal)» (11 octobre 2012). Leçon de réalisme est de détaxer certains et de taxer la majorité.
-«L'oppression fiscale des entrepreneurs» (2 octobre 2012). C'est carrément de la persécution. Des martyres qui seront au moins béatifiés.
-«Hausse d'impôts du PQ et de la CAQ. Le milieu des affaires irrité» (29 août 2012). C'est pas en les irritant qu'on va créer de la richesse pour tous au Québec.
-«Les Bourses s'approchent du précipice fiscal» (28 septembre 2012). Ah mon doux Jésus, fais gaffe, sinon on va revivre la grande récession des années 1920.
-«Des contribuables inquiets évaluent leurs options» (25 septembre 2012). Terrorisés serait un meilleur qualitatif.
Et les deux meilleurs textes sur le sujet de la misère des riches reviennent, encore une fois, aux chroniqueurs Francis Vailles et Alain Dubuc de La Presse qui ont pondu ces perles. Faut pas trop leur en demander. Pour Vailles, c'est: «La fuite fiscale des riches» (5 décembre 2015) et pour Alain Dubuc, c'est : «L'art de taxer les riches» (9 décembre 2015). Pour Alain Dubuc, l'art de taxer les riches, c'est de ne pas les taxer ou plutôt taxer les autres qui sont beaucoup plus nombreux. Cré Alain, on t'aime comme ça. Et dire que Bernard Landry aimait et aime bien encore Alain Dubuc, de même que le retraité chroniqueur économiste Claude Picher. Deux «intellectuels» vraiment à gauche.
Marceau, un abonné de la fiscalité du PLQ
Je l'ai maintes fois mentionné. Le PLQ, le patronat et leurs universitaires de service, comme Fortin, Godbout, Gagné et Montmarquette, sont des adeptes de politiques fiscales régressives, qui favorisent les nantis et les compagnies au détriment de la classe moyenne. Ça, c'est un fait. Comme baisser toujours plus les impôts sur le revenu et augmenter les taxes à la consommation et tarifier davantage les services publics. Ils prétendent honteusement que cela se ferait à coût nul. À coût nul pour l'État d'accord, mais à coût positif pour les gras durs et à coût négatif pour les ordinaires dures. Même que Luc Godbout, a déjà suggéré «d'élargir» l'assiette fiscale en taxant les aliments. Pas les transactions financées comme en Europe, mais bel et bien les aliments. Au profit de la classe moyenne, je suppose?
Et ben, mes amis, j'en ai trouvé une autre belle dans un article de La Presse daté du 30 juin 2009 et intitulé: «Le péquiste Nicolas Marceau appuie les hausses de tarifs». Avant de se lancer en politique
active, alors invité au conseil général du PQ, le monsieur «progressiste «avait plaidé pour une hausse de la TVQ et des tarifs afin de retrouver l'équilibre budgétaire». Tout ça pour mieux réduire les impôts des nantis comme le font les libéraux de Couillard et Charest: «Marois promet des baisses d'impôts non prévues» (La Presse, 4 avril 2012). Des baisses d'impôts «non-prévues», c'est quoi ça au juste? Sacré Pauline: «Pauline Marois vend La Closerie pour 6,5 millions (non imposables)» et «Un luxueux condo (de seulement 2,5 millions$) pour la première ministre» (La Presse, 31 mai 2013 et 13 avril 2013). Tout ça pour dire que les péquistes sont ben mal placés pour critiquer les politiques fiscales des libéraux qui sont identiques aux leurs. Et le lumineux Jean-François Lisée, dans sa «théorie» de la gauche efficace, va encore plus loin que tous les conservateurs de la planète; tout comme le «socialiste» Maxime Bernier, il plaide pour l'abolition de l'impôt sur le revenu des compagnies et des individus à remplacer par des taxes à la consommation et des tarifs pour des services publics utilisés. Le principe de l'utilisateur-payeur, quoi.
Alors, par ici les hausses de tarifs
En campagne électorale, le PQ promettait de geler les tarifs d'électricité résidentiels. Poisson d'avril : «Hydro-Québec. Demande déposée pour une hausse de 5,8%» (Le Journal de Montréal, 20 août 2013). Au moins 7% de hausse en tenant compte de l'impôt sur le revenu [car pour les particuliers, l'électricité se paie avec du revenu après étant non déductible fiscalement] et de la TVQ et de la TPS que les compagnies n'ont pas à payer et pour qui l'électricité constitue une dépense déductible d'impôts. Finalement, la hausse ne fut que de 4,3%, c'est-à-dire au moins 6% avant impôts et TVQ-TPS alors que les compagnies énergivores ont eu droit à de spectaculaires baisses de tarifs. Quelqu'un peut-il m'expliquer?
