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jeudi, août 27, 2015

Dizaines de réfugiés retrouvés morts dans un camion en Autriche

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Mise à jour le jeudi 27 août 2015 à 8 h 33 HAE   Radio-Canada avec Agence France-Presse, Reuters et Associated Press
Le camion où ont été retrouvés les migrants morts, près de Vienne, le 27 août
Le camion où ont été retrouvés les migrants morts, près de Vienne, le 27 août  Photo :  Twitter/Krone

À Vienne, le sommet consacré à la crise des migrants s'ouvre sur une note tragique. Des dizaines de réfugiés ont été retrouvés morts jeudi dans un camion sur une autoroute en Autriche, a annoncé la police.
Le véhicule se trouvait sur une aire de stationnement d'autoroute dans l'État du Burgenland, qui longe la frontière avec la Hongrie, selon la police.
Les premières indications laissent penser que les victimes sont mortes d'asphyxie. Le camion était immatriculé en Hongrie. Un policier a dit que les migrants semblaient être morts depuis un moment et que les corps avaient commencé à se décomposer.
Le ministère autrichien de l'Intérieur n'a pour l'heure fait aucune déclaration sur cette affaire.
L'Europe sommée d'agir
Pendant ce temps, des dirigeants européens - dont la chancelière allemande, Angela Merkel - et des Balkans sont réunis dans la capitale autrichienne pour tenter, notamment, de trouver des solutions à l'arrivée massive de réfugiés sur leur territoire, en provenance notamment de Syrie et d'ailleurs au Moyen-Orient.
La Serbie et la Macédoine ont appelé l'Union européenne à agir pour régler la crise. Les deux pays sont parmi les plus importants points de passages des dizaines de milliers de migrants qui tentent de rejoindre l'Union européenne par les Balkans.
La police hongroise dit avoir intercepté 3241 migrants à sa frontière avec la Serbie pendant la seule journée de mercredi, ce qui établit un nouveau record. La Hongrie a entrepris d'ériger une clôture le long de sa frontière de 175 kilomètres avec la Serbie dans l'espoir de stopper l'afflux de réfugiés, mais cela ne semble avoir aucun effet pour l'instant.
De son côté, la Macédoine, qui a déclaré l'état d'urgence la semaine dernière, dit accueillir chaque jour 3000 nouveaux arrivants en provenance de la Grèce voisine.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé que son pays allait verser une aide de 1 million d'euros aux pays des Balkans de l'Ouest pour les aider à faire face à la crise. Il a, dans la foulée, appelé à réformer le système qui organise l'examen des demandes d'asile en Europe « pour distribuer les réfugiés équitablement au sein de l'UE ».
Il a appelé les dirigeants des pays des Balkans à expliquer à leurs citoyens qu'ils n'avaient « pratiquement aucune chance d'obtenir l'asile en Allemagne ». L'Allemagne est devenue la première destination européenne pour les migrants, en raison notamment de sa bonne santé économique.
Avant le sommet, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, a prévenu que son pays pourrait envisager d'introduire des mesures plus musclées contre les migrants, dont « des contrôles plus stricts à la frontière », si l'UE ne parvenait pas à trouver une réponse unitaire.
Nombre record de migrants au Royaume-Uni
Par ailleurs, des données dévoilées jeudi révèlent que le Royaume-Uni a accueilli 330 000 migrants au cours de l'année qui s'est terminée le 31 mars. Il s'agit du plus haut total jamais annoncé, ce qui risque d'être problématique pour un gouvernement conservateur qui doit affronter une tempête politique à propos de l'immigration.
Le Bureau national des statistiques a précisé que 636 000 personnes sont arrivées pendant cette période de 12 mois, mais que 307 000 sont ensuite reparties.
Le premier ministre britannique, David Cameron, promet depuis longtemps d'abaisser la migration nette sous la barre des 100 000, ce que ses détracteurs jugent impensable.

