Annonce

lundi, mai 02, 2016

Départ de Pierre Karl Péladeau : Régis Labeaume « bouleversé »

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 17 H 48
Le maire de Québec, Régis Labeaume
Le maire de Québec, Régis Labeaume, est «bouleversé» par
la décision de Pierre Karl Péladeau.
  
PHOTO : ICI RADIO-CANADA

C'est un Régis Labeaume particulièrement « bouleversé » qui a commenté l'annonce de Pierre Karl Péladeau de quitter la vie politique pour des raisons familiales. Le maire de Québec dit comprendre le « sentiment de culpabilité » du politicien envers sa famille. Il a même laissé tomber qu'il « sacrerait tout ça là », lui aussi, si ses enfants avaient l'âge de ceux de M. Péladeau.
Régis Labeaume a démontré beaucoup d'empathie en réagissant au départ surprise du chef du Parti québécois, dont il avait présidé le mariage avec Julie Snyder, l'été dernier.
« Je sais quelle vie il veut pour ses enfants. Je sais qu'il ne veut pas que ses enfants aient l'enfance qu'il a eue. Il était face à un choix épouvantable, déchirant », a souligné Régis Labeaume, en marge d'une annonce d'une mission économique à New York.
Le maire a fait valoir à quel point la vie politique et les critiques qui viennent avec elle peuvent être difficiles pour les proches des politiciens.
« On traîne toujours un gros sentiment de culpabilité. Tu as peur que ça aille des effets, tout d'abord à cause de tes absence sur les enfants, mais aussi parce qu'ils écopent, les enfants, là-dedans », a-t-il dit.

Heureusement, les miens sont rendus plus vieux, mais il ne faudrait pas qu'ils aient l'âge de ceux de Pierre Karl, je sacrerais tout ça là. Ça me bouleverse un peu, je vous avoue.Régis Labeaume, maire de Québec
Une décision qui suscite le respect
L'annonce de Pierre Karl Péladeau surpend aussi les élus de l'opposition à l'Assemblée nationale, qui comprennent sa décision. « Je pense que c'est notre devoir comme politicien de respecter ces situations-là. La vie politique et la vie familiale, ce n'est pas toujours facile à réconcilier, loin de là », a souligné le ministre de l'Éducation François Blais, qui est père de cinq enfants.
Le député caquiste Éric Caire convient lui aussi que la vie politique peut être difficile pour les proches.
« Comme homme politique et comme père de famille, ça m'interpelle parce qu'on sait que la vie politique peut nous amener quelque fois à un point de rupture où quelques fois on a à choisir entre la carrière politique et la vie familiale. Et je saluerai toujours ceux qui choisissent la vie familiale. »
Moins d'un an après avoir été couronné chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau a annoncé dans une brève déclaration remplie d'émotion qu'il quittait la vie politique, expliquant son « choix déchirant » par des raisons familiales.

ÉCONOMIE PKP reviendra-t-il diriger Québecor?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

