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mardi, janvier 12, 2016

Mexique: le dernier tunnel d'«El Chapo»

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Mexique: le dernier tunnel d'«El Chapo»
«El Chapo» a emprunté ce tunnel pour s'enfuir des policiers, avant d'être capturé plus tard.Photo Edgard Garrido / Reuters

Sofia Miselem

LOS MOCHIS, Mexique - Un miroir dissimulait l'ouverture par laquelle le narcotrafiquant Joaquín «El Chapo» Guzmán a tenté d'échapper vendredi au violent assaut donné par une unité d'élite de la Marine mexicaine, à Los Mochis, dans l'État de Sinaloa, au nord-ouest du Mexique.
Les autorités ont permis à des journalistes de visiter la maison où le raid a été donné, aboutissant à la capture du narcotrafiquant le plus recherché au monde, six mois après son évasion rocambolesque d'une prison de haute sécurité.
La paisible façade de la demeure blanche, en partie dissimulée par le feuillage des arbres, contraste avec le chaos qui règne à l'intérieur, maculé de traces de sang et d'impacts de balles. Des matelas ont été retournés, un frigo éventré et partout des objets jonchent le sol.
Un commando militaire a fait irruption très tôt vendredi dans cette maison où le chef du cartel de Sinaloa s'était réfugié la veille.
Une vidéo diffusée lundi par les autorités montre les images impressionnantes de l'assaut donné par les militaires, qui progressent pièce par pièce dans la demeure en lançant des grenades, tirant des rafales, et qui procèdent à l'arrestation d'au moins un homme.

«JE NE SAIS PAS MONSIEUR»

Une femme traînée dans une salle de bain est interrogée au milieu des cris pour savoir où est «El Chapo». «Je ne sais pas Monsieur», répond-elle terrorisée.
Au début de l'assaut, un soldat est blessé. «Tranquille bonhomme», lui disent ses compagnons tout en lui apportant les premiers soins tandis qu'un gradé dirige fermement les opérations au milieu des détonations de grenades.
Cinq délinquants présumés sont tués lors de l'opération et six personnes arrêtées. Un militaire a été blessé.
Dans une chambre, sur un lit, sont posés trois DVD de la série télévisée La reina del Sur (La Reine du Sud), qui raconte l'histoire d'une chef de cartel interprétée par l'actrice mexicaine Kate del Castillo, intermédiaire dans la rencontre qui a eu lieu entre «El Chapo» et l'acteur américain Sean Penn.
Dans la salle principale, on aperçoit des impacts de balles et de grenades. La cuisine partiellement détruite offre un spectacle de désolation, avec des aliments renversés, en état de décomposition, qui imprègnent l'atmosphère.
L'air semble se raréfier lorsqu'on s'enfonce dans la maison pour atteindre une chambre humide, qui accapare l'attention des médias.
Un lit double au matelas retourné est visible, ainsi que des vêtements d'homme. Près d'une salle de bain apparaît un miroir criblé de balles qui dissimule la porte par laquelle le «roi des tunnels» a tenté de s'échapper une nouvelle fois.
Il conduit à un escalier métallique débouchant sur un passage souterrain construit par les experts de Guzman.
Le tunnel en ciment d'environ deux mètres de haut est parfaitement illuminé, révélant un travail d'ingénieur.
Une eau brunâtre inonde partiellement le tunnel, par endroits jusqu'à la taille. Sur le côté, une couleuvre morte est agitée par les eaux.
Ce tunnel d'environ 20 mètres de long débouche sur le large conduit du drainage des eaux fluviales de la ville, auquel on accède par une écoutille.
Guzmán et son chef de sécurité, Orso Guzman Gastelum, ont parcouru environ un kilomètre dans ce conduit avant de sortir à l'air libre par une bouche d'égout pour être finalement interpellés un peu plus tard, à bord d'une voiture volée.