Les employés du PLQ sommés de se tenir loin de la campagne électorale

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Publié le 27 août 2015 à 06h57 | Mis à jour à 06h58
Les employés du Parti libéral du Québec ont... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

Les employés du Parti libéral du Québec ont reçu une consigne sans équivoque du cabinet de premier ministre Philippe Couillard : pas question de se mêler des élections fédérales en cours.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Dans une lettre transmise par le cabinet du premier ministre Philippe Couillard, les employés du Parti libéral du Québec (PLQ) ont reçu une consigne sans équivoque : pas question de toucher aux élections fédérales.
Une première pour les employés politiques qui, dans le passé, pouvaient utiliser leurs temps libres pour donner un coup de pouce à un candidat ou à une équipe bien connue.
Les relations entre le PLQ et le PLC ne sont pas officielles mais souvent, les organisateurs se retrouvaient dans les deux camps. Lors des élections précédentes, les députés libéraux provinciaux n'hésitaient pas à apparaître aux rassemblements des candidats libéraux fédéraux, surtout à Montréal.

Adolescentes enlevées au Nigeria: 500 jours aux mains de Boko Haram

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Publié le 27 août 2015 à 08h44 | Mis à jour à 08h44
Un mois après l'enlèvement, une vidéo en montrait... (IMAGE ARCHIVES AFP)
IMAGE ARCHIVES AFP

Un mois après l'enlèvement, une vidéo en montrait quelques dizaines récitant le Coran avec résignation.

OLA AWONIYI
Agence France-Presse
ABUJA, Nigeria
Le Nigeria marque jeudi le 500e jour de l'enlèvement des plus de 200 adolescentes de Chibok par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria où, malgré des revers militaires, le groupe islamiste continue de faire régner la terreur.
En dépit de l'énorme émotion internationale illustrée par le mouvement «Bring back our Girls» («Rendez-nous nos Filles») soutenu par une multitude de personnalités, de Michelle Obama à Angelina Jolie, et des efforts militaires des pays de la région, le monde reste sans nouvelles des jeunes filles, annoncées comme «mariées» ou vendues en esclavage.
Les militants islamistes de Boko Haram avaient fait irruption le 14 avril 2014 à l'école secondaire de Chibok, dans l'État de Borno, berceau de leur mouvement, pour y enlever 276 élèves qui se préparaient à passer leurs examens.
Cinquante-sept d'entre elles avaient réussi à s'échapper, mais le sort des 219 autres reste incertain. Un mois après l'enlèvement, une vidéo en montrait quelques dizaines, vêtues de noir et récitant le Coran avec résignation.
Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, s'enflammait alors pour annoncer qu'elles avaient été converties à l'islam et «mariées» à des militants du mouvement islamiste.
En fait, soumises au groupe et parfois vendues en esclavage à des militants, voire utilisées comme «bombes humaines» dans des attentats, selon des défenseurs des droits de l'homme.
Jeudi, le mouvement «Bring back our Girls» a prévu d'organiser diverses manifestations et une grande marche de soutien à Abuja, la capitale fédérale nigériane, pour marquer le 500e jour de l'enlèvement des jeunes filles.
Pour eux, l'espoir subsiste : le nouveau président Muhammadu Buhari «a donné sa parole qu'il fera tout ce qu'il peut pour que nos filles soient secourues, rendues à leurs parents, et qu'elles puissent retourner à l'école et continuer leurs vies», a rappelé Aisha Yesufu, porte-parole de «Bring Back Our Girls».
«Alors nous espérons que le nouveau gouvernement fera ce qu'il faut», a-t-elle ajouté.
Mariées, prostituées ou tuées
Mais pour Fulan Nasrullah, un analyste de sécurité respecté au Nigeria et connaisseur des arcanes de Boko Haram, «il n'y a plus d'espoir» de retrouver les filles de Chibok.
«La plupart ont eu des enfants et sont mariées à leurs ravisseurs. Beaucoup ont été vendues sur le marché mondial du sexe et sont probablement prostituées au Soudan, à Dubaï ou au Caire», estime-t-il.
«D'autres ont sans doute été tuées en tentant de s'échapper ou dans des frappes aériennes contre les camps où elles étaient retenues».
Depuis l'hiver dernier, Boko Haram a en effet été chassé de pans entiers du Nord-Est du Nigeria qu'il avait conquis depuis sa création en 2009.
L'armée nigériane, soutenue par les contingents de pays voisins, Tchad et Cameroun notamment, ont porté des coups sévères à Boko Haram début 2015 et repris certains bastions du mouvement, évinçant les islamistes des centres urbains où ils régnaient.
Des centaines de captifs de Boko Haram ont été libérés, mais pas les adolescentes de Chibok.
Selon les organisations de défense des droits de l'homme, Boko Haram a enlevé plus de 2000 personnes depuis quatre ans, dont un demi-millier ont été libérés ces derniers mois. Amnistie internationale a comptabilisé 38 enlèvements de masse par Boko Haram depuis début 2014.
Les militaires nigérians assurent savoir où se trouvent les élèves de Chibok, dans les environs de la forêt de Sambisa, dans l'État de Borno (nord-est), mais expliquent qu'une opération militaire risquerait de mettre leur vie en danger.
Selon Amnistie citant un haut responsable militaire nigérian, certaines des filles auraient pourtant été déplacées vers d'autres camps du mouvement, notamment au Cameroun et peut-être au Tchad.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, qui a pris ses fonctions le 29 mai, a donné trois mois à ses militaires pour annihiler Boko Haram, tenu pour responsable de la mort de 15 000 personnes depuis 2009.
Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger et Bénin, se sont accordés à mettre en place une force multinationale de 8700 militaires pour éradiquer Boko Haram du nord-est du Nigeria et des confins du lac Tchad où le mouvement continue de semer la terreur avec des attentats-suicides quasi quotidiens.