PUBLIÉ IL Y A 55 MINUTES
Le directeur des élections pourrait se pencher sur le cas de l’Institut de la souveraineté, après plusieurs semaines de secousses, plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence et le gouvernement investit à Sept-Îles pour essayer de relancer le secteur minier.
Plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence.
Sur le plan politique, sa démission ouvre bien sûr la voie à une nouvelle course à la direction du Parti québécois. Mais, elle nous oblige à nous poser aussi la question : Pierre Karl Péladeau reviendra-t-il diriger l'entreprise fondée par son père? Reviendra-t-il au conseil d'administration ou même au poste de PDG?
S'il le veut, il peut le faire. Malgré son entrée en politique, et même s'il était chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau était demeuré l'actionnaire de contrôle de Québecor avec 74 % des droits de vote. Il avait choisi de placer ses actions dans un mandat sans droit de regard sous la supervision de Claude Béland, André P. Brosseau et James A. Wood. Mais, ce mandat, aux dernières nouvelles, n'était toujours pas en vigueur.
Comme l'expliquaient les anciens vice-présidents de la Caisse de dépôt Michel Nadeau et Daniel Paillé à RDI économie, Pierre Karl Péladeau ira là où il voudra. S'il veut reprendre un rôle actif dans son entreprise, il le fera. Pierre Dion laissera son poste de PDG ou Brian Mulroney laissera la présidence du conseil d'administration à l'actionnaire de contrôle.
Québecor Média
Québecor Média   PHOTO : RYAN REMIORZ
Chose certaine, cette entreprise est à l'image de Pierre Karl Péladeau. C'est lui qui l'a transformée, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd'hui, Vidéotron, qui a été achetée sous le règne de Pierre Karl Péladeau, représente près de 80 % des revenus de Québecor et plus de 95 % du bénéfice d'exploitation. L'avenir passe par Vidéotron.
Cela dit, s'il revient à la tête de son entreprise, il devra composer avec des défis importants :
  • comment poursuivre l'expansion de Vidéotron, dont les visées hors Québec se sont essoufflées depuis le départ de PKP? C'est Shaw Communications qui a acheté Wind Mobile pour tenter de devenir le 4e acteur du sans-fil au Canada, pas Vidéotron;
  • comment s'assurer du transfert d'abonnés du câble vers des abonnés à l'Internet? C'est tout un défi, la transformation est rapide;
  • et comment assurer la survie des chaînes spécialisées alors que le CRTC permettra dès le 1er décembre prochain le choix des chaînes de télé à la carte?
Depuis son départ, Québecor a vendu ses hebdos à TC Média et ses journaux Sun à Postmedia. Les chaînes Sun News et Argent ont cessé leurs activités. Et l'agence QMI est en décroissance alors qu'elle était, à sa fondation en 2008, au coeur de la stratégie de convergence des contenus.
Où va Pierre Karl Péladeau à partir de maintenant?

BOMBE DANS LE MONDE POLITIQUE; DÉMISSION DE PKP

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles/

Publié par Claude Boucher pour (Mauricie) 106,9 Mauricie le lundi 02 mai 2016 à 14h30.
BOMBE DANS LE MONDE POLITIQUE; DÉMISSION DE PKP
Pierre-Karl Péladeau annonce sa démission/Photo: Cogeco nouvelles
Pierre Karl Péladeau quitte ses fonctions de chef du Parti québécois, moins d'un an après avoir été élu.
PIERRE-KARL PÉLADEAU
 
 
 
00:00
 
00:00
 
 
 
 
 
 

Lors d'un point de presse très émotif, M. Péladeau a également annoncé qu'il démissionnait comme député de St-Jérôme.


En processus de séparation avec la productrice Julie Snyder, il a déclaré avoir fait un choix: celui de sa famille. M. Péladeau s'est séparé de la productrice Julie Snyder au début de l'année, moins de 6 mois après leur mariage très médiatisé.


La semaine dernière, M. Péladeau a fait des changements de sa garde rapprochée, notamment son chef de cabinet, Pierre Duchesne, a été muté à titre de conseiller spécial.


M. Péladeau a été élu chef du Parti québécois le 15 mai 2015.

Je quitte immédiatement mes fonctions de chef du Parti Québécois - Pierre Karl Péladeau

