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dimanche, septembre 27, 2015

L’importance de dénoncer «les monstres»

http://www.journaldemontreal.com/

La comédienne Ingrid Falaise veut sensibiliser toutes les femmes


ISABELLE MAHER
MISE à JOUR 
La comédienne Ingrid Falaise publie Le monstre, un récit autobiographi­que sur la violence conjugale. «Oui, on peut s’en sortir. Aujourd’hui, je suis heureuse, forte et en vie. Et je me marie l’an prochain!» confie-t-elle.  Pendant plus de deux ans de sa vie, Ingrid Falaise a vécu sous l’emprise d’un conjoint violent. Séquestrée, violée et battue au point de frôler la mort, la comédienne publie Le Monstre, le douloureux récit de sa descente aux enfers.

Votre récit se déroule alors que vous avez entre 18 et 21 ans. C’est un livre très dur, à la limite du supportable. Pourquoi l’avoir écrit?
«Je l’ai fait pour toutes les petites filles, toutes les femmes, pour que je n’aie pas vécu ça pour rien. J’avais 18 ans, j’étais une petite fille. Si je peux en sauver une seule, j’aurai été utile. Je veux dénoncer et j’espère bien le faire.»
Jamais dans le récit vous ne mentionnez le nom de votre ex-conjoint et vous êtes très vague sur son pays d’origine situé en Afrique. Pourquoi?
«La violence conjugale n’a pas de pays, pas de religion, pas de sexe. Ça peut arriver à n’importe qui, n’importe où. Ce n’est pas une histoire de voile ou d’islam, c’est une histoire de violence conjugale. Les manipulateurs fonctionnent tous de la même façon, peu importe d’où ils viennent; on dirait qu’ils se consultent.»
Et comment fonctionnent-ils?
«Toutes les femmes peuvent tomber sous l’emprise d’un manipulateur. Ils séduisent, nous disent ce que l’on veut entendre, insidieusement, sournoisement ils nous prennent au piège, nous font perdre toute estime. Jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi beau, énigmatique, mystérieux. J’étais en état de peur constante.»
Vous décrivez le cycle de la violence et à quel point vous étiez sous l’emprise de cet homme.
«Oui, il était mon fix, ma drogue dure, il m’a affaiblie, fragilisée comme le gourou d’une secte. J’étais la prunelle de ses yeux, il me faisait sentir belle, unique, puis l’instant d’après il me cassait. Il m’isolait, parlait contre ma famille, méprisait mes parents. J’ai été violée, battue, séquestrée... c’est encore dur à dire et à écrire pour moi. J’en étais venue à souhaiter qu’il me frappe si fort que ça me donnerait l’élan pour le quitter.»
Vos parents ont beaucoup souffert et tenté de vous sortir des griffes de votre bourreau. Que peuvent faire les parents dans de telles situations?
«Mes parents ne pouvaient rien faire, je justifiais mon agresseur, je leur mentais, je les ai volés... Je ne me pardonne pas encore ce que je leur ai fait subir. Ma grand-mère me disait: tu veux retourner te faire battre? Un conseil aux parents: Couvrez vos enfants d’amour, soyez toujours là, les bras ouverts.»
Avec le recul, pouvez-vous dire ce qui aurait pu réussir à vous sauver?
«J’étais la seule qui pouvait s’en sortir. Mon instinct de survie m’a sauvée, je me suis choisie. Chacun a son chemin, chacun atteint son fond.»
Quel a été le déclic dans votre cas?
«Mon père. Il ne méritait pas ma mort. Un jour, je l’ai vu s’effondrer lorsque les détectives qu’il avait engagés lui ont appris que je refusais de quitter mon enfer, alors qu’il était venu me chercher. J’ai vu qu’il m’aimait, moi qui n’étais pas aimée de mon mari, moi qui ne m’aimais plus, ça m’a bouleversée.»
Votre agresseur s’est converti à l’islam et vous obligeait à porter le voile. Un jour, dans une mosquée, vous avez tenté de chercher de l’aide, racontez-nous la réaction d’une dame.
«Ouch! Ça m’a tellement blessée. Pour une fois que je cherchais de l’aide, je me confiais. Elle m’a dit: endure et respecte ton mari. Elle m’a détrui­te, je n’oublierai jamais son visage. Cela dit, j’ai eu un rapport magnifique avec l’islam, cette religion m’a apporté une paix à une période où je n’en avais pas.»
Vous êtes prudente sur les dispositions que vous avez prises contre celui que vous appelez M, craignez-vous des représailles de sa part?