Le Bloc et la base indépendantiste

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Mathieu Bock-Coté
  Le dernier slogan du Bloc est dénué d’ambiguïtés : «Qui prend pays prend parti». Il entend mobiliser la base indépendantiste et surtout, la détourner du NPD. Il faut distinguer la base indépendantiste de l’ensemble des sympathisants souverainistes. La première fait environ 25% et croit la question nationale fondamentale. À chaque fois qu’elle vote, elle se pose d’une manière ou d’une autre la question du pays. Les sympathisants souverainistes qui font monter le camp du Oui à 40% et des poussières veulent bien se dire favorables au pays, mais d’autres considérations dominent leurs préférences électorales, surtout en ce moment.
Cette stratégie est-elle la bonne? Probablement. À condition qu’on reformule la question en se demandant s’il y en avait une autre possible. Et la réponse est non. Qu’on le veuille ou non, le NPD a le vent dans les voiles au Québec. D’un sondage à l’autre, il confirme son hégémonie électorale. À peu près étranger au Québec il y a quatre ans, condamné pendant plusieurs décennies à la marginalité politique, il s’impose désormais comme la principale voix politique québécoise sur la scène fédérale. À travers lui, manifestement, les Québécois ont l’impression de se faire valoir comme société distincte. On peut leur reprocher mais c’est ainsi.
Il y a bien des manières d’expliquer cela. Mais on peut isoler, dans les circonstances, une explication particulière. On paye peut-être le prix en ce moment de la diabolisation de Stephen Harper. Depuis près d’une décennie, on l’a présenté comme un monstre absolu, un tyran sans foi ni loi, un taliban du grand noir, un gredin, un truand, un bandit. Ce n’était pas seulement un mauvais premier ministre, ou un homme gouvernant le Canada à partir de l’Ouest et en négligeant les intérêts du Québec: c’était un homme mauvais, conspirant à peu près consciemment contre la planète et contre l’humanité.
La conclusion tombe alors abruptement. Il n’y a plus qu’une chose à faire : il faut chasser Harper, le battre à tout prix. Il faut en finir avec lui. Une bonne partie de l’électorat en est là. Une bonne partie des sympathisants souverainistes aussi. On a beau faire valoir d’autres considérations électorales, la même sentence tombe toujours : en ce moment, il s’agit d’en finir avec les conservateurs. Et pour cela, mieux vaut voter pour des «progressistes» de gouvernement, comme le NPD, que pour des «progressistes d’opposition», comme le Bloc – d’autant que le réflexe qui pousse à voter Bloc, quoi qu’on en dise, est nationaliste avant d’être progressiste.
Étrange conclusion : cela revenait-il à dire que sans Stephen Harper, le Canada était soudainement tolérable, et même, habitable et agréable? Il suffirait d’en finir avec ce vilain premier ministre pour en faire à nouveau le pays du peuple québécois? On oubliait ainsi peu à peu de critiquer le régime pour critiquer exclusivement le gouvernement canadien et plus encore, l’homme qui était à sa tête. On contribuait ainsi à vider la question nationale de sa substance, à la rendre incompréhensible. Le problème ne serait plus l’appartenance du Québec au Canada, ou les termes désavantageux de cette appartenance: ce serait le chef du gouvernement canadien.  
Le Bloc peut bien répondre que le Québec a beau avoir massivement voté NPD en 2011 sans que cela n’empêche les conservateurs de devenir majoritaires, l’argument ne semble pas trop percer les consciences. Il confirme pourtant ce que nous savions déjà: le Canada anglais est désormais délivré politiquement du fardeau québécois. Il peut se bâtir une majorité électorale conservatrice sans l’appui du Québec. En un mot, la minorisation politique du Québec est achevée dans un pays qui, de toute façon, n’a pas voulu reconnaître son identité. Et si le NPD l’emporte, il devra gouverner en fonction des intérêts canadiens. Mais pour l’instant, cela indiffère les Québécois.
Longtemps, le Bloc a joué la carte de la défense des intérêts du Québec. C’était la force politique dominante au Québec et le nationalisme, à ce moment, se canalisait encore pour l’essentiel vers l’option souverainiste. Aujourd’hui, le nationalisme, ou ce qui en reste, s’est détaché de l’obligation souverainiste. L’appel aux intérêts du Québec ne fonctionne vraiment qu’à condition que le Québec soit conscient de la situation précaire de ses intérêts dans le Canada. Le bassin d’électeurs susceptible d’entendre le message du Bloc régresse. On comprend dès lors son appel direct aux souverainistes les plus convaincus: eux seuls peuvent vraiment voter pour lui cette fois. Il n'est pas certain, toutefois, que tous les leaders indépendantistes voudront faiire de cette élection un test pour leur option.