https://www.facebook.com/

Aujourd’hui, je suis devant une absence d’alternative qui me force à faire un choix entre ma famille et mon projet politique. Dans ces circonstances, vous comprendrez que j’ai choisi ma famille. J’annonce donc qu’à regret, je quitte immédiatement mes fonctions de chef du Parti Québécois, de chef de l’opposition officielle et de député de Saint-Jérôme.
J’ai pris cette décision pour le bien de mes enfants. Je dois, pour eux, demeurer un exemple.
J’aime profondément le Parti Québécois, ses militants et ses députés. C’est un grand parti qui porte le projet fondamental de faire du Québec un pays et des valeurs profondes de défense des intérêts des Québécoises et des Québécois.
Je veux remercier l’équipe de députées et de députés du parti, ses militantes et ses militants, les exécutifs de circonscription du Parti Québécois, l’ensemble des employés de la permanence, tout le personnel de l’aile parlementaire et les recherchistes, pour leur confiance et pour le privilège qui m’a été donné de diriger le Parti Québécois.
Je remercie aussi toutes les citoyennes et tous les citoyens que j’ai eu l’honneur de rencontrer au cours de mon mandat.
J’adresse également un mot particulier aux citoyennes et aux citoyens de Saint-Jérôme, qui m’ont accordé leur confiance le 7 avril 2014. Je veux leur dire merci, du fond du cœur.
Au cours des derniers mois, nous avons, ensemble, travaillé sans relâche pour la défense des intérêts de la population, pour le développement économique et pour les régions du Québec. Nous avons fait des avancées importantes, nous avons fait reculer le gouvernement. Le résultat de la dernière élection partielle dans Chicoutimi a été une belle victoire, qui démontre la force de notre formation politique.
Nous avons aussi jeté les bases de la convergence des forces nationalistes et souverainistes. C’est un chantier important; je fais confiance aux militantes et aux militants pour le continuer.
Pour la suite des choses, les membres de l’exécutif national seront convoqués rapidement pour faire le point et prendre les décisions nécessaires. Le caucus des députées et des députés du Parti Québécois se réunira cette semaine afin de déterminer les modalités pour l’identification d’une ou d’un chef parlementaire.
Je demeurerai un militant du Parti Québécois. Je suis convaincu que l’avenir du Québec, des Québécoises et des Québécois, passe par l’indépendance de notre nation.

Un prêt d'Accurso à Joël Gauthier connu par un cabinet d'avocats

http://www.lapresse.ca/actualites/

EXCLUSIF
Publié le 02 mai 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Joël Gauthier a été jusqu'en juin 2014 l'un... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE
Joël Gauthier a été jusqu'en juin 2014 l'un des dirigeants du Groupe Hexagone, créé au printemps 2013 à partir du rachat de certaines entreprises de Tony Accurso.