«Disons que je me suis assurée qu’il ne pourra pas revenir au pays. Je n’ai pas envie qu’il rebondisse; je sais où il est, j’ai peur. S’il tombe sur mon livre, qu’il assume. Moi j’avais besoin de briser le silence, écrire m’a guérie. J’ai revécu la souffrance, la colère, les douleurs physiques, les cauchemars, mais ce fut un exutoire.»
Que souhaitez-vous que les gens retiennent de cette difficile expérience?
«Apprenez à détecter la violence et les manipulateurs. Si vous les rencontrez, prenez vos jambes à votre cou et courez. Je prépare en ce moment des conférences pour prévenir les jeunes dans les écoles de la violence conjugale. Il faut dénoncer.»
La comédienne Ingrid Falaise lancera sous peu Le monstre, le récit troublant de ses jeunes années passées sous le joug d’un homme violent et manipulateur. Voici des extraits révélateurs de son livre qui illustrent toute l’emprise qu’avait celui qu’elle désigne simplement sous la lettre M.
Un aller sans retour
Mars. Je n’en peux plus, je suis à bout de nerfs. Je fais deux appels outremer chaque jour de la semaine, à raison d’une heure par appel, et cela m’épuise. Mon M veut connaître en détail mes allées­­ et venues. Il ne supporte pas que je ne sois pas à ses côtés. Il devient fou à certains moments, me traitant de tous les noms, et, l’instant d’après, il redevient le prince charmant qui m’a ensorcelée.
Il a l’impression d’être en cage et me supplie de le rejoindre, car je suis SA femme et ce n’est pas normal que je ne sois pas près de lui. Il me faxe des lettres d’amour, toutes plus belles les unes que les autres, et je fais de même. Il m’envoie des lectures afin qu’Allah soit de mon côté et je me fais un devoir d’étudier le Coran afin d’en apprendre plus sur la religion de mon homme pour qu’il soit fier de moi [...].
Je cache à mes parents mes appels outremer et mon désir de retourner le rejoindre le plus rapidement possible. Double face. Devant ma famille, je laisse croire que je me concentre à nouveau sur mes études et sur l’école de théâtre; à lui, je raconte que je ne passerai pas mes auditions et qu’il a raison. Ce métier est effectivement celui d’une salope.
J’ai saboté mes auditions dans les grandes écoles. J’ai volé l’argent que mes parents avaient épargné depuis ma naissance pour mes études universitaires. Et je me suis acheté un billet pour repartir.
Cette nuit-là, j’ai fait ma valise et, en douce, je l’ai cachée dans le véhicule de mon père alors que mes parents dormaient. Le lendemain matin, comme d’habitude, je me suis levée, puis papa et moi sommes montés dans la voiture pour nous rendre à son lieu de travail. Depuis mon retour, je travaille à temps partiel pour sa compagnie.
Sur l’heure du midi, j’ai menti à mon père, lui demandant les clés de son véhicule, car j’avais oublié mon sac à main à l’intérieur. J’ai sorti ma valise de la voiture et je suis montée dans un bus menant à l’aéroport. Rien ne me fera flancher. Je suis droite, fière et personne ne pourra m’empêcher d’aller rejoindre mon M. Un taureau aux longs cheveux blonds, une tête de mule, c’est tout moi, je suis née en mai, je n’y peux rien.
Une fois les douanes passées et qu’aucun retour n’est possible, je prends le téléphone public, j’y enfonce une pièce de vingt-cinq cents et je compose le numéro de téléphone de mon père.
— Papa? dis-je alors que ma voix se casse. Je suis à l’aéroport et mon vol décolle dans moins d’une heure... Je pars.
Je n’oublierai jamais la voix de mon papa, qui est devenue instantanément toute petite et fragile.
— Sophie*... ne fais pas ça... Ce n’est pas vrai, Sophie, ma fille, mon amour, s’il te plaît. Attends, ne pars pas.
Les larmes coulent sur mon visage, mais j’ai fait mon choix. Et pour être certaine de ne pas me dégonfler, j’ai pris un billet aller seulement... Sans retour.
— Dis à maman que je l’aime et ne m’en veux pas. Je t’aime, papa.
Et j’ai raccroché.
J’ai quitté ma vie, ma famille, mes amis, mon moi. J’ai tout quitté pour l’homme que j’aime et, comme dans un film, l’avion a décollé et j’ai eu mal à mon âme.
 
