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mardi, juillet 21, 2015

Jeunes Mohawks, unilingues et sans emploi

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Mise à jour le mardi 21 juillet 2015 à 6 h 02 HAE

Alors que le commerce de tabac est le moteur économique de la réserve mohawk de Kahnawake depuis plusieurs années, la communauté est aujourd'hui aux prises avec un important problème de chômage chez les jeunes. L'unilinguisme est au cœur du problème, selon la Commission de développement économique de Kahnawake (CDEK).
Un texte de Jean-Philippe RobillardTwitterCourriel
À Kahnawake, c'est bien connu : les résidents parlent surtout anglais et mohawk et rares sont ceux qui acceptent de parler français.
Mais voilà que la communauté est confrontée à un problème de taille. Les jeunes Mohawks sont incapables de décrocher des emplois, tant sur la réserve qu'à Châteauguay et dans les villes voisines, parce qu'ils ne maîtrisent pas la langue française. Le problème préoccupe au plus haut point la CDEK.
Selon un des directeurs de la commission, Kyle Delisle, les commerces et les entreprises de Kahnawake cherchent maintenant des employés qui parlent français pour attirer les consommateurs francophones de la région.
« Les vendeurs de cigarettes, le club de golf, les restaurants et les autres types de commerces qu'on retrouve à Kahnawake [...] demandent de plus en plus des employés qui parlent français. »— Kyle Delisle, directeur de la Commission de développement économique de Kahnawake

Le problème est tel que 24 % des jeunes Mohawks en âge de travailler vivent de l'assistance sociale à Kahnawake, et une autre tranche de 23 % est au chômage, selon un document de la CDEK dont nous avons obtenu copie.
« La plus grosse raison, c'est le manque du langage », affirme Marissa Leblanc, de la CDEK. Selon elle, les jeunes Mohawks n'ont pas assez de cours de français à l'école.
« C'est ce qui manque le plus dans les écoles. Pour la plupart des gens, ils commencent en 5e année à apprendre le français [...], ce qui est beaucoup trop tard. L'accent, c'est surtout le mohawk et l'anglais. »— Marissa Leblanc, de la Commission de développement économique de Kahnawake

Elle admet cependant qu'il est difficile de convaincre les jeunes Mohawks, tout comme leurs parents, de l'importance d'apprendre la langue française. Une langue que beaucoup de Mohawks refusent de parler.
« Il faut vraiment leur apprendre mentalement d'accepter que c'est correct d'apprendre le français [...] C'est quasiment de les déprogrammer pour qu'ils acceptent qu'il faut qu'ils l'apprennent. Les parents commencent à comprendre en voyant leurs enfants qui ont de la misère à trouver des emplois qu'il faut absolument apprendre le français. Ce n'est pas quelque chose qui va leur nuire. Ce n'est pas quelque chose de négatif », assure Marissa Leblanc.
Avant le chômage, le décrochage scolaire
Le décrochage scolaire est aussi un problème dans la communauté. Plusieurs jeunes de Kahnawake quittent les bancs d'école pour travailler dans les manufactures de tabac, où ils peuvent gagner jusqu'à 800 $ par semaine. Une situation que la CDEK juge préoccupante.
« Il y a beaucoup de manufactures de cigarettes sur la réserve. C'est très facile pour les jeunes. Ils peuvent lâcher et y aller à 16 ans, 15 ans, et commencer à travailler dans une usine de cigarettes. »— Marissa Leblanc, de la Commission de développement économique de Kahnawake

De plus, il est difficile de garder les jeunes sur les bancs d'école quand les parents ont eu de mauvaises expériences dans le monde scolaire, et poussent peu leurs jeunes à poursuivre leurs études.
Résultat : la communauté se retrouve avec un manque de main-d'œuvre qualifiée et bilingue. Elle doit donc se tourner vers l'extérieur. Près de 1000 personnes - des non-Autochtones - ont été embauchées et viennent travailler chaque jour à Kahnawake, alors que les jeunes Mohawks, eux, sont au chômage ou sur l'aide sociale.