Perte douloureuse pour la CAQ

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Mario Dumont
La première fois que j’ai rencontré Sylvie Roy, elle m’a intrigué. Printemps 2003, elle s’apprêtait à porter les couleurs de l’ADQ dans le comté de Lotbinière. La campagne était à peine commencée et elle avait déjà une stratégie complète pour sa circonscription, des choses à dire, des coups d’éclat à faire, des gens à rencontrer.
Chose particulière, même si l’atmosphère n’était pas rose pour le parti en général, elle était convaincue de gagner sa circonscription.
Une perte énorme
Je n’ai pas été sceptique longtemps. Elle a livré la marchandise à chaque étape, et le soir de l’élection, alors que seulement quatre députés adéquistes étaient élus, elle faisait partie du groupe. Elle a toujours gagné la confiance des électeurs ensuite.
Sylvie Roy représente une énorme perte pour la CAQ. D’abord, elle ne quitte pas la politique pour des raisons personnelles ou familiales. Elle démissionne expressément du parti. Dans le milieu politique, on la savait malheureuse dans le caucus de la CAQ depuis quelque temps, mais le fait de claquer la porte, c’est autre chose. Un geste de rupture difficilement réversible.
Sylvie Roy représente une énorme perte pour la CAQ. Elle ne quitte pas la politique pour des raisons personnelles. Elle démissionne expressément du parti
Sa vie dans la CAQ n’a pas été de tout repos. D’abord, dans un redécoupage des circonscriptions, on lui a enlevé son comté. Après des années dans Lotbinière, elle a dû se déplacer dans Arthabaska, s’y faire accepter par la population et recommencer à zéro une bonne partie de son travail de terrain. Elle a réussi.
Pire, pour Sylvie Roy, on lui a retiré ses dossiers. Celle qui avait été la première à demander une enquête sur la construction a dû céder sa place à Jacques Duchesneau à la Sécurité publique. À partir de là, François Legault n’a jamais su lui trouver des défis à la hauteur de son talent et de sa capacité de travail.
Comme plusieurs personnalités fortes dans un caucus, Sylvie Roy n’est pas toujours facile à gérer. Mais par-dessus tout, elle est une machine, une fourmi qui besogne toujours sur plusieurs dossiers à la fois. Si vous la laissez sans dossier chaud entre les mains, sans un os viandeux sur lequel elle peut gruger, c’est votre mollet qu’elle risque de gruger.
Les portes tournantes de la CAQ
Pour François Legault, les départs deviennent une épidémie. Gaétan Barrette passe aux libéraux, Christian Dubé quitte, Gérard Deltell quitte, et maintenant Sylvie Roy. Sans parler des portes tournantes qui semblent exister parmi le personnel du parti.
Pourtant le courage d’un Legault qui a réussi en affaires, qui n’a pas besoin de la politique pour vivre, qui s’engage personnellement afin de faire une différence pour le Québec, tout cela devrait servir d’inspiration pour l’équipe autour. Il y a quelque chose dans la force de la démarche du chef de la CAQ qu’il n’arrive pas à transmettre pour mobiliser les gens qui gravitent autour de lui.
De toutes les qualités de Sylvie Roy, son immense flair politique est celle qui m’a toujours renversé. Elle devine ce qui s’en vient, elle sent venir les réactions des Québécois, elle a un instinct peu commun. C’est de mauvais augure pour la CAQ qu’elle choisisse de quitter son parti.