Cauchemar
Dans l’appartement glacial de Montréal-Nord, je grelotte encore. Des vautours m’ont prise en otage. Une bande de rapaces traînasse chez nous, sous l’œil attentif de M.
Quand je rentre du boulot, ils sont tous là à squatter l’appartement que JE paie, à manger la bouffe que J’AI achetée et à flamber l’argent pour lequel J’AI durement travaillé. Parti en fumée, cet argent.
Le monstre en M devient plus grand que nature lorsqu’il consomme du pot, du haschisch ou du free base. Un ogre sans limites qui laisse des démons s’infiltrer et hanter ses tourments.
Dès que je passe la porte, M m’attrape par les cheveux au bas de ma nuque et, bestialement, il me traîne dans la chambre. La surprise est telle que ma réaction reste coincée en travers de ma gorge. Je n’ai pas le temps de me défendre ni de comprendre ce qui se trame.
Mon regard balaie l’appartement et je vois quatre hommes gelés et soûls, affalés à même le sol de la salle à manger, ensevelis sous des bouteilles de rhum, des boîtes de pizza vides, des sacs de croustilles, des canettes de bière et des cendriers pleins à craquer. Leurs yeux noirs, leur peau basanée et leurs sourires en coin m’effraient.
Je les connais à peine, car ils sont tous de nouvelles fréquentations de M; des connaissances du café où il passe parfois des journées entières, jouant aux cartes et fumant des clopes. Tremblement. Angoisse. Mon cœur veut sortir de ma poitrine tant il martèle contre mes os.
M me propulse sur notre lit de nouveaux mariés comme une ordure qu’on jette à la rue. Il me prend d’assaut comme une bête cruelle, insatiable de chair, prête à déchiqueter sa proie.
Ses yeux noirs ne sont plus les siens. Ses prunelles machiavéliques, diaboliques et perfides se trimbalent sur mon corps alors que, de ses mains, il déchire violemment mon chemisier. Il me tient le visage enfoncé dans le matelas alors qu’il me crache des mots qui charcutent mon âme.
— Kahba, sale pute, pétasse! À qui as-tu parlé aujourd’hui? Tu t’es trémoussée devant tes patrons, salope? Je vais te montrer le sort qu’on réserve à des kahbas comme toi.
Ces mots, ces images, ces moments font partie des cauchemars qui surgissent lorsque je m’assoupis, et que des soubresauts et d’intenses chaleurs font couler des sueurs froides sur mon corps.
Depuis ce jour, je dors toujours en boule. Ainsi, je me sens protégée des démons qui pourraient m’assaillir.
Un à un, ils viennent dans la chambre et violent mon corps, fracassent leurs peaux sur la mienne et salissent ma misère. Ils volent et meurtrissent ma vie. La musique joue fort de l’autre côté du mur et je m’évade sur les airs de Charles Aznavour.
Charles et moi partons dans un autre monde où les astres brillent et où je suis un ange parmi les étoiles. Après, ils quittent l’appartement. M aussi.
Je hurle, je saigne, je prie. J’ai des bleus sur mon corps et le blues dans l’âme. Je ne suis plus rien. Je n’ose pas me lever avant tard dans la nuit. Après m’être lavée en frottant doucement avec une débarbouillette chaque partie de mon corps, je m’endors sur une couverture propre dans un coin de la chambre. Je ne veux plus toucher à ce lit aussi sale que mon corps. J’ai dû m’évanouir, car c’est en sursaut que je me réveille, entendant les bruits des voisins ou provenant de l’extérieur.
J’appréhende le retour de M. Il revient au petit matin et s’effondre sur le matelas. Il ne m’adresse pas la parole pendant plusieurs jours. Jusqu’à ce qu’il me pardonne, me dit-il, de m’être laissé faire.
L’auteure a choisi de ne pas utiliser son nom pour raconter des passages trop difficiles de sa vie.