Et les tarifs de garderie à la hausse itou
Pour les garderies qui avec les péquistes augmenteraient à 8$ par jour et à 9$ en 2015, ça donne : «Services de garde éducatifs. Près de 30% de hausse en deux ans» (Le Devoir, 21 février 2014). Hausses de tarifs jumelées à des coupes péquistes bien évidemment: «La pire attaque de l'histoire des CPE» et «Garderies. Québec envisage d'autres coupes» (La Presse, 16 mars 2013 et 4 décembre 2013). Continuons le combat, ce n'est qu'un début puisque les libéraux ont continué joyeusement le travail entrepris par les péquistes par d'autres hausses et par d'autres coupures.
L'aide sociale, PQ et PLQ, c'est pareil
«Coupes à l'aide sociale. Agnès Maltais ne reculera pas» (Le Devoir, 8 mars 2013). Devant les forts vents, le PQ a reculé au niveau des redevances minières et de l'impôt des nantis, mais devant le monde ordinaire, tout comme le PLQ, ces fanfarons ne reculent jamais. La «tough» Agnès Maltais a fait fi des nombreuses critiques comme :
-«Aide sociale. Le projet Maltais bafoue la Charte des droits selon la Commission des droits de la personne» (Le Devoir, 4 avril 2013).
-«Coupe a l'aide sociale : un impact direct sur la santé selon le directeur de la santé publique de Montréal» (Le Devoir, 29 mars 2013).
-«Critiques sévères (de la protectrice du citoyen) contre la ministre Maltais» (Le Devoir, 29 mars 2013).
Aucun problème à bafouer les droits du monde ordinaire. C'est pas lui qui finance les partis politiques, ou qui va leur donner une belle grosse job payante après leur service politique.
Santé et éducation également au menu des péquistes
«Agence de la santé de Montréal. Des coupes additionnelles de 26%. Les compressions demandées par Québec (PQ) s'élèvent à 101 millions de dollars pour 2013-2014» et «Commission scolaires : des coupes additionnelles de 65 millions ... qui s'ajoutent aux 150 millions déjà annoncées» (La Presse, 8 avril 2013 et Le Devoir, 19 avril 2013).
Oubliez, avec le PQ, l'abolition de la taxe santé promise. Résignez-vous plutôt, gracieuseté des péquistes, à payer un impôt additionnel ou une nouvelle contribution santé totalisant 1,4 milliard $ en dix ans afin de créer l'assurance autonomie: «Les Québécois devront payer un taxe autonomie» (Le Devoir, 31 mai 2013). Et puis, la ministre Agnès Maltais ne veut rien savoir d'une loi visant à interdire l'embauche de «scabs»: «Briseur de grève. Le refus du PQ suggère un conflit d'intérêts selon QS» (Le Devoir, 5 décembre 2013). Et dire que des syndicalistes aiment le PQ. C'est à rien n'y comprendre.
Création de richesse en subventionnant une grosse cimenterie
La belle affaire de la cimenterie McInnis, propriété de la famille Beaudoin-Bombardier aussi propriétaire de Bombardier (des sangsues qui vivent de façon permanente au crochet de l'État qui les abreuve de fonds publics), est une initiative du PQ qui lui a consenti 650 millions de dollars (350 millions de Québec et 300 millions de la Caisse de dépôt et du fédéral) pour la création d'environ 200 emplois permanents et qui deviendra la plus importante source de pollution dans la province: «Cimenterie de Port-Daniel» (La Presse, 31 janvier 2014). Création de richesse et pragmatisme économique vous dites.
Feu vert au pétrole et au gaz de schiste
Puis, en avant toutes dans l'exploration pétrolière et gazière, encore subventionnée majoritairement par l'État, en Gaspésie et à l'île d'Anticosti, gracieuseté de Pauline Marois: «Île d'Anticosti. Feu vert à l'exploration pétrolière» (Le Devoir, 14 février 2014). Avec en prime 115 millions de dollars de fonds publics pour une poignée de jobs, une pincée de redevances et un déluge de pollution. Toujours au nom de la création de richesse et l'indépendance économique du Québec, même si, contrairement à la Norvège, le pétrole et le gaz de schiste appartiendront au privé.