Le groupe État islamique assassine deux généraux en Irak et avance en Syrie

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AMMAR KARIM/AFP
MISE à JOUR 
BAGDAD - Deux généraux irakiens ont été tués dans un attentat suicide revendiqué par le groupe État islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar, une place forte des djihadistes qui gagnent par ailleurs du terrain dans le nord de la Syrie.
Le général Abdelrahman Abou Raghif, numéro deux du commandement militaire dans cette vaste province de l’ouest de l’Irak, et le général de brigade Safin Abdoulmajid, commandant de la 10e division, sont morts lorsqu’un kamikaze a fait exploser sa voiture bourrée d’explosifs dans la banlieue d’Al-Jaraishi, au nord de la capitale provinciale Ramadi.
D’après l’armée irakienne, plusieurs autres «martyrs héroïques» ont été tués dans l’attentat.
Dans un communiqué mis en ligne, l’EI, qui contrôle Ramadi et l’essentiel d’Al-Anbar, a assuré que cette attaque contre un quartier général de l’armée avait été perpétrée par quatre kamikazes .
Deux hauts-gradés en charge des opérations à Al-Anbar ont déjà été blessés cette année, d’autres ont été tués en 2014, année durant laquelle le gouverneur de la province a également été blessé.
Lors de leur offensive fulgurante en juin 2014, les jihadistes se sont emparés de pans entiers du pays, notamment au nord et à l’ouest, mais Ramadi n’était pas tombée. La ville a cependant fini par céder aux assauts de l’EI en mai, après près d’un an de résistance des forces armées.
Les opérations pour reprendre Ramadi n’ont pour l’instant pas abouti, malgré le déploiement de quelque 3000 soldats irakiens formés et équipés par la coalition internationale conduite par les États-Unis.
Cette coalition frappe depuis plus d’un an les positions jihadistes dans cette région frontalière de la Syrie.
De l’autre côté de la frontière, l’EI avance dans le nord syrien, où il s’est emparé de cinq villages tenus par les forces rebelles et a pénétré dans la périphérie d’un de leurs bastions, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’OSDH a fait état de «dizaines» de victimes dans les rangs rebelles, sans pouvoir donner les pertes du côté de l’EI.
Les djihadistes sont entrés dans les faubourgs de Marea, notamment en faisant exploser une voiture piégée dans la périphérie sud jeudi matin, d’après l’ONG.
Ils ont mis la main sur deux autres villages plus au nord dans la province septentrionale d’Alep, près de la frontière avec la Turquie.
L’avancée des djihadistes, qui ont déclaré un "califat" sur les territoires qu’ils contrôlent en Irak et en Syrie, survient au moment où la Turquie et les États-Unis ont décidé d’agir ensemble pour créer cette zone débarrassée de l’EI dans le nord de la province d’Alep.
Ce plan est soutenu par plusieurs forces rebelles sur le terrain, notamment la puissante formation d’Ahrar al-Cham. Bien qu’en guerre contre l’EI, le Front Al-Nosra a rejeté ce projet et s’est retiré de certaines de ses positions pour ne pas être impliqué dans ce plan. Il a remis ses positions à d’autre fraction rebelles.
Par ailleurs, un cessez-le-feu de 48 heures entre rebelles et forces du régime de Bachar al-Assad est entré en vigueur jeudi matin dans trois localités, et des négociations sont en cours. Il s’agit de la deuxième trêve à Zabadani, bastion rebelle situé à 50 km de Damas, et dans les villages chiites de Foua et Kafraya, dans la province d’Idleb.
Lors de la première, qui avait tenu 72 heures, les négociations avaient buté sur la question des prisonniers détenus par le régime, dont les rebelles demandent la libération.
Plus de 240 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit syrien en 2011 et des centaines de milliers emprisonnées.
Environ quatre millions de Syriens ont fui à l’étranger, essentiellement dans les pays voisins comme la Turquie ou le Liban, mais de plus en plus tentent de se rendre en Europe.