François Pérusse: bientôt un 10e Album du peuple

http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/humour-et-varietes/

EXCLUSIF
Publié le 26 septembre 2015 à 07h39 | Mis à jour le 26 septembre 2015 à 10h17
Le succès des albums de François Pérusse, dont... (PHOTO FRANÇOIS ROY, archives LA PRESSE)
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le succès des albums de François Pérusse, dont le premier tome est paru en 1991, est sans équivoque. À ce jour, près de 2 millions d'exemplaires ont été vendus.

JEAN SIAG
La Presse
L'humoriste François Pérusse, qui fête cette année ses 25 ans de carrière, lancera son 10Album du peuple le 27 novembre, a appris La Presse. L'inénarrable créateur, qui a eu droit à un gala hommage cet été à Juste pour rire, dévoilera lundi une capsule humoristique d'environ une minute qui en fait l'annonce - et que La Presse+ diffuse en primeur.
On y voit l'humoriste dans la salle de presse de la Maison-Blanche, annonçant (en anglais) la sortie de ce nouvel album. Une traduction simultanée (en français) déforme complètement ses propos. Ce «sketch» annonce en partie les couleurs de cet album, où l'on retrouvera bien sûr de nouveaux gags sur les traducteurs.
«J'utilise depuis quelques années un modèle de jokes sur les traducteurs, nous dit François Pérusse. Des gens qui traduisent les propos de nos premiers ministres, des présidents d'entreprises, des dignitaires, que ce soit à la radio ou à la télé. On en retrouve dans les tomes
8 et 9 et il y en aura dans ce 10e tome», a-t-il indiqué.
Ce nouvel opus est «très avancé», nous dit-il, même si, comme pour les tomes précédents, il remet constamment en question son contenu. «Je fais des écoutes prolongées de mon matériel pour savoir si je m'en tanne et je fais des changements jusqu'à la dernière minute.»
À la demande générale...
L'album du peuple, tome 10 contiendra environ 120 extraits humoristiques, y compris quatre chansons originales. François Pérusse reprendra certaines capsules pour souligner ses 25 ans de carrière, mais l'essentiel de l'album est constitué de nouveaux gags et chansons, dans la continuité de ses Albums du peuple.
«Il y a des choses que je n'ai pas le choix de mettre, parce que sinon je vais avoir des plaintes», souligne-t-il.
«L'animateur de radio communautaire ou le gars qui magasine reviendront, cite-t-il en exemple. Il y a aussi des extraits de mes deux dernières saisons de radio puisque mon dernier album date de 2013. Des gags que je trouve drôles.»
Pour le reste, François Pérusse continuera d'aborder des questions d'actualité, que ce soit pour parler, par la bande, d'environnement ou de politique. «Je ne parlerai pas directement de Volkswagen, illustre-t-il, mais je peux parler de l'être humain qui est prêt à tricher pour faire toujours plus d'argent. Ça rend mon propos plus durable...»
Ce qui distingue cet album des neuf autres, selon François Pérusse, c'est l'utilisation des instruments de musique. «Dans les chansons, par exemple, je joue de la basse ou de la guitare. Des claviers aussi. Par le passé, j'utilisais plus des échantillonnages, mais, cette année, je suis retourné aux sources de mon travail de musicien.»
François Pérusse nous assure qu'il ne pensait pas faire un 10e album. «C'est de plus en plus de travail pour moi, dit-il, parce que, d'un album à l'autre, on ne peut plus faire les mêmes blagues...»
Avec ses Deux minutes du peuple diffusées quotidiennement sur les ondes d'Énergie (94,3 FM), ses capsules humoristiques de la Tite chambre, diffusées depuis deux ans sur RDS, et le projet de série télé auquel il travaille, il faut dire qu'il manque également de temps.
N'empêche. Le succès de ses albums, dont le premier tome est paru en 1991, est sans équivoque. À ce jour, près de 2 millions d'exemplaires ont été vendus.
«Ce qui est formidable, c'est que les gens en redemandent», se réjouit François Pérusse, qui avoue «prier la vie» avant chaque sortie d'album «pour que les gens aiment ça».
«J'ai l'impression que c'est de l'amour. C'est comme lorsque vous préparez un plat pour votre famille et que tout le monde en redemande. C'est quand même flatteur...»
Qu'est-ce qui explique le succès de ses albums, selon lui? François Pérusse hésite avant de tenter une réponse:
«Je pense qu'il y a le ton, les tournures de phrases, le côté enfantin et baveux de mes personnages également. Il y a des critiques envers les gens, mais aussi envers nous-mêmes. La critique sociale est de plus en plus présente dans mes albums, c'est ce qui m'a permis de survivre. Au fond, je dis: rions un peu, mais souvenons-nous-en!»

Paul Gérin-Lajoie se porte à la défense des élections scolaires

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Publié le 27 septembre 2015 à 09h00 | Mis à jour à 09h00
Paul Gérin-Lajoie a dénoncé en des termes sans équivoque... (Photo Pascal Ratthe, archives Le Soleil)
PHOTO PASCAL RATTHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Paul Gérin-Lajoie a dénoncé en des termes sans équivoque le projet du ministre François Blais, qui entend abolir les élections scolaires telles qu'on les connaît.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Le père du ministère de l'Éducation et ancien ministre Paul Gérin-Lajoie, personnage devenu légendaire dans l'histoire du Québec, est farouchement opposé à l'abolition, par le gouvernement Couillard, des élections scolaires.
Paul Gérin-Lajoie... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE) - image 1.0
Paul Gérin-Lajoie
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Le nonagénaire a administré une gifle magistrale au gouvernement Couillard en énonçant son opinion d'une voix ferme, alors qu'il était assis juste à côté du premier ministre. M. Gérin-Lajoie avait été célébré la veille au colloque organisé par le Parti libéral du Québec sur l'éducation.
L'événement, qui avait lieu à Saint-Lambert, a attiré près de 400 personnes, notamment bon nombre de commissaires scolaires des organisations francophones comme anglophones.
En toute fin de journée, samedi, au moment où fusaient les questions de l'assistance, M. Gérin-Lajoie s'est fait apporter un micro pour dénoncer en des termes sans équivoque le projet du ministre François Blais, qui entend abolir les élections scolaires telles qu'on les connaît. Ironiquement, M. Blais avait longuement vanté les réalisations du vétéran libéral lors de l'échange mis en scène la veille.
Assis à côté de Philippe Couillard, mi-figue mi-raisin, M. Gérin-Lajoie a d'abord exorcisé l'habituelle critique voulant que le faible taux de participation aux élections scolaire prive les commissaires de toute légitimité.
«S'il y a eu un grand absentéisme aux élections, c'est que, dans bien des cas, le public ne sentait pas le besoin d'exprimer son vote parce qu'il est satisfait.»Paul Gérin-Lajoie