Pour justifier l'aventure pétrolière et gazière du Québec, toutes les folies sont bonnes comme celle larguée par Pauline Marois qui, en 2008, avait affirmé, sans aucune étude, que «l'exploitation des riches gisements gaziers et pétroliers du golfe du St-Laurent pourrait rapporter 50 milliards$ dans les coffres de l'État québécois en cinq ans» («Le PQ opte pour le gaz et le pétrole», Le Devoir, 27 juin 2008).
Le président de la pétrolière et gazière de l'Alberta Questerre Energy, très présente au Québec, monsieur Michael Binnion a déjà dit: «Schiste: les opposants croient qu'Elvis vit» (Le Devoir, 15 juillet 2011). Ça n'a pas empêché l'ex-premier ministre péquiste du Québec de devenir lobbyiste pour cette entreprise: «André Boisclair chez Questerre Energy» (La Presse, 16 septembre 2011). C'est ce même monsieur Binnion qui a traité le Québec d'assisté social, rien que ça (Agence QMI, 11 avril 2013). Sans compter, Lucien Bouchard qui est devenu président de l'Association pétrolière et gazière du Québec, qui a dit, dans toute sa superbe: «Bouchard estime défendre les intérêts des Québécois» et «Le gaz de schiste en héritage» (Le Devoir, 30 mars 2011 et 24 février 2012). Évidemment Bernard Landry était favorable à tout ça : «Le Québec doit être partenaire des gazières» (Le Devoir, 15 décembre 2010).
Et aussi de l'éolien à des étrangers
Après avoir donné le feu vert aux petites centrales privées, le PQ a continué son travail de privatisation de notre joyau collectif Hydro-Québec, en donnant l'éolien au privé, majoritairement des firmes étrangères, au lieu de mandater Hydro-Québec à cet effet. Et l'ex-ministre péquiste Daniel Breton s'est fait rabrouer pour avoir simplement dit: «Les compagnies étrangères dans l'énergie éolienne : ça n'a aucun sens» (Le Journal de Québec, 10 septembre 2013). Donner l'éolien à des compagnies étrangères. Mais où est l'indépendance économique du Québec dans tout ça?
Et le premier et dernier budget péquiste
Comme les libéraux: «Budget péquiste. Marois tente de rassurer les gens d'affaires» et: «Marois tente de rallier le milieu des gens d'affaires». (Le Devoir, 10 septembre 2012 et 23 avril 2012). Même que : «Elle reconnaît avoir sondé des gens d'affaires, un geste irresponsable selon l'opposition» (La Presse 20 avril 2013). En fait, ce sont eux qui ont dicté les grandes lignes du budget péquiste comme celui des libéraux d'ailleurs.
Et bang, toujours pareil aux libéraux de Charest et des Couillard, le gouvernement péquiste accouche d'un budget dont : «La classe moyenne écope» (Le Journal de Montréal, 11 octobre 2012). Par contre, le patronat jubile comme le démontre ces réactions enthousiastes aux bonbons et aux privilèges issus de ce budget : «La rigueur pour plaire aux marché» et «Budget bien reçu sur les marchés» (Le Devoir, 21 novembre 2012). Et l'ex-bloquiste «progressiste» Yvan Lourbier, recyclé dans le business des relations publiques et du lobbyisme chez National, d'écrire dans une opinion parue dans La Presse du 21 novembre 2012 : «Un vent de fraîcheur ... Ce budget est pro-développement économique».
Plus ça change, plus c'est pareil au PQ
Mes amis, vous aurez remarqué, qu'en 2013, malgré les belles paroles, le Parti québécois n'a pas changé d'un iota depuis les années 1990 et 2000 à chaque fois qu'il a pris le pouvoir. Mêmes politiques sociales, économiques et fiscales que les libéraux. Et mêmes promesses non tenues, c'est-à-dire les mêmes promesses pour se faire élire. Souveraineté ou pas, c'était écrit dans le ciel que le PQ allait se faire planter à l’élection générale de 2014, conséquence de leur misérable prestation pour le peu de temps qu'il a été au pouvoir. Ébahis par le beau programme et par les belles promesses du PLQ de Philippe Couillard, ce ne fut encore une fois qu'une illusion pour les Québécois. Je vous le dis, la solution est Québec solidaire. En somme, nous faire croire que le PQ est à gauche, c'est comme nous faire avaler que le pâté chinois est un authentique mets chinois.