Jour de rentrée scolaire dans un contexte de compressions

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 27 août 2015 à 07h55.
Jour de rentrée scolaire dans un contexte de compressions
François Blais/PC
(Cogeco Nouvelles) - C'est jour de rentrée scolaire pour des milliers d'élèves aujourd'hui, dans un contexte de compressions de 350 millions de dollars imposées par Québec dans le réseau de l'éducation entraînant notamment des augmentations de frais divers.
Le 1er septembre, une chaîne humaine sera formée autour des écoles, par des milliers de parents à travers le Québec, pour dénoncer que le modèle éducatif québécois est menacé, selon eux, par le gouvernement Couillard.
Entre-temps, le ministre de l'Éducation, François Blais, dit s'inquièter des hausses de facturation imposées aux parents par les commissions scolaires, mais n'est pas prêt à agir.
Quant à la possible abolition des Commissions scolaires afin de réduire les coûts du système, le ministre s'est montré vague, jeudi matin au 98,5fm. «Nous présenterons un projet d'ici quelques semaines», a-t-il dit.

Drame en Louisiane: policier tué par balles et une femme poignardée à mort

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Publié par Associated Press le jeudi 27 août 2015 à 01h20. Modifié par Charles Payette à 06h23.
Drame en Louisiane: policier tué par balles et une femme poignardée à mort
iStock
SUNSET, Louisiane - Un policier a été tué mercredi quand il répondait à un appel provenant d'une résidence où trois femmes avaient été poignardées, dont une atteinte mortellement, à 60 milles de Baton Rouge.
L'agent de police, Henry Nelson, 51 ans, aurait été tué par le suspect qui a utilisé une arme à feu. L'homme en question est Harrison Wiley.
Tout porte à croire qu'une chicane familiale est à l'origine de ce drame.

Après son intervention, le suspect s'est réfugié dans un établissement commercial. La police a dû prendre les grands moyens pour l'arrêter, soit en utilisant des gaz lacrymogènes.

Wiley a été conduit dans un centre hospitalier pour soigner des brûiures entre autres.

«Tu veux nous faire mal, on va te faire mal» -Sylvie Roy, qui quitte la CAQ, parle de la réaction de François Legault