Après le tonnerre d'applaudissements et l'ovation qui ont salué cette déclaration, le premier titulaire du ministère de l'Éducation en a remis : « Je n'ai pas organisé de manifestations, mais peut-être que le bruit qu'on fait derrière manifeste l'intérêt des personnes présentes dans la salle à l'égard du système scolaire. Il existe un problème dans l'absentéisme qu'on constate, mais je pense qu'on a, selon la vieille image, jeté le bébé avec l'eau de bain », a-t-il dit.
Puis il a avancé une proposition de son cru, d'ores et déjà écartée par le gouvernement. « Il y a beaucoup d'endroits où on conjugue des élections scolaires avec les élections municipales. Le public ne veut pas être toujours en élections. Personnellement, je favoriserais un système d'élections conjuguées à des élections municipales. On me répond que les municipalités sont contre. Et puis ? », a-t-il laissé tomber, soulevant les rires dans la salle.
Fini le « suffrage universel »
Joint par La Presse en soirée, le ministre de l'Éducation, François Blais, a déclaré qu'il n'était pas question pour le gouvernement de changer d'orientation. Quand il était ministre sous Jean Lesage, M. Gérin-Lajoie avait lui aussi dû prendre des décisions qui ne faisaient pas l'unanimité, a-t-il rappelé.
Les élections au suffrage universel pour choisir les commissaires d'école ont fait leur temps, selon lui. « On veut que les parents ne se contentent plus d'un rôle d'observateurs, on souhaite qu'ils aient un pouvoir de décision », a rappelé M. Blais. Une partie des commissaires dans l'avenir seront choisis par les parents. Déjà, des comités de parents désignent des commissaires parents. Toutefois, ces derniers ne peuvent voter au sein des commissions scolaires actuelles.

Raul Castro dénonce l'embargo américain devant l’ONU

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Mise à jour le samedi 26 septembre 2015 à 16 h 30 HAE  Reuters
Raul Castro au siège social des Nations unies
Raul Castro au siège social des Nations unies  Photo :  AP/Seth Wenig
Le président cubain Raul Castro, qui s'exprimait pour la première fois à la tribune des Nations unies, s'est félicité samedi de la reprise des relations diplomatiques entre son pays et les États-Unis, qualifiée de « progrès majeur », mais il a estimé que l'embargo commercial américain demeurait l'obstacle numéro un au développement de son pays.
Raul Castro et Barack Obama ont engagé en décembre dernier leurs pays sur la voie de la normalisation diplomatique, après plus d'un demi-siècle d'animosité.
Si le président américain a pris des mesures pour atténuer les restrictions imposées au commerce et aux voyages, seul le Congrès américain est à même de lever l'embargo dans son ensemble, et une telle perspective n'est guère vraisemblable pour le moment étant donné que les républicains sont majoritaires dans les deux chambres.
L'embargo est « l'obstacle principal au développement économique de notre pays, et il touche d'autres États étant donné sa portée extraterritoriale ; il nuit aux intérêts des Américains et des entreprises américaines », a dit le numéro un cubain lors d'un sommet des dirigeants mondiaux sur le développement durable, à l'ONU.
« Une telle politique est rejetée par 188 États membres de l'ONU, qui demandent qu'elle prenne fin », a continué Raul Castro, âgé de 84 ans, en faisant allusion à une résolution adoptée chaque année depuis plus de 20 ans par l'Assemblée générale de l'ONU pour condamner l'embargo américain.
Cuba, qui évalue à 121 milliards de dollars le tort qu'a causé l'embargo à son économie, déploie des efforts pour que l'Assemblée générale annuelle en cours adopte une nouvelle résolution demandant sa levée.
Des diplomates en poste à l'ONU, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, ont indiqué que Washington envisageait de s'abstenir lors du vote sur une nouvelle résolution, à condition que le projet de texte soit moins virulent envers les États-Unis que celui des années passées.
Raul Castro doit, pour la première fois en tant que président, s'exprimer lundi devant l'Assemblée générale, en présence de nombre de dirigeants de la communauté internationale.

Catalogne : vers une rupture avec l’Espagne? La Catalogne, source d'inspiration des souverainistes québécois

http://ici.radio-canada.ca/sujet/catalogne

Mise à jour le dimanche 27 septembre 2015 à 5 h 25 HAE
Rassemblement pour l'indépendance de la Catalogne
Rassemblement pour l'indépendance de la Catalogne  Photo :  Reuters/Albert Gea

Les indépendantistes au pouvoir, des millions de personnes activement mobilisées autour de l'idée de pays et des drapeaux de la nation visibles partout sur le territoire : le renouveau indépendantiste catalan a de quoi faire rêver les souverainistes du Québec, 20 ans après le référendum de 1995.
Un texte d'Olivier Arbour-MasseTwitterCourriel
Les trois principaux partis indépendantistes québécois enverront des représentants sur le terrain, en Catalogne, afin d'observer le déroulement de l'élection régionale du 27 septembre, déguisée en référendum sur la question nationale par le gouvernement sortant.
Les deux principaux partis indépendantistes catalans unissent leurs forces pour cette élection, droite et gauche réunie.
La Convergence démocratique de Catalogne, du président sortant Artur Mas, se situe au centre droit de l'échiquier politique et prône la création d'un État catalan seulement depuis 2012. Esquerra Republicana de Catalunya, un parti de gauche, est le porteur traditionnel du projet indépendantiste. Ils proposent des candidats communs, de concert avec les acteurs de la société civile.
« Ce sera l'occasion de voir comment fonctionne cette coalition », explique Daniel Turp, ancien député du Parti québécois (PQ), mais aussi du Bloc québécois, à Ottawa. C'est d'ailleurs lui qui dirigera la mission du PQ.
« Ils ne sont pas tous sur la même longueur d'onde sur le spectre idéologique, mais ils se parlent et arrivent à trouver de grands compromis parce qu'ils sont d'avis que l'indépendance est nécessaire », poursuit le professeur à la Faculté de droit de l'Université de Montréal.
« C'est un enseignement pour nous. Quand on veut un pays, il faut être solidaires. »— Daniel Turp

