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samedi, mai 28, 2016

Congrès de Québec solidaire à Montréal

http://ici.radio-canada.ca/breve/

PUBLIÉ IL Y A 8 MINUTES
Françoise David, la cofondatrice et co-porte-parole de Québec solidaire
Françoise David, la cofondatrice et co-porte-parole de Québec solidaire 
 
Photo : ICI Radio-Canada
Le parti Québec solidaire tient un congrès à Montréal jusqu'à demain. Pour son 10e anniversaire, le parti organise une fête ce soir où sont attendues une trentaine de personnalités. Selon Le Devoir, le réalisateur Xavier Dolan, qui vient tout juste d'être récompensé à Cannes, donnerait officiellement son appui au parti par l'entremise d'une vidéo.

Alexandre Cloutier veut lancer huit chantiers sur l’indépendance

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE VENDREDI 27 MAI 2016 À 20 H 29
Alexandre Cloutier, député du Parti québécois
Alexandre Cloutier, député du Parti québécois   PHOTO : JACQUES BOISSINOT
EXCLUSIF - Après avoir essuyé des critiques pour le flou entourant sa position sur la démarche souverainiste, Alexandre Cloutier met sur la table une nouvelle proposition.
Un texte d'Hugo LavalléeTwitterCourriel
Si les militants péquistes le choisissent chef du Parti québécois, le député de Lac-Saint-Jean s'engage à mettre sur pied huit « chantiers de travail » qui auraient un an pour répondre aux questions des Québécois sur la souveraineté et mettre en relief « les avantages de l'indépendance du Québec ».
« Ça fait des années au Parti québécois qu'on dit qu'on doit mieux définir notre projet d'indépendance, mais on ne le fait pas », laisse-t-il tomber, déçu de constater le peu d'avancées réalisées sur ce front au cours des dernières années.
Les responsables du chantier Économie, finances et efficacité gouvernementale devraient par exemple expliquer ce qu'il adviendrait du partage de la dette fédérale après la tenue d'un référendum gagnant. Ceux du chantier Santé et services publics devraient déterminer comment le gouvernement québécois parviendrait à offrir des services de santé en l'absence de transferts fédéraux. Et ainsi de suite pour chacun des huit chantiers.
Alexandre Cloutier propose de lancer les huit chantiers suivants :
  • Économie, finances publiques et efficacité gouvernementale
  • Éducation, familles et égalité des chances
  • Villes et régions
  • Santé et services publics
  • Relations avec le Canada et le monde
  • Institutions et lois
  • Langue, culture et citoyenneté
Les gens veulent savoir ça va être quoi la monnaie, c'est quoi l'identité, qu'est-ce qui va arriver pour les programmes d'éducation. Ils veulent savoir concrètement l'indépendance, ça va ressembler à quoi.Alexandre Cloutier
En plus de trouver réponse aux interrogations et aux inquiétudes des Québécois, l'exercice aurait aussi pour objectif d'exposer en détails un « projet de pays ».
« [Il faut] arriver sur du concret dans la vie des gens. »
Le Parti québécois comme locomotive de l'indépendance
Alexandre Cloutier lance une pointe à son adversaire Véronique Hivon, qui fonde beaucoup d'espoir sur l'organisation Les OUI Québec pour faire progresser les travaux sur l'indépendance.
« Le Parti québécois doit exercer un leadership sur la question de l'indépendance. Il ne peut pas attendre puis juste se lancer dans des grandes consultations qui ne finissent plus. À un moment donné, il faut être capable de mettre cartes sur table, de faire des propositions. On est ouvert au dialogue, on tend la main évidemment aux autres formations politiques [...], mais en même temps il faut arrêter d'attendre puis avoir peur d'avancer. »
Pour assurer la crédibilité des travaux qui seront menés, chaque chantier serait coprésidé par un député, un expert et un membre du Parti québécois. Ces derniers auraient notamment pour mandat de consulter les membres du parti; ils devraient aussi s'inspirer des travaux réalisés par l'Institut de recherche sur l'autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI) imaginé par Pierre Karl Péladeau.
Avant la fin de l'année 2017, les responsables des différents chantiers devraient remettre un rapport au chef péquiste qui déciderait ensuite, à la lumière des travaux effectués, de la tenue ou non d'un référendum au cours d'un premier mandat.
« Ce qui est certain, c'est qu'avant l'élection on va avoir tranché. Ça, il n'y a aucun doute là-dessus », assure-t-il.
S'il s'engageait à tenir un référendum, un projet de constitution serait alors élaboré, mais Alexandre Cloutier ne s'avance pas pour le moment sur la manière précise dont serait rédigée cette constitution.
« Il y a plusieurs façons de procéder. On peut avoir une constitution qui codifie déjà les règles actuelles [...]. On pourrait y ajouter des dispositions transitoires à partir [desquelles] il y aurait un débat public », illustre-t-il.
Dans la même foulée, Alexandre Cloutier poserait d'autres « gestes fondateurs » une fois élu premier ministre. Il retirerait au lieutenant-gouverneur ses budgets de fonctionnement et abolirait l'obligation faite aux députés de prêter serment à la Reine au moment de leur assermentation.