De plus en plus de Québécois incapables de payer le CHSLD

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 7 H 13
Patient dans un CHSLD
PHOTO : RADIO-CANADA

EXCLUSIF - De plus en plus de personnes demandent l'aide de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) pour payer l'hébergement en CHSLD. Le nombre de dossiers traités a bondi de plus de 60 % en 5 ans.
Un texte d' Olivier LemieuxTwitterCourriel
Près de 8000 demandes d'aide ont été acheminées au cours de la dernière année au programme d'exonération de la RAMQ, qui gère l'aide financière et fixe la contribution exigée aux adultes hébergés en établissements publics au Québec.
Selon des chiffres obtenus par Radio-Canada, le nombre de dossiers traités au programme d'exonération a donc explosé depuis 2011-2012, alors qu'à cette période, un peu moins de 5000 demandes avaient été reçues par la Régie.

L'Association québécoise pour la défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) estime que l'augmentation du nombre de demandes pour exonération constitue la preuve que plusieurs aînés se retrouvent dans une situation financière difficile quand vient le temps de payer l'hébergement en CHSLD.
La présidente, Judith Gagnon, croit que la hausse du coût de la vie entraîne bien des retraités dans une spirale d'appauvrissement.
Ça fait peur pour ceux-là qui arrivent et qui vieillissent. Qu'est-ce qui va nous arriver?

Judith Gagnon, présidente de l'Association québécoise pour la défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR)

De moins en moins de personnes admissibles
Impossible de savoir combien de demandes d'exonération sont acceptées ou refusées par la Régie de l'assurance maladie chaque année. La RAMQ a cependant dressé un portrait de l'hébergement en CHSLD au Québec à la demande de Radio-Canada.
Bon an mal an, depuis 2012, environ 40 000 Québécois profitent d'un hébergement longue durée dans le réseau public. L'hébergement en CHSLD coûte entre 1100 $ et 1800 $ par mois et les résidents qui le souhaitent peuvent faire une demande d'exonération pour espérer diminuer ces frais.
Depuis cinq ans toutefois, le nombre de personnes devant payer la contribution maximale prévue par l'État est en constante augmentation. Le 1er février 2016, 26 710 personnes devaient ainsi acquitter la totalité de la facture réclamée par le CHSLD.
À l'inverse, depuis 2012, de moins en moins de patients ont été déclarés admissibles au programme d'exonération de la RAMQ. Le premier février 2016, à peine plus de 13 000 personnes payaient une facture inférieure à la contribution maximale fixée par Québec.