Le cabinet d'avocats Legault Joly Thiffault savait que Tony Accurso avait prêté de l'argent à Joël Gauthier pour racheter une partie de son empire lorsqu'il a donné la garantie à l'Autorité des marchés financiers que M. Accurso n'était pas impliqué dans la transaction.
Selon l'Unité permanente anticorruption (UPAC), le cabinet d'avocats a même parachevé la convention de prêt entre Louisbourg Simard-Beaudry Construction - appartenant alors à M. Accurso - et Joël Gauthier. Ces informations sont présentées dans un document judiciaire en appui à une demande de mandat de perquisition consulté par La Presse.
Ce document concerne une enquête sur la provenance des fonds utilisés par Joël Gauthier pour financer sa partie du rachat de l'empire Accurso. L'UPAC le soupçonne de fraude pour avoir caché la vérité.
La Presse a joint l'un des associés principaux chez Legault Joly Thiffault, Me Christian Joly, qui reconnaît que son cabinet a rédigé et livré à Joël Gauthier une convention de prêt Accurso-Gauthier et que, sachant cela, il n'en a pas informé l'Autorité des marchés financiers (AMF) parce que l'AMF lui demandait une garantie que M. Accurso n'était pas impliqué dans la transaction.
«On a fait notre job», a affirmé Me Joly, qui ne voit aucun problème à cette situation, ni sur le plan déontologique ni sur le plan moral. «Et je ne fais pas de l'aveuglement volontaire», a-t-il indiqué à La Presse avant d'ajouter: «Je considère que le prêt n'est pas une implication à titre d'acheteur. Le prêt est une relation entre Joël Gauthier et le prêteur. Juridiquement, on me poserait la question aujourd'hui, et c'est ce que je répondrais.»
Aux premières loges
Me Joly était aux premières loges lors de la vente d'une partie de l'empire Accurso en 2013. Il a représenté les six acheteurs: Joël Gauthier, les deux fils Accurso, Jimmy et Marco, ainsi que trois hauts dirigeants des entreprises rachetées. De son côté, Tony Accurso était représenté par le cabinet Dentons.
Selon Me Joly, Joël Gauthier a fait appel à lui parce qu'ils se connaissaient depuis longtemps. M. Gauthier, qui est avocat, a travaillé pour le cabinet de 1997 à 1999, après quoi il est devenu directeur général du Parti libéral du Québec.
Lorsque les négociations ont été terminées et que les parties se sont entendues sur chacune des clauses du contrat, chacun des six acheteurs a transmis à Me Joly une traite bancaire au nom de Legault Joly Thiffault in Trust. La somme versée par chacun était de 166 666 $, soit une mise de fonds totale d'un million de dollars dans une transaction de quelque 220 millions de dollars, se souvient Me Joly.
À la même période, Joël Gauthier a sollicité un collègue de Me Joly du même cabinet, Me James Fisher, pour la préparation d'une convention de prêt entre lui et Louisbourg Simard-Beaudry Construction. Me Fisher a prévenu Me Joly, qui dit avoir été «en maudit», et ce, «même si ce n'est pas illégal».
«Je pogne le téléphone. Je lui dis: "C'est quoi, cette affaire-là, Joël? T'as dit à tout le monde [que c'était ton argent], t'as fait des déclarations assermentées et tu demandes au gars de te faire un prêt? Si t'as des patentes avec Accurso, occupe-toi de tes affaires, et nous autres, on ne s'occupera pas de ça"», relate Christian Joly
Dans le document judiciaire, l'UPAC estime que la convention de prêt a bel et bien été écrite par Legault Joly Thiffault. On souligne également qu'un chèque émis par Louisbourg à l'attention de Joël Gauthier était d'une somme équivalente à celle prévue pour la mise de fonds.
Accréditation conditionnelle
Quelques mois après la clôture de la transaction, le Groupe Hexagone, dont le PDG était alors Joël Gauthier, fait une demande formelle auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour obtenir une autorisation de soumissionner à des contrats accordés par le gouvernement et les municipalités. Cette demande est effectuée en vertu de la Loi sur l'intégrité des contrats publics, qui oblige les entreprises à avoir des dirigeants irréprochables.
Des discussions sont entreprises entre l'AMF et Hexagone, qui s'étirent sur plusieurs mois. «L'accréditation de l'AMF tardait à être émise car il y avait une crainte que M. Antonio Accurso influence ou soit décisionnel dans la nouvelle compagnie Hexagone», souligne l'UPAC dans le document judiciaire.
Il y est aussi souligné qu'à cette époque, «si la provenance des fonds de M. Gauthier avait été mise au grand jour, la compagnie risquait de perdre près de 200 millions de contrats en attente de l'accréditation. Elle en avait déjà perdu 100 millions». Mais l'information n'est pas révélée.
L'AMF et Hexagone conviennent de la nécessité d'apporter des ajustements dans la structure de la nouvelle entreprise. Le bras droit de Tony Accurso, Frank Minicucci, est congédié et les deux fils Accurso sont écartés, «car leurs financements provenaient directement de leur père», écrit l'UPAC. Me Christian Joly souligne d'ailleurs avoir recommandé aux fils Accurso d'utiliser uniquement leurs fonds personnels pour la transaction, sinon «ça [allait] teinter le dossier».
Motus et bouche cousue
Finalement, l'AMF pose une dernière condition avant de délivrer l'accréditation, soit qu'Hexagone lui fournisse «une lettre d'avocat afin de confirmer qu'Antonio Accurso n'était pas impliqué ni de près ni de loin dans Hexagone», comme le révèle le document judiciaire signé par l'UPAC. Le cabinet Legault Joly Thiffault a transmis une telle lettre, mais à aucun moment, on n'a informé l'AMF de la convention de prêt Accurso-Gauthier, admet Me Joly.
Ce dernier explique que la lettre demandée ne concernait pas la provenance des fonds. «Je ne statue pas sur la probité de Joël Gauthier. Je suis là pour donner une opinion juridique sur le contrat», argue Me Joly.
«Ce que nous avons dit dans cette lettre-là, c'est qu'on a des acheteurs et des vendeurs et que M. Accurso n'a pas de droit de reprise et n'est pas impliqué là-dedans. C'était une lettre de type très "avocat": nous représentons les acheteurs, il y a sept ou quatre garanties et on vous confirme que M. Accurso n'est pas là à titre d'acheteur, que M. Accurso ne peut pas reprendre l'entreprise si ce n'est par l'exercice de ses droits de créancier hypothécaire de deuxième rang», raconte Me Joly.
Ce dernier reconnaît toutefois que si la question lui avait été posée autrement, il aurait jeté un autre éclairage sur le dossier. « Si on m'avait dit : "Êtes-vous au courant que M. Accurso a financé Joël Gauthier ?", j'aurais été obligé de raconter toute l'histoire, qu'on nous avait demandé de préparer un acte de prêt, que j'ai appelé le client [Gauthier], même si ce n'est pas une infraction, pour lui dire que je ne recommandais pas ça. »
Le soutien financier de Tony Accurso sera connu lorsque Joël Gauthier, mis sous pression pour une autre enquête criminelle de l'UPAC alors qu'il dirigeait l'Agence métropolitaine de transport, démissionnera de son poste de PDG d'Hexagone le 1er juin 2014. Le service des finances de l'entreprise a alors prévenu le conseil d'administration qu'il avait en sa possession un chèque de Louisbourg à M. Gauthier, ainsi qu'une «convention de prêt non signée».
L'été dernier, l'AMF a déposé une poursuite de nature pénale contre Joël Gauthier pour avoir donné de fausses informations. Quant à la connaissance des faits qu'avait Me Christian Joly, «l'AMF n'a pas déposé de plainte au Barreau jusqu'à maintenant», s'est borné à dire le porte-parole, Sylvain Théberge.
Pour ce qui est de l'enquête de l'UPAC concernant une fraude alléguée de la part de M. Gauthier dans le même dossier, Me Joly a soutenu n'avoir eu aucun contact avec l'UPAC ni reçu de demande de collaboration.
Le document judiciaire de l'UPAC, qui date de septembre dernier, a permis d'obtenir un mandat de perquisition à la Banque Royale de la Place Ville-Marie. Les relevés des 15 comptes bancaires de Joël Gauthier étaient visés.
***
Le Groupe Hexagone en bref
En avril 2013, l'entrepreneur Tony Accurso, qui fait l'objet de poursuites et d'enquêtes de nature criminelle, a vendu la plus grande partie de son empire de la construction : Louisbourg, Gastier, Ciments Lavallée, Geodex, Houle H20 et des actifs de Simard-Beaudry. Le Groupe Hexagone a pris la relève. Un peu plus d'un an plus tard, Hexagone a connu des difficultés et l'entreprise est passée aux mains de la société Transelec (TCI) de Laval.