Claude Poirier sur les traces de Valérie Leblanc

http://www.lapresse.ca/le-droit/justice-et-faits-divers/

Publié le 27 mai 2016 à 22h59 | Mis à jour le 27 mai 2016 à 22h59
Le journaliste enquêteur Claude Poirier a préparé une... (Courtoisie, Corus Média)
COURTOISIE, CORUS MÉDIA
Le journaliste enquêteur Claude Poirier a préparé une émission d'une demi-heure sur le meurtre sordide de Valérie Leblanc.

«Il va y avoir du nouveau» dans le dossier Valérie Leblanc, croit le journaliste enquêteur Claude Poirier, qui a préparé une émission d'une demi-heure portant sur le meurtre sordide de la jeune femme survenu derrière le Cégep de l'Outaouais, il y a presque cinq ans. Le «nouveau», selon M. Poirier, pourrait bien surgir après la diffusion de son émission, mercredi prochain.
Valérie Leblanc a été battue et brûlée derrière... (Courtoisie, Corus Média) - image 1.0
Valérie Leblanc a été battue et brûlée derrière le Cégep de l'Outaouais le 23 août 2011.
COURTOISIE, CORUS MÉDIA
Le meurtre a dégoûté l'Outaouais et le Québec. L'étudiante du Cégep de l'Outaouais a été battue et brûlée derrière l'établissement du boulevard de la Cité-des-Jeunes lors de la rentrée scolaire, le 23 août 2011.
La police de Gatineau semble dans un épais brouillard à la veille du cinquième anniversaire du meurtre, qui aura lieu dans trois mois, sans qu'un suspect soit arrêté.
L'an dernier, le journaliste Claude Poirier s'est rendu en Outaouais à la rencontre des parents, de la grand-mère et des amis de Valérie. Il a aussi rencontré Marc Leduc, inspecteur-chef de la Division des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Gatineau.
Valérie Leblanc... (Courtoisie) - image 2.0
Valérie Leblanc
COURTOISIE
Les entrevues ont été condensées dans une émission d'une demi-heure, dont la première diffusion aura lieu à 21 h, le 1er juin, à Historia. «Je m'attends à avoir du nouveau là-dedans», lance Claude Poirier, en entrevue téléphonique avec LeDroit.
En lui-même, l'émission ne fait pas de grandes révélations jusqu'ici inconnues du public. La police de Gatineau dit «poursuivre son enquête», la grand-mère de la jeune femme parle du deuil impossible à faire, les parents se disent toujours à la recherche de réponses, et les amis de la victime se rappellent des jours suivant le drame, incluant le comportement de médias, que certains semblent ne pas avoir apprécié.
Mais, du moins, les langues pourraient se délier, espère-t-il.
Menant sa propre enquête, Claude Poirier croit que la jeune Leblanc «a été suivie» jusqu'au lieu du crime, dans le boisé du parc de la Gatineau, derrière le cégep. Il ne fait pas implicitement état de cette impression dans son documentaire, mais il en fait la confidence, à l'autre bout de la ligne.
Dans les jours suivant le meurtre, la police de Gatineau a publié un portrait-robot d'un éventuel «témoin important», mais encore personne n'a été relié définitivement à ce visage.
Lorsqu'il est passé dans la région, l'an dernier, M  Poirier a pris momentanément le micro du 104,7 Outaouais pour faire un appel à tous.
C'est surtout ce qui pourrait surgir après la diffusion de son émission qui pourrait révéler de nouveaux éléments, selon le journaliste.
Pour le reste, il s'est dit peu surpris par les réponses données par la police de Gatineau, qu'il écorche au passage.
«Les polices municipales, dit M. Poirier en entrevue, font un ou deux meurtres par année. Quand les familles des victimes appellent pour avoir des nouvelles, on dirait qu'on les dérange. Elles sont laissées dans l'ignorance.»
M. Poirier constate que les relations entre les médias et les policiers ont changé depuis ses débuts. «Moi, quand j'arrive, je veux voir l'enquêteur. Asteure, on nous dit rien.»