Moderniser les critères d'admissibilité
Depuis des années, l'AQDR demande que les critères d'admissibilité du programme d'exonération de la RAMQ soient modernisés.
Pour obtenir du soutien financier, un couple ne peut posséder plus de 2500 $ en actifs et en placements. La valeur de l'exemption pour une propriété est établie à 40 000 $.
« Il faut qu'ils dépensent le peu qu'ils ont pour continuer à vivre. Est-ce que c'est ça qu'on veut? », s'interroge Judith Gagnon.
Le mois dernier, un résident de Québec lançait un cri d'alarme pour dénoncer le programme d'exonération de la RAMQ. Neil Batterton craint de devoir vendre sa maison pour payer l'hébergement de sa conjointe atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Depuis le mois de mars, l'homme de 71 ans emprunte de l'argent à ses proches pour payer la facture mensuelle de 1800 $ exigée par le CHSLD.
« Je m'appauvris tout simplement et je m'endette », déplore-t-il.
Lui aussi réclame une intervention urgente du gouvernement.
« C'est quoi que je vois pour le futur? Ce n'est pas bien rose. C'est assez difficile. »
Coût de l'hébergement en établissement public :
  • Chambre individuelle 1811,40 $
  • Chambre à 2 lits 1514,40 $
  • Chambre à 3 lits ou plus 1125,90 $

Le départ de Drainville cause la surprise

http://www.ledevoir.com/politique/

Le leader parlementaire quitte la politique pour retrouver un micro au FM93

14 juin 2016 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Le député de Marie-Victorin Bernard Drainville
Le député de Marie-Victorin Bernard DrainvillePhoto: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Le leader parlementaire du PQ, Bernard Drainville, a choisi de quitter l’arène politique en plein mandat afin de commenter l’actualité sur les ondes du FM93, à Québec.

La nouvelle a suscité l’étonnement au sein de la classe politique, d’autant plus que M. Drainville ne tenait pas en haute estime les députés tournant le dos à l’Assemblée nationale entre deux élections générales. « Un élu qui choisit de son plein gré de démissionner en cours de mandat ne respecte pas le contrat moral qu’il a pris avec ses électeurs », avait déclaré le ténor du PQ en mars 2013.

La députée Agnès Maltais n’a pas caché son mécontentement. « Il part à mi-mandat. J’ai jamais aimé ça », a-t-elle laissé tomber en entrevue à Énergie Québec 98,3 lundi après-midi.« Je tombe à terre. […] Je ne l’ai pas vu venir. »

Le départ-surprise de l’ex-ministre responsable des Institutions démocratiques forcera la tenue d’une élection partielle dans la circonscription de Marie-Victorin. M. Drainville y avait été élu pour la première fois sous la bannière du PQ en mars 2007.

Dès la rentrée, cet ancien journaliste coanimera une émission de grande écoute dans la région de la Capitale-Nationale avec Éric Duhaime. Le FM93 a en effet choisi de lui confier le micro de son émission du midi quelques mois après l’avoir retiré à l’ex-élue libérale Nathalie Normandeau, qui se défend aujourd’hui d’accusations de complot, de corruption, de fraude et d’abus de confiance. L’ancienne vice-première ministre s’attendait à toucher en moyenne 170 000$ par année entre 2016-2017 et 2018-2019, avant de voir son contrat révoqué par Cogeco.

Rapport critique

Les commentaires de M. Drainville risquent de détonner dans le paysage radiophonique de Québec, si l’on se fie au rapport L’information à Québec, un enjeu capital, rédigé par la chercheuse — et ex-candidate péquiste — Dominique Payette, à la demande de l’ancienne première ministre Pauline Marois.