Julie Snyder à coeur ouvert à TLMP

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le lundi 02 mai 2016 à 06h52. Modifié à 08h26.
Julie Snyder à coeur ouvert à TLMP
Julie Snyder/Image SRC
(98,5fm) - L'entrevue que Julie Snyder a accordé, après 12 ans de «silence» à Tout le monde en parle fera beaucoup parler cette semaine.
ON EN PARLE EN ONDES :
Selon notre chroniqueuse, Émilie Perreault, Julie a eu le verdict du public, très réceptif à son témoignage sur les médias sociaux. Avec beaucoup de franchise et de vulnérabilité, elle a parlé de sa séparation avec Pierre-Karl Péladeau.
Médiation avec PKP
«C’est un beau défi, la médiation,On travaille fort! Mais c’est sûr que je ne peux pas, ce soir, parler. C’est un processus confidentiel... J’espère qu’on va pouvoir être un bon exemple pour nos enfants.»
Quant à sa carrière d’animatrice, elle a avoué ne pas savoir ce qui l’attend après la prochaine demi-saison du Banquier, cet automne.
«Depuis 1997, j’avais la commande de livrer des grosses cotes d’écoute, des émissions numéro 1, de fracasser des records quand c’était possible, et c’est ce que j’ai fait. C’est sûr que j’aimerais ça, encore le faire.»
Vulnérable
Le moment où on l’a senti vraiment fragile, c’est quand elle a parlé de cette fameuse entrevue que Céline Dion va accorder à Marie-Claude Barrette.
«Ce qu’il y a de particulier dans ce cas-là, c’est que je croyais que c’était moi qui faisais l’entrevue. C’est toute l’équipe que j’ai mise en place autour de Céline depuis plusieurs années qui va faire l’entrevue.»
En fait, c’est l’illustration de l’indépendance et du pouvoir qu’elle a perdu en n'étant plus la productrice. Rappelons qu'elle a abandonné la production télévisuelle pour des raisons de crédit d’impôt non accessibles.