Annonce

mardi, mars 01, 2016

Les Rolling Stones offriront un concert gratuit La Havane en mars

Publié par Associated Press le mardi 01 mars 2016 à 12h06. Modifié par 98,5 fm à 15h35.
Les Rolling Stones offriront un concert gratuit La Havane en mars
LA HAVANE ? Les Rolling Stones s'apprêtent à donner un concert historique: ils joueront gratuitement à La Havane, le 25 mars.
La bande de Mick Jagger et Keith Richards sera le groupe le plus célèbre internationalement à jouer à Cuba depuis la révolution de 1959.

Le groupe britannique se produira au stade Ciudad Deportiva, trois jours après la visite du président américain, Barack Obama, à La Havane. Le concert attirera sans doute énormément de Cubains, qui ont déjà été persécutés par le gouvernement s'ils écoutaient de la musique rock, alors perçue comme un outil du capitalisme occidental.

Le gouvernement a laissé tomber ce genre de politique et permet aussi les grands rassemblements non gouvernementaux.

Dans un communiqué, les Rolling Stones ont affirmé avoir joué dans plusieurs endroits spéciaux, tout au long de leur carrière, «mais ce concert à La Havane sera un événement historique» pour eux - et pour les Cubains, espèrent-ils.

Le «super mardi» pourrait essentiellement couronner Donald Trump

Publié par La Presse Canadienne le mardi 01 mars 2016 à 07h34. Modifié par Charles Payette à 07h56.
Le «super mardi» pourrait essentiellement couronner Donald Trump
Donald Trump
WASHINGTON - Le milliardaire américain Donald Trump pourrait disposer d'ici quelques heures du tiers des délégués dont il a besoin pour représenter le Parti républicain lors de l'élection présidentielle de novembre, acculant essentiellement ses rivaux au pied du mur.
M. Trump arrive en tête des sondages dans pratiquement tous les États qui participent aux élections primaires du «super mardi», ce qui pourrait lui permettre d'aller au lit avec 400 des 1237 délégués requis pour décrocher la candidature républicaine.

Un sondeur bien en vue, John Zogby, a prévenu que ses principaux rivaux auront besoin d'une performance solide pour demeurer en vie. Le sénateur Ted Cruz doit ainsi remporter le Texas, d'où il est originaire, tandis que le sénateur Marco Rubio et le gouverneur John Kasich doivent espérer survivre jusqu'aux primaires de la Floride et de l'Ohio, leurs États d'origine, le 15 mars.

M. Zogby a expliqué que la nomination ne sera pas décidée mardi, mais qu'une victoire de M. Trump dans 11 des 12 États et une performance solide de sa part dans le Texas de Marco Rubio le rendraient très difficile à arrêter.

Dans le camp démocrate, Hillary Clinton semble bien en selle et devrait remporter la plupart des États en jeu mardi.

On s'attend toutefois à ce qu'elle soit lessivée au Vermont, d'où est originaire son rival Bernie Sanders, tandis que le vote sera épié de près au Minnesota et au Massachusetts.

Plaidoiries finales dans la cause opposant Jérémy Gabriel à Mike Ward

Mise à jour le vendredi 26 février 2016 à 16 h 46 HNE
Les avocats des parties ont présenté leurs plaidoiries finales, vendredi au palais de justice de Montréal, dans la cause qui oppose l'humoriste Mike Ward à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse concernant Jérémy Gabriel.
L'avocate de la Commission, Marie Dominique, a soutenu que les propos de Mike Ward à l'endroit de Jérémy Gabriel ont gravement porté atteinte à la dignité de ce dernier. Selon Me Dominique, ce qu'a dit Mike Ward au sujet de Jérémy Gabriel était dégradant. En revanche, Julius Grey, qui représente Mike Ward, défend la liberté d'expression de son client en tant qu'artiste qui transgresse les tabous.
Mercredi, la mère de celui qui a été surnommé « le petit Jérémy » avait témoigné devant le tribunal. Elle avait affirmé que Mike Ward, avec ses propos portant notamment sur l'aspect physique de son fils, avaient eu un impact « dévastateur » sur celui qui n'était alors qu'un enfant. Sylvie Gabriel a aussi vigoureusement dénoncé le fait que Mike Ward ait associé son fils aux prêtres pédophiles.
Le numéro que présentait l'artiste et dans lequel il était question du petit Jérémy date de 2010. C'est une amie de la famille Gabriel qui a porté plainte devant la Commission des droits de la personne. Une somme de 80 000 $ est réclamée à Mike Ward pour des dommages moraux et punitifs.
De l'humour qui alimente les stéréotypes?
Dans le cadre des plaidoiries finales, vendredi, l'avocate de la Commission a dénoncé le fait que Mike Ward ait parlé de la maladie dont est atteint Jérémy Gabriel en disant que ce dernier était « juste lette » et en s'étonnant qu'il ne soit pas déjà mort. En réalité, Jérémy Gabriel souffre du syndrome de Treacher Collins, qui occasionne notamment une déformation de son visage.
Me Dominique soutient qu'avec ses dires, Mike Ward alimente les stéréotypes selon lesquels les personnes handicapées seraient mieux mortes et qu'elles n'ont pas le droit de participer à la vie culturelle.
Transgresser les tabous
De son côté, Me Julius Grey a soutenu qu'il était louable socialement de transgresser les tabous. Me Grey a fait référence au fait que le petit Jérémy avait chanté sur scène et il a affirmé qu'en pareilles circonstances, quiconque pouvait s'exposer à la critique, même en étant handicapé et même en étant un enfant.
Selon Me Grey, la comédie est une soupape de sécurité dans notre société, un peu comme les bouffons du roi à une certaine époque. C'est la profession de comédien qui est en jeu ici, a dit en substance Julius Grey en terminant sa plaidoirie.
Ayant témoigné pour sa défense dans ce procès, l'humoriste a fait valoir qu'il faisait de l'humour noir et que son numéro dépeignant le petit Jérémy ne constituait pas de l'intimidation, mais bien du spectacle. « Je suis toujours sur la ligne entre l'acceptable et l'inacceptable et, parfois, je dépasse la ligne », a-t-il dit en substance devant la cour.
En contrepartie, la personne au centre de cette cause, Jérémy Gabriel, affirme que la prestation de l'humoriste lui a fait vivre l'enfer et l'a même poussé à songer au suicide, à l'âge de 15 ans.
Jérémy Gabriel s'était fait connaître à huit ans entre autres pour avoir chanté devant le pape et Céline Dion.
Avec les informations de Marc Verreault