Alexandre Leduc, qui représentera Québec solidaire en Catalane, voit aussi d'un bon oeil cette coalition.
« Ce qui se passe là-bas, ça prouve que la thèse du parti unique pour faire indépendance, c'est complètement dépassé, tranche le militant de QS. Ils sont trois partis à se partager cette option constitutionnelle. »
Rassemblement pour l'indépendance de la Catalogne
 Photo :  RAYMOND ROIG/AFP/Getty
Résilience et ouverture
La remontée spectaculaire de l'appui à l'indépendance, passé de 15 % en 2006 à près de 50 % ces derniers mois, inspire le chef d'Option nationale (ON), Sol Zanetti. « Malgré tout ce qu'ils ont vécu comme recul, ils sont aux portes de l'indépendance politique. Il ne faut jamais abandonner. »
M. Zanetti salue la résilience du mouvement catalan face à un gouvernement espagnol qui invoque la constitution pour refuser de considérer une éventuelle séparation.
« C'est normal que Madrid s'oppose à l'indépendance, comme c'est normal que les Catalans estiment cette opposition comme illégitime, croit le chef d'ON. Pour accéder à l'indépendance, il faut considérer les voies démocratiques comme étant plus légitimes que les lois. »
Pendant son séjour, Alexandre Leduc de Québec solidaire s'intéressera entre autres à Sumate, une organisation qui rassemble des Espagnols originaires d'autres régions du pays qui militent pour l'indépendance catalane.
« Ce sera intéressant de voir comment ils mobilisent les communautés culturelles et en quoi elles peuvent se sentir parties prenantes du mouvement », fait valoir le candidat solidaire dans la circonscription montréalaise d'Hochelaga-Maisonneuve aux élections de 2012 et de 2014.
« En Écosse, il n'y avait pas de discours identitaire, pas de nationalisme étroit, poursuit celui qui avait assisté au référendum écossais du 18 septembre 2014. Il y avait une place pour les communautés culturelles et ça m'avait marqué. »

Pour voir l'évolution de l'appui à l'indépendance catalane, cliquez ici.
L'organisation sociale
Une des particularités du mouvement indépendantiste catalan réside dans sa fondation, qui repose sur la société civile. Les organisations sociales non partisanes, l'Assemblée nationale catalane et l'association culturelle Omnium Cultural, jouent un rôle majeur dans la promotion de l'option.
Cette formule est-elle importable au Québec? C'est ce que souhaite Daniel Turp.
« On a l'équivalent de ces organisations civiles : le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, la Société Saint-Jean-Baptiste, les OUI Québec... Nous avons plusieurs organismes qui pourraient avoir, dans notre propre débat, un rôle analogue à celui qu'ont eu l'Assemblée nationale catalane et Omnium Cultural », croit le représentant du Parti québécois.
Une nouvelle voie politique défrichée?
Le refus de Madrid d'accorder aux Catalans un référendum sur la souveraineté force le gouvernement régional à explorer de nouvelles avenues. L'élection de septembre portant explicitement sur la question nationale est semblable au cheminement mis de l'avant par Option nationale et par Québec solidaire.
La feuille de route proposée par la coalition catalane Junts pel Si (Ensemble pour le Oui) suggère que, 18 mois après avoir été élue à majorité, elle soumettrait la constitution fondatrice d'un éventuel pays au vote populaire.
« Ça ressemble énormément à l'article 1 d'Option nationale, explique M. Zanetti. Le référendum n'a pas du tout le même rôle qu'il avait en 1995. Vous nous donnez un mandat au moyen d'une élection, on commence à mettre en place les bases de l'indépendance et le référendum vient, à la fin, entériner le processus d'indépendance. »
Au-delà de la démarche et des particularités régionales, les indépendantistes québécois s'entendent sur une chose : le cas catalan démontre la pertinence de la question indépendantiste.
« C'est un projet éminemment moderne, clame Maxime Laporte, président de la Société Saint-Jean-Baptiste.
« L'ONU a accueilli, depuis sa fondation en 1945, 142 nouveaux États. Le Pays basque, la Wallonie, la Flandre, l'Écosse : il y a des mouvements d'autodétermination partout dans le monde. C'est signe qu'il s'agit d'une aspiration légitime, moderne et réalisable. »

Catalogne : vers une rupture avec l’Espagne? Les séparatistes catalans visent la majorité aux élections

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Mise à jour le dimanche 27 septembre 2015 à 6 h 30 HAE
Un drapeau catalan à Barcelone
Un drapeau catalan à Barcelone  Photo :  Andrea Comas / Reuters