PQ: bras de fer procédural sur la question du vote de confiance

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 28 mai 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h07
La permanence du Parti québécois souhaite régler rapidement... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, archives LA PRESSE)
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
La permanence du Parti québécois souhaite régler rapidement la question de l'obligation pour la formation de tenir un vote de confiance à l'égard du chef au congrès suivant une élection perdue. Sur la photo, l'ancien chef Pierre Karl Péladeau.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
Un bras de fer perdure depuis quelques semaines en coulisses au Parti québécois (PQ). À l'approche de la Conférence nationale des présidentes et présidents (CNPP), demain à Drummondville, la permanence du parti souhaite qu'on règle rapidement la question de l'obligation pour la formation de tenir un vote de confiance à l'égard du chef au congrès suivant une élection perdue.
Mais pour plusieurs membres de l'exécutif, le président Raymond Archambault en tête, seul le congrès des membres peut relever le parti de cette obligation. « Ce sont les statuts du parti et je suis là pour les faire respecter », a résumé cette semaine M. Archambault, peu enclin à discuter de ce litige avec La Presse.
Mais selon les informations que nous avons obtenues, à deux reprises dans les réunions préparatoires à la conférence, la permanence du PQ, menée par le directeur Alain Lupien, a voulu que l'on traite de cette question à la CNPP.
Tout le monde s'entend sur le fait qu'avec un nouveau chef, le test de confiance suivant l'élection devient inutile. Pour un chef en poste, ce test est souvent une formalité. Pauline Marois avait triomphé au printemps 2011, avec un score de 93 % d'appui - elle avait dû essuyer une révolte dans son caucus trois mois plus tard.
Mais à la permanence, on craint qu'attendre au congrès pour se libérer de cette obligation risque de transformer ce vote en test indirect de l'autorité d'un nouveau chef. Un vote très partagé sur l'opportunité de se passer du vote de confiance pourrait être perçu comme un message envoyé au nouveau chef, surtout s'il obtient son poste après une courte victoire.
Pour M. Archambault, rien n'indique que la question va rebondir à la réunion de dimanche, mais en coulisses, on indique que, dès le début, des militants voudront faire préciser que cette question sur l'article 22 des statuts du parti est bel et bien reportée au congrès de 2017.
Ce congrès, qui était prévu pour juin avant la démission surprise de Pierre Karl Péladeau, sera reporté à septembre 2017. La publication de la résolution principale, qui comprendra la nouvelle mouture de « l'article 1 » sur le processus d'accession à la souveraineté, se fera au début de 2017, indique-t-on en coulisses.
DETTE DE PKP
Une autre question restée pendante avec le départ de Pierre Karl Péladeau : qui paiera la dette qui subsiste après sa course victorieuse à la direction en 2015 ?
La campagne de Péladeau affiche toujours un déficit de 129 046 $ aux livres du Directeur général des élections (DGE). L'ancien chef avait jusqu'à mai 2018 pour rembourser cette somme.
Selon la loi, il devrait solliciter des contributeurs, limités à des dons d'un maximum de 500 $, pour payer cette dette. Les gens doivent contribuer avec leur avoir propre, ils ne peuvent pas être remboursés par leur employeur. La question reste ouverte. Comment M. Péladeau, qui n'est plus en politique, peut-il solliciter des contributions pour la direction d'un parti qu'il a quitté ? Pour Julie St-Arnaud, du DGE, son changement de statut ne change rien à l'affaire : M. Péladeau doit trouver des donateurs et se conformer aux dispositions de la loi sur le financement des partis politiques, même s'il a quitté la vie publique.