Mission espace Stephen Hawking se lance à la recherche de vie extraterrestre

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  Mise à jour le lundi 20 juillet 2015 à 19 h 22 HAE  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Le célèbre astrophysicien Stephen Hawking a dévoilé lundi le projet le plus ambitieux de détection d'intelligence extraterrestre jamais créé.
Le programme de recherche, baptisé Breakthrough Listen, scrutera l'univers avec de puissants radiotélescopes. Le projet est financé par un milliardaire russe.
Yuri Milner a en effet versé 100 millions de dollars américains (130 M$CA) dans ce projet, auquel il a voulu insuffler une approche inspirée de la Silicon Valley. Cet homme d'affaires, physicien de formation, y a fait fortune il y a quelques années en investissant astucieusement dans des entreprises en démarrage, dont Facebook.
Au lancement du programme, à la société royale de Londres pour l'amélioration du savoir naturel, Stephen Hawking a déclaré : « Dans un univers infini, il doit y avoir des traces de vie. Quelque part dans le cosmos, peut-être, une vie intelligente regarde. »
Afin de débusquer la manifestation d'une civilisation intelligente, comme une fréquence radio ou un rayon laser, le projet surveillera durant 10 ans les signaux d'un million de systèmes solaires avoisinants, dans les 100 galaxies les plus proches de la Terre. Cela représente environ 10 fois la surface de la voûte étoilée couverte par les initiatives précédentes.
En guise de comparaison, le dernier projet semblable, connu sous l'acronyme SETI (pour Search for Extra-Terrestrial Intelligence), est soutenu par du financement public américain et des dons à hauteur de 2 millions de dollars par année. Le programme SETI peinait d'ailleurs à maintenir ses opérations dans les dernières années, à cause d'un manque de fonds.
La fascination de M. Milner pour la vie extraterrestre lui est venue à l'âge de 10 ans, après la lecture du livre Intelligent Life in the Universe, de Carl Sagan, lui-même promoteur du projet SETI dans les années 1980.
Sommes-nous seuls dans l'univers?
La question taraude les Terriens depuis des lunes, mais des découvertes récentes permettent d'imaginer qu'il pourrait y avoir de la vie dans notre galaxie sur l'une des 8,8 milliards de planètes semblables à la Terre. D'où l'urgence pour certains de trouver plus de réponses.
« De toute manière, il n'est pas de plus grande question. Il est temps de s'engager à trouver la réponse, de rechercher la vie au-delà de la Terre. Il faut que nous sachions. »— Stephen Hawking, physicien théoricien et cosmologiste

Selon Stephen Hawking, « une civilisation qui lirait nos messages pourrait être en avance sur nous de milliards d'années. Si tel est le cas, ils [les extraterrestres] seraient beaucoup plus puissants et pourraient nous voir comme on voit les bactéries ».
Le projet Breakthrough Listen sera mené en partenariat avec l'initiative Breakthrough Message, un concours visant à concevoir des messages numériques qui représenteraient l'humanité.

La cagnotte de 55 M $ de Lotto Max est remportée par 20 employés de Rona

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 juillet 2015 à 16h05. Modifié par 98,5 Sports à 16h48.
La cagnotte de 55 M $ de Lotto Max est remportée par 20 employés de Rona
MONTRÉAL - Tout indique qu'il y aura bientôt des offres d'emploi au centre de distribution de Rona à Boucherville, en Montérégie, alors que quelques employés chanceux se dirigent vers une retraite prématurée après avoir remporté le plus important gros lot unique de l'histoire de Loto-Québec.
Ce sont en effet 20 employés du quart de nuit de l'entrepôt qui se partagent la cagnotte de 55 millions $ du Lotto Max, dont le tirage avait lieu vendredi.