Les partis séparatistes visent dimanche la majorité des sièges au parlement catalan afin d'engager la région espagnole sur la voie de l'indépendance, même si le gouvernement de Madrid s'y oppose.
Près de 5,5 millions d'électeurs catalans ont commencé à voter pour élire les 135 membres du parlement régional pour les quatre prochaines années et pour donner à cette élection une allure de référendum, les principales formations sécessionnistes ont créé une plateforme commune « Junts pel Si » (ensemble pour le oui) dont la seule ambition est de séparer la Catalogne de l'Espagne.
Selon les enquêtes d'opinion « Junts Pel Si » et le petit parti de gauche CUP pourraient manquer la majorité absolue de 50 % des voix mais obtenir une majorité de sièges au Parlement.
À Barcelone, où les trois-quarts des électeurs catalans sont attendus, l'ambiance était plutôt décontractée dimanche matin après une campagne électorale très tendue.
Le gouvernement régional a dit s'attendre à une forte hausse de la participation par rapport au précédent scrutin, les votes par correspondance ayant déjà bondi de 56%.
« Nous voulons décider de notre avenir et nous voulons être écoutés », a déclaré Montse Casamitjana, une institutrice barcelonaise, en se rendant au bureau de vote pour ce qu'elle qualifie de « moment de vérité » pour la Catalogne.
Les premiers résultats sont attendus à 20 h (18 h GMT).
L'indépendance formelle de la Catalogne reste toutefois bien théorique dans l'esprit de nombreux Catalans, montrent les études d'opinion. Seuls 20 % des électeurs pensent que le mouvement séparatiste obtiendra gain de cause, selon un sondage publié par le quotidien barcelonais La Vanguardia.
Une autre étude, publiée par le Centre d'Estudis d'Opinio, un institut appuyé par le gouvernement régional, montre que le sujet n'est que la quatrième préoccupation des Catalans, derrière le chômage, le mécontentement politique et la situation économique.
Réforme fiscale
Après un pic en 2013, la fièvre indépendantiste est quelque peu retombée et l'absence d'une majorité de sièges porterait un coup dur au mouvement.
Le résultat du vote pourrait également peser sur les prochaines élections législatives générales, programmées en décembre.
Les principaux partis nationaux cherchent tous à engranger des voix dans la deuxième province la plus peuplée du pays et se disent prêts à discuter de réformes pour offrir à la Catalogne un régime fiscal plus favorable et augmenter les dépenses d'infrastructures en faveur de la région.
Le résultat des élections générales de décembre pourrait également se traduire par une révision constitutionnelle reconnaissant à la Catalogne le statut de nation au sein du royaume espagnol.
Ces discours tempérés montrent qu'en dépit des déclarations des responsables politiques, les électeurs catalans pensent que l'aspiration indépendantiste est davantage un instrument destiné à obtenir davantage de concessions de la part du pouvoir central qu'un objectif à atteindre à tout prix.
Le chef de l'exécutif catalan, Artur Mas, a déclaré cette semaine que la sécession reste un but, en dépit de l'opposition farouche du président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui propose plutôt un dialogue économique et politique approfondi avec la région.
Pour les séparatistes, la Catalogne, qui pèse un cinquième du PIB espagnol et attire des millions de touristes chaque année, serait plus compétitive si elle devenait indépendante.
Ses recettes fiscales, dont une partie est redistribuée par Madrid vers des régions plus pauvres par le pouvoir central, augmenteraient de 12 milliards d'euros en cas de sécession, disent les indépendantistes.
Mais selon l'ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo, près de 700 000 emplois seraient détruits en cas d'indépendance et le taux de chômage s'envolerait pour atteindre 37 %.

Le pape François termine son voyage aux États-Unis à Philadelphie

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Publié par Associated Press le samedi 26 septembre 2015 à 21h02. Modifié par Jacques Thériault le dimanche 27 septembre 2015
Le pape François termine son voyage aux États-Unis à Philadelphie
PHILADELPHIE ? Prenant la parole au lieu de naissance États-Unis, le pape François a réservé un accueil chaleureux, samedi, aux immigrants nouvellement arrivés en sol américain et a chanté les louanges des valeurs fondatrices du pays que sont la liberté et l'égalité, tout en prévenant la foule que la liberté de culte était en danger un peu partout dans le monde.
Le pontife est arrivé à Philadelphie samedi matin, dernier arrêt de son voyage de six jours aux États-Unis. Il a livré une allocution à l'extérieur de l'Independance Hall, où la Déclaration d'indépendance et la Constitution ont été signées, et utilisé le lutrin ayant servi à Abraham Lincoln lors de son discours de Gettysburg.

«C'est ici que les libertés qui définissent aujourd'hui ce pays ont été énoncées pour la première fois», a déclaré le Saint-Père, qui s'est rendu à l'Independance Hall après avoir célébré une messe à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le centre-ville de Philadelphie.

«Nous nous souvenons des combats difficiles qu'il a fallu mener pour abolir l'esclavage, étendre le droit de vote et favoriser la syndicalisation, de même que des efforts progressifs qu'il faut continuer de déployer pour éliminer toute forme de racisme et de discrimination à l'égard des vagues successives de nouveaux Américains», a-t-il poursuivi, provoquant des applaudissements au sein de l'assistance de 40 000 personnes.