LINGERIE EN DENTELLE

Connaissant l'habileté de Guzman à s'enfuir par les tunnels, les militaires avaient anticipé sa tactique. Dans chaque pièce dont ils ont pris le contrôle, ils ont cherché un passage secret. «Ils ont déplacé le réfrigérateur pour savoir s'il y en avait un là», commente un fonctionnaire du ministère de la Justice, en supervisant la visite.
Au 2e étage de la maison apparaissent trois chambres avec salles de bains individuelles. Dans une des chambres des produits de maquillage et des vêtements féminins, dont de la lingerie en dentelle, sont répandus sur le sol.
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Dans la partie centrale, les murs d'un patio sont marqués de nombreux impacts de balles. «Les hommes de main de Guzman ont tenté de s'enfuir par ici», explique le fonctionnaire.

PKP songe à faire un don «important» à l'Institut sur la souveraineté

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Publié le 11 janvier 2016 à 21h39 | Mis à jour le 12 janvier 2016 à 07h41
Le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau... (Photo Le Droit, Étienne Ranger)
Le chef du PQ, Pierre Karl PéladeauPHOTO LE DROIT, ÉTIENNE RANGER

<p>Jean-Marc Salvet</p>
(Québec) Pour offrir le meilleur décollage possible à l'Institut de recherche sur la souveraineté, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, songe à lui offrir un don personnel «important». Cet organisme sans but lucratif sera constitué incessamment, promet-on.
Les modalités de fonctionnement du futur Institut devraient être officiellement présentées par le chef du Parti québécois d'ici la fin du mois; un peu avant ou un peu après la réunion que tiendront les membres de l'aile parlementaire les 20 et 21 janvier à Chicoutimi, selon des informations recueillies par Le Soleil. La date précise de lancement n'a cependant pas encore été arrêtée.
Cet institut sera «le véhicule qui va nous permettre d'alimenter la réflexion et de pouvoir produire des études pour faire en sorte que nous puissions aller à la population avec un argumentaire qui va être important, détaillé, puissant et pour, évidemment, définir notre démarche jusqu'aux élections de 2018», avait expliqué M. Péladeau en février dernier. Il a par la suite précisé que son financement serait assuré par les dons des Québécois.
Au Parti québécois, certains se sont demandé pendant un certain temps si la loi québécoise sur le financement des partis politiques s'appliquerait à ce think tank, et si les dons devraient donc être limités à 100 $ par personne par année - ce qui aurait sérieusement compliqué son financement.
Finalement, on ne voit pas comment cette loi pourrait s'appliquer à cet organisme, bien que ce soit le chef du Parti québécois lui-même qui en aura été l'inspirateur. «Les gens ont le droit de financer les causes qu'ils désirent», dit un membre de haut rang du parti, selon qui rien n'empêcherait M. Péladeau d'y aller d'une contribution personnelle importante. Techniquement, une fois lancé, l'Institut sera indépendant du Parti québécois, fait-on valoir.
Depuis une génération
Chez le Directeur général des élections du Québec, on ne commente pas le dossier.
L'Institut de recherche sur la souveraineté produira des études sur l'indépendance du Québec, «sur ses conséquences et ses avantages, tant sur le plan économique et financier que sur d'autres», détaille un interlocuteur associé à la réflexion. Il devrait aussi se pencher sur des questions comme celle de la reconnaissance internationale d'un Québec souverain.
Les études seront réalisées par des gens reconnus comme des experts dans leur domaine, assure un péquiste. Les dernières vraies études du genre datent d'une génération, insiste un autre.

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Florence + The Machine et Diana Ross à Montréal

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Publié le 12 janvier 2016 à 09h07 | Mis à jour à 09h07
Florence Welch lors de son passage au festival... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Florence Welch lors de son passage au festival Osheaga, le 1er juillet dernier

La Presse
Florence + The Machine fera un arrêt au Centre Bell le 8 juin dans le cadre d'une tournée nord-américaine pour l'album How Big How Blue How Beautiful, qui est en nomination dans la catégorie du meilleur album vocal pop aux prix Grammy.
La formation islandaise Of Monsters And Men, qui a lancé Beneath the Skin en juin dernier, accompagnera la bande de Florence Welch pour cette série de spectacles.
La légende du soul Diana Ross passera également par Montréal cette année, le 4 avril au Centre Bell. 
L'ex-membre des Surpremes interprétera alors des succès tirés de son répertoire musical qui couvre près de 50 ans, incluant Stop! In The Name of LoveWhere Did our Love Go et Upside Down.