La tante de Kim Jong-Un vit à New York

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 28 mai 2016 à 07h38 | Mis à jour à 07h38
Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui... (PHOTO ARCHIVES KCNA)
PHOTO ARCHIVES KCNA
Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui signifierait qu'il n'avait que 27 ans quand il a succédé en 2011 à son père Kim Jong-Il à la tête de la Corée du Nord.

Agence France-Presse
WASHINGTON
La tante du leader de la Corée du Nord Kim Jong-Un vit dans l'anonymat à New York, où elle gère une entreprise de nettoyage à sec après avoir fait défection en 1998, a affirmé vendredi leWashington Post.
Ko Yong-Suk, qui vit avec son mari Ri Gang et leurs trois enfants sous des noms d'emprunt, est la soeur de Ko Yong-Hui, l'une des épouses du défunt leader nord-coréen Kim Jong-Il et la mère de Kim Jong-Un.
Le couple, qui était proche du pouvoir communiste de Corée du Nord, avait été envoyé en Suisse pour s'occuper de membres de la famille dirigeante nord-coréenne, dont Kim Jong-Un, pendant leurs études dans ce pays.
«Il ne créait pas de problèmes, mais il s'irritait facilement et manquait de tolérance», a déclaré Mme Ko selon le quotidien américain.
«Lorsque sa mère essayait de le réprimander parce qu'il jouait trop et n'étudiait pas assez, il ne répliquait pas, mais il protestait par d'autres moyens, comme de se mettre en grève de la faim», a-t-elle raconté.
Selon Mme Ko, Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui signifierait qu'il n'avait que 27 ans quand il a succédé en 2011 à son père Kim Jong-Il à la tête de la Corée du Nord, et non 33 ou 34 ans comme on le croyait.
Le fils de Mme Ko est né la même année et les deux petits garçons jouaient ensemble, selon son récit. «Lui et mon fils étaient camarades de jeu depuis leur naissance», a-t-elle déclaré auWashington Post. «Je leur ai changé leurs couches à tous les deux.»
La passion du petit Kim Jong-Un était le basket-ball, a déclaré Mme Ko. «Il a commencé à jouer au basket-ball, et c'est devenu une obsession pour lui», a-t-elle dit, ajoutant même qu'il dormait avec un ballon.
Kim, réputé pour avoir été fan de Michael Jordan, le légendaire basketteur américain, a reçu plusieurs fois à Pyongyang le célèbre coéquipier de ce dernier chez les Chicago Bulls, Dennis Rodman, depuis qu'il est au pouvoir.
Toujours selon Mme Ko, Kim savait dès 1992 qu'il était destiné à succéder à son père à la tête de la Corée du Nord. Le signal est venu lors de son huitième anniversaire, lorsqu'il a reçu un uniforme de général et que la haute hiérarchie militaire nord-coréenne s'est inclinée devant lui.