«Cela montre que, lorsqu'un pays est déterminé à respecter ses principes fondateurs basés sur le respect de la dignité humaine, il devient plus fort et est capable de se renouveler.»

François a cependant soutenu que la liberté de culte était menacée.

«Dans un monde où toutes sortes de tyrannies modernes cherchent à supprimer la liberté de culte ou à la réduire à une sous-culture sans droit de parole sur la place publique, ou encore à utiliser la religion comme prétexte pour commettre des actes haineux ou brutaux, il est important que les fidèles de toutes les confessions unissent leur voix pour réclamer la paix, la tolérance ainsi que le respect de la dignité humaine et des droits d'autrui».

Parlant en espagnol, sa langue maternelle, le pape a encouragé les immigrants présents à célébrer leur culture et leurs traditions, soutenant qu'elles étaient précieuses pour l'Amérique.

«En offrant ce cadeau, vous trouverez non seulement votre place ici, mais vous aiderez aussi la société à se renouveler», a assuré le premier pape latino-américain.

Plus tard samedi soir, des dizaines de milliers de spectateurs se sont rassemblés sur le Benjamin Franklin Parkway en compagnie du Saint-Père pour un festival de musique et de prières mettant en vedette la chanteuse Aretha Franklin, le ténor italien Andrea Bocelli, l'acteur Mark Wahlberg et l'humoriste Jim Gaffigan.

François s'est rendu à Philadelphie afin de prendre part à un grand rassemblement catholique sur le thème de la famille organisé par le Vatican. Dimanche, il clôturera l'événement en célébrant une grande messe.

Durant les deux premières escales de son voyage américain à Washington et New York, le pape a notamment pris la parole devant le Congrès et les Nations unies afin d'exhorter les leaders à lutter contre les changements climatiques et les inégalités.

Le SPGQ veut un mandat de grève: un vote sera tenu dans les prochaines semaines

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 septembre 2015 à 06h59. Modifié par Jacques Thériault à 08h01.
Le SPGQ veut un mandat de grève: un vote sera tenu dans les prochaines semaines
QUÉBEC - Les délégués du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont entériné une tournée de vote pour obtenir un mandat de grève.
Le président du syndicat, Richard Perron, explique que cette décision est la conséquence de l'inflexibilité de la partie patronale à la table de négociation de l'unité fonction publique.

Il précise qu'après avoir rencontré l'employeur à de nombreuses reprises, les négociations sont maintenant au point mort.

M. Perron soutient que la partie patronale refuse de discuter des demandes syndicales, et demeure intransigeante sur sa volonté de réduire la rémunération globale, y compris les rentes de retraite.

Les délégués du SPGQ ont approuvé des mandats de grève ciblée de courte, moyenne et longue durée. Ils ont également appuyé un mandat de grève générale de trois jours pouvant être pris en minutes ou en heures, de même qu'un mandat de grève générale illimitée pour des débrayages de soir et de fin de semaine.

La tournée de vote auprès des membres se tiendra du 13 octobre au 6 novembre. Les professionnels du SPGQ pourraient ainsi se prévaloir de leur droit de grève dès le 18 novembre.

Le SPGQ représente plus de 24 000 experts, dont environ 17 000 dans la fonction publique et 4400 à Revenu Québec.

Mise en candidature des duchesses

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Publié par Simon Bourassa pour (Québec) FM93 le dimanche 27 septembre 2015 à 06h40.
Mise en candidature des duchesses
QUÉBEC - 77 jeunes femmes ont répondu à l'appel de Bonhomme et aspirent donc à devenir Duchesse pour l'édition 2016 du Carnaval de Québec.
C'est 13 inscriptions de moins que pour la dernière édition, et cela représente une nette diminution par rapport aux 268 aspirantes duchesses qui s'étaient inscrites lors du retour du concours en 2014.
L'organisation du Carnaval dit ne pas s'inquiéter de cette légère diminution d'engouement pour le concours, dont la période de mise en candidature était plus courte que dans les années passées. Cette année, les représentantes des différents duchés devront non-seulement vendre les célèbres bougies, mais participeront aussi à une mission commerciale à Paris.
L'identité des duchesses sera dévoilée le 8 octobre prochain.

Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 septembre 2015 à 04h19. Modifié par Jacques Thériault à 08h08.
Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau
MONTRÉAL ? Pendant que les chefs conservateur et libéral, Stephen Harper et Justin Trudeau, prennent une pause dimanche dans la campagne électorale fédérale, pour une deuxième journée de suite, les leaders néo-démocrate et bloquiste, Thomas Mulcair et Gilles Duceppe, ont prévu des activités publiques.
Thomas Mulcair participera en après-midi à une consultation publique dans la circonscription ontarienne de Toronto Centre, un bastion libéral que les néo-démocrates tentent de conquérir.

Quant à Gilles Duceppe, il fera du porte-à-porte dans la circonscription montréalaise où il se présente, Laurier-Sainte-Marie.

A l'exception de M. Duceppe, les chefs se préparent également pour le quatrième débat qui les opposera lundi à Toronto.