Les gagnants, qui empochent 2,75 millions $ chacun, ont été présentés aux médias lundi à Montréal et quelques mains se sont levées lorsque l'animateur de l'événement, Yves Corbeil, a demandé si certains allaient prendre leur retraite.

Évidemment, les gagnants ont tous été soufflés en apprenant la nouvelle. L'un d'eux, Dominic Lord, a raconté que c'est la caissière de son dépanneur, qu'il connaît bien, qui lui a appris la chose en validant son billet.

«Elle me regardait en faisant une face étrange et en disant: J'ai jamais vu ça!» Il dit avoir poussé un «YES!» tonitruant dans la station-service.

Claudine Forget, elle, a d'abord été contactée par un autre collègue qui lui a demandé de l'appeler d'urgence puis, une fois au bout du fil, lui a demandé de s'asseoir «Au départ, j'ai pensé au négatif (...) Je pensais que c'était vraiment grave et il a dit: on a gagné le 55 millions. Et là, je ne le crois pas. Je ne le crois pas», a-t-elle raconté.

Mme Forget et plusieurs de ses collègues gagnants sont encore à digérer la nouvelle: «Je n'ai pas vraiment réalisé ce qui m'arrive. J'ai l'intention d'aller travailler dans deux semaines et prendre le temps qu'il faut pour réaliser tout ce qui se passe.»

Elle a ajouté que plusieurs étaient fatigués, puisqu'il s'agit d'employés du quart de nuit.

«Il y en a parmi eux qui ont travaillé hier, qui n'ont pas dormi encore et qui vont travailler ce soir», une affirmation qui a été accueillie avec de joyeuses protestations, jusqu'à ce qu'elle ajoute: «C'est difficile parce que c'est moi le boss! Je suis un peu mal...», déclaré Mme Forget en riant de bon coeur et déclenchant l'hilarité générale.

Pour l'instant les projets sont plutôt modestes: «Avoir l'esprit tranquille... c'est ça qui est génial», a dit Dominic Lord, une affirmation qui a obtenu un assentiment généralisé des autres membres du groupe.

D'ailleurs, les commentaires tournaient autour du paiement de dettes et de rénovations à la maison.

«Ça fait assez longtemps que je parle de changer mes portes et fenêtres, ils sont tannés de l'entendre!», a déclaré Benoit Giroux, un autre membre du groupe, assurant que cette fois, ce serait fait.

Les employés de Rona ne sont pas les seuls gagnants puisque les règles de la société d'État prévoient le versement d'un montant équivalent à 1 pour cent du gros lot au détaillant, ce qui permettra au dépanneur de la rue Saint-Charles à Longueuil qui a vendu le billet gagnant d'empocher 550 000 $.

Le plus important lot jamais donné au Canada était d'un peu plus de 63 millions $ en avril 2013, mais il avait été divisé entre quatre détenteurs de billets différents dans l'Ouest canadien.

Le gros lot de 55 millions $ est le deuxième plus important de l'histoire canadienne, mais il s'agit du plus gros montant à avoir été remporté par un billet unique.

En visite en Ontario, Mulcair défend sa position sur la souveraineté du Québec

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 juillet 2015 à 18h57. Modifié par Charles Payette le mardi 21 juillet 2015
En visite en Ontario, Mulcair défend sa position sur la souveraineté du Québec
Thomas Mulcair
OTTAWA - Thomas Mulcair s'est retrouvé sur la défensive, lundi, à l'égard de la politique de son parti sur la souveraineté du Québec, alors qu'il amorçait une tournée préélectorale de huit jours en Ontario.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 21 juillet 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Marie Grégoire
Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a défendu sa position sur le fait qu'une majorité simple de 50 pour cent plus un serait suffisante pour déclencher des négociations sur l'indépendance du Québec avec le gouvernement fédéral.