Politique Un bilan mitigé pour l'accueil des réfugiés syriens au Québec

Le mardi 1 mars 2016
Une jeune réfugiée syrienne à son arrivée au Canada, le 18 décembre dernier.
Une jeune réfugiée syrienne à son arrivée au Canada, le 18 décembre dernier.     Photo : Reuters/Mark Blinch
« Sur les 25 000 réfugiés syriens, à peine 4000 sont arrivés au Québec, c'est un peu décevant. Québec a beaucoup misé sur le parrainage contrairement au reste du Canada qui a misé sur la prise en charge par l'État. » En entrevue à Gravel le matin, Stephan Reichhold, directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, affirme qu'ils auraient souhaités qu'il y ait plus de réfugiés pris en charge par l'État au Québec. « Ça pose le problème de la mixité, car les réfugiés parrainés sont majoritairement des Syriens chrétiens. » 
 
L'accueil des réfugiés au Québec a néanmoins été réussi, reconnaît Stephan Reichhold. « Mais les plus gros défis restent à venir : l'apprentissage de la langue et l'insertion sur le marché du travail. » Le Québec est quand même l'un des champions mondiaux de l'accueil des réfugiés, nuance-t-il.

C Series : Péladeau maintient que Québec a fait une mauvaise transaction

Mise à jour le lundi 29 février 2016 à 17 h 57 HNE
Malgré sa rencontre avec le président et chef de la direction de Bombardier lundi, le chef du Parti québécois persiste et signe : le gouvernement Couillard a fait une mauvaise transaction en investissant 1 milliard de dollars américains dans une coentreprise appelée à gérer la C Series.
« Ce n'est pas la transaction à faire », a commenté Pierre Karl Péladeau dans un point de presse donné au sortir de sa rencontre avec Alain Bellemare. Selon lui, Québec devrait renégocier l'entente.
Le chef péquiste répète qu'il est d'accord avec l'idée que l'État vienne en aide à Bombardier. Mais à son avis, Québec aurait plutôt dû investir dans Bombardier ou dans sa filiale Bombardier Aéronautique. La Caisse de dépôt et placement du Québec, a-t-il rappelé, a choisi d'investir dans Bombardier Transport.
« La transaction n'est pas bonne. Elle ne s'améliorera pas. Je persiste à vous dire qu'il aurait fallu investir en haut. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois
« Même en investissant dans la compagnie mère, a poursuivi M. Péladeau, le gouvernement Couillard aurait pu exiger que son argent soit utilisé exclusivement pour venir en aide au programme de la C Series. Il aurait ainsi diminué les risques que doivent maintenant assumer les contribuables québécois, puisque son investissement se serait appuyé sur des actifs plus importants. »
La décision du gouvernement d'investir dans une coentreprise confirme plutôt « l'amateurisme du gouvernement en matière de transactions, de fusions et acquisitions, et en matière d'investissements », affirme le chef péquiste.
Pour Pierre Karl Péladeau, la transaction entre le gouvernement provincial et le géant québécois de l'aéronautique présente également des problèmes de gouvernance. Il dénonce notamment la présence de Daniel Johnson, proche conseiller du premier ministre Couillard, à la tête du conseil d'administration de Bombardier.
Le chef péquiste exige d'ailleurs des garanties de la part du gouvernement en rappelant que la somme accordée à Bombardier est « le plus important investissement qu'Investissement Québec a fait pour une entreprise ».
Péladeau vante Bellemare
M. Péladeau n'a pas profité de cette rencontre, tenue à l'invitation de Bombardier, pour demander à l'entreprise de divulguer les détails de l'entente en question, comme il presse le gouvernement de le faire.
« Je ne veux pas mettre la direction de Bombardier dans une situation délicate », a-t-il commenté, avant de vanter le travail d'Alain Bellemare, un dirigeant de « grande expérience » au sein d'entreprises du secteur de l'aéronautique.
« Il a fait son travail, M. Bellemare. Il fait un bon travail, a fait valoir M. Péladeau. Lui, son travail, c'est de protéger les actionnaires de Bombardier. Nous, notre travail, au gouvernement, c'est de protéger les contribuables québécois, les familles québécoises et les emplois au Québec. »
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a aussi rencontré M. Bellemare vendredi dernier.
« On a fait le tour de la question, avec M. Bellemare. Cette transaction n'est pas dans le meilleur intérêt des Québécoises, des Québécoises, mais certainement dans l'intérêt de Bombardier. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois
Malgré son opposition à l'approche du gouvernement Couillard, Pierre Karl Péladeau presse le gouvernement Trudeau d'investir à son tour dans Bombardier.
« Il faut que le gouvernement fédéral investisse, c'est notre argent. Ils ont l'obligation de le faire », a-t-il lancé.