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 26 août 2015 à 15h12. Modifié par Charles Payette le jeudi 27 août 2015
«Tu veux nous faire mal, on va te faire mal» -Sylvie Roy, qui quitte la CAQ, parle de la réaction de François Legault
Sylvie Roy est en compagnie du chef de la CAQ, François Legault, en avril 2014./Photo: archives PC, Jacques Boissinot
QUÉBEC - Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, perd un autre de ses députés vedettes: la députée caquiste d'Arthabaska, Sylvie Roy, quitte sa formation pour siéger dorénavant comme indépendante.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 26 août 2015 dans Dutrizac avec Benoît Dutrizac
Depuis le scrutin d'avril 2014, c'est la troisième perte que subit son caucus, après le départ du député de Lévis, Christian Dubé, et du député de Chauveau, Gérard Deltell.
Dans les trois cas, il s'agit de piliers de la Coalition avenir Québec, qui se retrouve désormais avec 20 députés pour former le deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale.
Mme Roy s'était particulièrement illustrée il y a quelques années en se levant en Chambre jour après jour pour réclamer du gouvernement Charest qu'il mette sur pied une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction. Le premier ministre Jean Charest avait fini par créer la Commission Charbonneau, qui doit remettre son rapport à l'automne.
Depuis quelque temps, elle jouait un rôle plus discret à l'Assemblée nationale. Elle déplorait d'ailleurs le fait de ne pas avoir plus de responsabilités dans l'équipe et estimait avoir été mise de côté. Les relations sont devenues tendues avec les collègues de sa formation.
De son côté, l'entourage du chef, François Legault, jugeait que Mme Roy était aux prises avec certains problèmes personnels qui limitaient sa capacité à donner son plein rendement à l'Assemblée nationale.
Mme Roy ne partageait pas cet avis et a décidé de tirer sa révérence. Elle en a informé son chef mercredi.
Avocate de formation, Sylvie Roy a été élue députée adéquiste de Lotbinière en 2003, puis réélue en 2007 et 2008. Avec la fusion de l'ADQ et de la CAQ, et à la suite des changements apportés à la carte électorale, elle s'est fait réélire sous la bannière de la CAQ en 2012 et en 2014 dans Arthabaska.
L'information de son départ de la CAQ a été divulguée mercredi par l'équipe de M. Legault. Mme Roy n'a pas fait de commentaires publics.
Mentionnons que François Bonnardel, député de Granby pour la CAQ, a commenté (entrevue offerte à Benoît Dutrizac) le départ de Sylvie Roy sur les ondes du 98,5 FM, mercredi.

Triste lendemain à la station WDBJ

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 27 août 2015 à 06h16. Modifié à 06h22.
Triste lendemain à la station WDBJ
AP
(Cogeco Nouvelles) - La station de télévision WDBJ en Virginie tient avec émotion sa première émission matinale au lendemain des meurtres de deux de ses journalistes en direct.

L'émission a ouvert à 5h avec une image des deux victimes et une présentatrice qui a dit que l'équipe avait le coeur lourd.
Cette présentatrice, celle-là même qui était en ondes hier matin au moment du drame, a lu une déclaration du père de la journaliste Alison Parker vantant les qualités de sa fille et soulignant le caractère insensé de sa mort.
Une déclaration de la famille du caméraman Adam Ward a aussi été lue et des collègues ont témoigné émotivement au sujet des deux disparus, abattus par un ancien collègue congédié il y a un peu plus de deux ans.

Nordiques: PKP laisse la Caisse de dépôt décider si c'est une bonne affaire

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 26 août 2015 à 16h32. Modifié par Charles Payette le jeudi 27 août 2015
Nordiques: PKP laisse la Caisse de dépôt décider si c'est une bonne affaire
Le chef péquiste et actionnaire de contrôle de Québecor Pierre Karl Péladeau, à gauche, et le député péquiste Nicolas Marceau, qui s'est opposé à tout soutien financier du gouvernement pour le retour des Nordiques./Photo: PC
RIMOUSKI, Qc - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau estime qu'il n'est pas nécessaire de subventionner le projet de retour des Nordiques piloté par le conglomérat Québecor et il laisse la Caisse de dépôt décider si une participation est judicieuse.
M. Péladeau, actionnaire de contrôle de Québecor, a aussi évoqué mercredi la possibilité que le Fonds de solidarité FTQ soit un partenaire financier.

«Si la Caisse est éventuellement sollicitée et considère que ça peut être une bonne affaire, ce sera à eux autres comme dirigeants de déterminer, a-t-il dit. Ce n'est pas moi qui vais prendre leur décision.»

En concluant un caucus de deux jours des députés péquistes à Rimouski, en prévision de la rentrée parlementaire, M. Péladeau a cependant exclu toute subvention de l'État.

«Je ne crois pas qu'il y ait de subvention qui soit requise, a-t-il dit en conférence de presse. Maintenant, si le promoteur de la candidature de la propriété d'une équipe de hockey professionnel à Québec, pour ne pas dire les Nordiques, souhaite solliciter des gestionnaires de fonds, c'est une éventualité qui est offerte à ces entreprises qui sont gestionnaires de fonds pour investir.»