Mme Payette conclut dans le document de 50 pages que les radios privées ont contribué à l’instauration d’un « régime de peur » à Québec en cassant inlassablement du sucre sur le dos du PQ, mais également « [des] organisations communautaires, des syndicats, des fonctionnaires, de Radio-Canada, des féministes, des minorités sexuelles ».

Avenir incertain

L’avenir politique de M. Drainville au sein de l’aile parlementaire du PQ semblait pour le moins incertain. En 2015, M. Drainville avait participé à la campagne à la direction du PQ, mais sans succès.

Il s’était rallié au meneur, Pierre Karl Péladeau, qui, une fois aux commandes du PQ, l’avait nommé leader parlementaire. Recalé, l’ex-chef intérimaire Stéphane Bédard avait démissionné. Seul Jean-François Lisée s’était engagé lundi à le reconduire dans ses fonctions de leader parlementaire au lendemain de la course à la direction du PQ.

D’ailleurs, le député de Rosemont a tenu à souligner l’apport de Bernard Drainville à l’assainissement des moeurs politiques avec l’adoption de ce qu’il appelle les « lois Drainville ». Ces lois ont représenté « un bond en avant majeur dans le rétablissement de l’intégrité de nos institutions », estime le candidat à la direction du PQ.

Il a notamment signalé le « combat » mené par l’élu de Marie-Victorin pour abolir les primes de transition des députés qui démissionnent en cours de mandat. « Le Québec et la démocratie québécoise doivent énormément à Bernard Drainville », a avancé M. Lisée. Quant à la charte des valeurs, au sujet de laquelle les deux ministres du gouvernement Marois avaient des désaccords, le député de Rosemont a affirmé que Bernard Drainville avait livré cette bataille « avec une rigueur, une détermination, un sang-froid qui l’honorent ».

Martine Ouellet s’est pour sa part dite habitée lundi par un sentiment de « tristesse »semblable à celui qu’elle a ressenti dans la foulée du départ de M. Bédard de la joute politique.

Selon le chef caquiste, François Legault, la démission de M. Drainville constitue « une grosse perte pour le Parti québécois ».

Le chef intérimaire du PQ, Sylvain Gaudreault, devra trouver un nouveau leader parlementaire parmi les rares élus non alignés — Pascal Bérubé, Nicolas Marceau et Alain Therrien notamment — afin d’assurer le bon déroulement de la rentrée parlementaire.

Avec Robert Dutrisac

Comme journaliste et comme homme politique, Bernard Drainville a usé de son grand talent « de vulgariser pour une audience très large »« Il y a beaucoup de gens [au PQ] qui vont suivre dans ses traces, mais personne ne va chausser ses souliers. Chaque génération de péquistes produit ses Guy Chevrette, ses Bernard Drainville; c’est absolument indispensable. »
Jean-François Lisée

Manille confirme la décapitation de Robert Hall par Abou Sayyaf

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Publié le 14 juin 2016 à 07h21 | Mis à jour à 07h21
Les autorités philippines ont confirmé mardi la décapitation... (Photo Bullit Marquez, AP)
PHOTO BULLIT MARQUEZ, AP
Les autorités philippines ont confirmé mardi la décapitation du ressortissant Robert Hall.