Québec va poursuivre TransCanada

Mise à jour il y a 30 minutes
Construction du pipeline Énergie Est de TransCanada
Construction du pipeline Énergie Est de TransCanada  Photo :  TransCanada
Québec va poursuivre TransCanada pour qu'elle se conforme à la Loi sur la qualité de l'environnement dans le cadre de son projet Énergie Est. Le ministre de l'Environnement, David Heurtel confirmera cette démarche ce matin en conférence de presse.
Le ministre Heurtel a récemment demandé au Bureau d'audiences publiques en environnement (BAPE) de se pencher sur ce controversé projet de pipeline, malgré le refus de la pétrolière de se plier aux exigences de la loi québécoise.
Normalement, TransCanada aurait dû soumettre un avis de projet au ministère de l'Environnement. La compagnie albertaine aurait alors reçu des directives pour préparer une étude d'impacts du projet. Ce document constitue normalement la base des travaux du BAPE.
Malgré la volonté de Québec, TransCanada fait fi de ces exigences parce qu'elle estime que son projet Énergie Est est de juridiction fédérale, et qu'il doit donc être soumis à la seule appréciation de l'Office national de l'énergie.
Des groupes environnementaux poursuivent déjà TransCanada pour l'obliger à se conformer à la loi québécoise. Québec a cependant décidé de ne pas se joindre à cette démarche, pour entreprendre sa propre poursuite.
Le projet Énergie Est doit permettre de transporter plus de 1,1 million de barils de pétrole extraits des sables bitumineux albertains jusqu'à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Au Québec, le pipeline doit traverser 828 cours d'eau et de nombreuses terres agricoles sur une distance de 650 km.

Le coroner critique le CHUL pour la mort de Nancy Belley-Simard

Publié par Mathieu Boivin pour (Québec) FM93 le mardi 01 mars 2016 à 08h17. Modifié à 08h24.
Le coroner critique le CHUL pour la mort de Nancy Belley-Simard
Nancy Belley-Simard/Coopérative funéraire charlevoisienne
Exclusif Le coroner critique durement le Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) dans le dossier du décès de Nancy Belley-Simard, 17 ans, survenu en octobre 2014. Il croit que le Collège des médecins et l'Ordre des infirmières devraient examiner cette affaire.
Le coroner Martin Clavet s'était penché sur ce dossier à la suite d'un reportage du FM93, diffusé quelques jours après le décès.

Après une analyse préliminaire de la situation, il avait été formellement avisé que le décès de la jeune fille de 17 ans, résidente de Clermont, semblait être survenu par suite de négligence.

L'enquête de M. Clavet a confirmé que le suivi par l'équipe soignante de la console de monitorage cardiaque avait été discontinu dans les heures qui ont précédé le décès.

Le rapport mentionne que le moniteur cardiaque de la jeune fille avait été mis sous silence, ce qui a empêché de constater des épisodes d'arythmie au moment opportun.

Le coroner a aussi remarqué que de l'information cruciale concernant la patiente, notamment sa surveillance cardiaque par télémétrie, n'avait pas été communiquée de façon optimale à l'équipe de réanimation appelée à son chevet.
Il s'est donc écoulé 13 minutes avant que les premières tentatives de réanimnation cardiaque soient effectuées.
Selon Martin Clavet, le Collège des médecins et l'Ordre des infirmières devraient « examiner la qualité de l'acte professionnel et des soins » dont a bénéficié la jeune fille.