Le conglomérat Québecor a déposé cet été un dossier de candidature dans le cadre du processus d'expansion de la Ligue nationale de hockey. L'entreprise a annoncé en juillet qu'elle était à la recherche de partenaires financiers dans l'éventualité d'une transaction.

Mercredi, le vice-président aux affaires publiques de Québecor, Martin Tremblay, a affirmé qu'aucune demande n'a été formulée aux représentants gouvernementaux.

«Nous n'avons eu aucune discussion avec des représentants gouvernementaux quant à un soutien financier dans le cadre du processus d'expansion de LNH, a-t-il répondu dans un courriel. Dans le même sens, nous n'avons eu aucune discussion formelle avec des partenaires privés potentiels. Québecor est le promoteur unique soumis à la LNH dans son dossier de candidature.»

En septembre 2014, le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, avait évoqué la possibilité d'un partenariat avec Québecor pour ramener une équipe de la LNH à Québec, bien que l'entreprise n'ait alors formulé aucune demande à ce sujet.

L'amphithéâtre de Québec, construit par la Ville de Québec et le gouvernement dans le but de favoriser un retour des Nordiques, doit être inauguré au début du mois de septembre prochain.

Le ministre de l'Économie et du Développement économique, Jacques Daoust, était demeuré plus réservé sur la possibilité que le gouvernement accorde une garantie de prêt à Québecor.

Plus tôt mercredi matin, le député péquiste Nicolas Marceau s'est opposé à tout soutien financier du gouvernement pour le retour des Nordiques.

Dans un bref échange avec des journalistes, M. Marceau, porte-parole en matière de finances, a estimé que l'État n'a pas à financer ce projet, qui doit selon lui relever uniquement du secteur privé.

«Moi je ne vois pas de ce genre de choses, a-t-il dit. C'est une entreprise privée qui doit faire des sous, c'est tout.»

En conférence de presse, M. Péladeau a annoncé qu'il effectuera une tournée pour rencontrer les acteurs économiques, dont des dirigeants d'institutions comme Hydro-Québec et Investissement Québec, des représentants de fonds de travailleurs ainsi que des chefs d'entreprises.

Le chef péquiste a accusé le premier ministre Philippe Couillard de ne pas avoir de plan économique et de laisser toute la place «à la logique comptable et doctrinaire du président du Conseil du trésor», Martin Coiteux, «qui n'hésite pas à sacrifier le modèle québécois».

M. Péladeau a également estimé que la tendance à la polarisation entre libéraux et péquistes, observée récemment, donnera plus de place au discours sur l'indépendance du Québec.

«Cette polarisation va faire en sorte que nous reparlions de l'indépendance du Québec, chose que nous n'avons, tristement, pas suffisamment fait dans les années antérieures», a-t-il dit.

Le chef péquiste n'a pas donné d'indication sur la position qu'il a l'intention de prendre dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public.

«Nous allons voir, un petit peu, la façon dont les choses vont tourner, a-t-il dit. Vous connaissez notre position au PQ, c'est celle du modèle québécois. Est-ce que l'État est à parfaire? Toute organisation est à parfaire. Est-ce qu'on doit tout démolir? Certainement pas.»

Vantant les vertus du modèle québécois, M. Péladeau a refusé tout étiquetage gauche-droite.

«Je ne pense pas que ce soit utile d'exprimer aussi simplement, mais ce que je peux vous dire et je vais le réitérer: est-ce que le développement économique est à gauche ou à droite? Moi je dirais qu'il est d'abord et avant tout dans l'intérêt des Québécois», a-t-il dit.

M. Péladeau a insisté sur le caractère distinct du Québec, dont la fiscalité plus lourde que dans le reste de l'Amérique du Nord a pour contrepartie les services à la population.

«C'est ce qui fait notre singularité et c'est ce qui fait aussi notre solidarité, a-t-il dit. Le Québec se distingue par ses attributs et ses caractéristiques de solidarité beaucoup plus importante que celle que nous retrouvons ailleurs en Amérique du Nord.»