MYNARDO MACARAIG
Agence France-Presse
MANILLE
Les autorités philippines ont confirmé mardi la décapitation d'un second otage canadien par les islamistes extrémistes d'Abou Sayyaf en même temps qu'elles tentaient de justifier leur incapacité à lui porter secours malgré des mois de traque.
Abou Sayyaf, petit groupe de combattants islamistes basés sur les îles reculées et montagneuses du sud des Philippines, qui s'est spécialisé dans les enlèvements crapuleux, a exécuté Robert Hall lorsque sa demande de rançon de 300 millions de pesos (5,8 millions d'euros) n'a pas été suivie d'effets.
« Nous condamnons avec fermeté l'assassinat brutal et absurde de M. Robert Hall, un ressortissant canadien, détenu ces neuf derniers mois par le groupe Abou Sayyaf sur Sulu », a déclaré le porte-parole de la présidence Herminio Coloma.
Dans un communiqué, l'armée a déclaré qu'une tête avait été retrouvée lundi soir près de la cathédrale de Jolo, la principale île de l'archipel de Sulu, l'une des places fortes d'Abou Sayyaf.
En annonçant quelques heures auparavant qu'il craignait que Robert Hall n'ait été exécuté, le premier ministre canadien Justin Trudeau a dit son indignation et rappelé que son pays ne versait pas de rançon « à des groupes terroristes ».
La victime, qui était retraitée, avait été enlevée avec trois autres personnes le 21 septembre sur l'île de Samal, près de Davao, la grande ville de l'île méridionale de Mindanao.
Un autre otage canadien enlevé en même temps que lui, John Ridsdel, avait été exécuté en avril lorsqu'une rançon d'un même montant n'avait pas été payée.
On ignorait dans l'immédiat le sort des deux autres personnes enlevées à Samal, le Norvégien Kjartan Sekkingstad et Marites Flor, compagne philippine de Robert Hall. Mais le groupe exige également des rançons pour les libérer.
Depuis les années 1970, les rebelles musulmans mènent une campagne séparatiste dans le sud de ce pays à grande majorité catholique, dans laquelle plus de 100 000 personnes ont péri.
Abou Sayyaf, qui compte quelques centaines de combattants, est une scission de la rébellion musulmane, qui s'est radicalisée et spécialisée peu à peu dans l'enlèvement de Philippins et d'étrangers.
Complicités locales
Considéré comme une organisation terroriste par Washington, il a été fondé au début des années 1990 avec des financements du réseau Al-Qaïda d'Oussama Ben Laden.
Ces dernières années, ses cadres ont prêté allégeance à l'organisation extrémiste sunnite État islamique (EI), mais les analystes considèrent qu'il s'intéresse plus à l'argent qu'aux considérations idéologiques.
Entre 2002 et 2014, Washington avait dépêché aux Philippines des conseillers spéciaux pour former les troupes de l'archipel, ce qui avait débouché sur la mort et l'arrestation de nombreux dirigeants d'Abou Sayyaf.
Mais après le départ des Américains, Abou Sayyaf s'est lancé dans une campagne intensive de kidnappings.
Depuis début 2015, le groupe a enlevé 44 Philippins et ressortissants étrangers, au cours d'au moins 16 opérations distinctes, selon Pacifique Strategies and Assessments (PSA), un cabinet d'évaluation des risques régionaux.
La plupart ont été libérés après paiement de rançons, mais le groupe détiendrait encore au moins huit personnes, dont un ornithologue néerlandais enlevé en 2012.
Après l'exécution du premier otage canadien, le président Benigno Aquino avait promis de « neutraliser » Abou Sayyaf et ordonné de nouvelles offensives, avec le déploiement, selon le cabinet PSA, de plus de 4000 soldats.
Le major Filemon Tan, porte-parole des forces armées pour le sud de l'archipel, a défendu l'action de ses troupes, soulignant les obstacles auxquels elles font face, en particulier le soutien de certains habitants dans ces villages pauvres de Jolo.
« Ils ont de la famille sur place. Ce sont les proches qui les préviennent lorsqu'il y a des soldats dans la zone », a-t-il dit à la radio DZMM.
La configuration du terrain -- des montagnes et des côtes qui permettent de s'échapper facilement en bateau -- nuit aussi aux opérations des forces de sécurité.
L'habitude d'Abou Sayyaf de se scinder en petits groupes ne facilite pas non plus les opérations des forces de sécurité.