Et M. Mulcair s'en est pris aux libéraux, qui ont été les critiques les plus farouches de l'approche du NPD, en les accusant d'avoir «laissé tomber» la majorité des Québécois et de vouloir alimenter les vieilles disputes.

«Je n'ai pas laissé tomber la majorité des Québécois, contrairement aux libéraux», a dit le chef néo-démocrate au lancement de sa tournée à Toronto, qu'il a qualifiée de «plus importante ville au pays».

Le NPD a promis d'abroger la loi sur la clarté, présentée par le gouvernement libéral de Jean Chrétien dans la foulée de la mince victoire du Non au référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec.

S'inspirant d'un avis de la Cour suprême du Canada, la loi sur la clarté — intitulée Loi donnant effet à l'exigence de clarté formulée par la Cour suprême du Canada dans son avis sur le Renvoi sur la sécession du Québec — détermine la nécessité d'une majorité claire lors d'un vote sur une question claire sur la sécession pour que le gouvernement fédéral accepte de négocier un divorce avec le Québec.

M. Mulcair a critiqué la loi pour son absence d'un seuil précis de voix nécessaires au déclenchement de négociations sur la souveraineté.

«(Les libéraux) estiment qu'ils ont besoin d'un stratagème, une sorte de jeu politique pour dire: "Nous ne vous dirons pas quel est le chiffre, mais ce sera n'importe quel que vous obtenez, en plus d'un paquet d'autres". Ce n'est pas sérieux», a dit le chef néo-démocrate en réponse à des questions des médias.

M. Mulcair a souligné que la «mère de tous les Parlements», l'assemblée au Royaume-Uni, avait accepté la majorité simple comme seuil devant être atteint lors du récent référendum sur l'indépendance de l'Écosse.

«Les gens doivent comprendre que oui veut dire oui. Oui ne peut pas signifier 'Bon, peut-être que nous voulons une meilleure entente'», a-t-il illustré.

La majorité de 50 pour cent plus un fait partie de la Déclaration de Sherbrooke du NPD, un document de politiques qui élabore l'approche du parti à l'égard du Québec et qui est crédité en partie pour la vague orange ayant déferlé sur la province lors des élections fédérales de 2011.

M. Mulcair a souligné qu'il était le seul chef fédéral à avoir fait campagne activement contre la séparation du Québec lors de deux référendums.

Le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, a répliqué qu'il ne s'agissait pas pour quiconque de «jouer un jeu» politique, rappelant que la loi sur la clarté se basait sur une décision historique de la Cour suprême du Canada en 2000.

Le plus haut tribunal a affirmé que la question à un référendum ainsi que le résultat devaient être «sans ambiguïté» pour que le gouvernement fédéral se trouve dans l'obligation de négocier une séparation. La Cour suprême n'a pas spécifié un seuil, mais a indiqué plus d'une fois qu'il faudrait davantage qu'une majorité simple.

«M. Mulcair se montre en désaccord avec la Cour suprême sur quelque chose d'aussi fondamental que l'unité du pays», a dit M. Trudeau, parlant d'une position «étonnante et très inquiétante».

«C'est encore plus important que n'importe quel combat que (le premier ministre) Stephen Harper a entrepris contre la Cour suprême. Il s'agit de savoir ce qu'il faudrait pour que le Canada continue d'exister ou qu'il soit brisé», a poursuivi le chef libéral.

Une tournée de huit jours en Ontario

Le chef du NPD a commencé une visite de huit jours en Ontario visant à présenter son équipe et ses politiques et à démontrer que son parti est sur une lancée.

L'Ontario compte plus du tiers des 338 sièges qui seront disponibles le 19 octobre, jour des prochaines élections fédérales.

Son séjour ciblera principalement des circonscriptions que le NPD croit pouvoir arracher aux mains des conservateurs.

On n'y verra pas d'avion ou d'autobus de campagne, mais malgré tout, la visite aura toutes les apparences d'une véritable campagne électorale, avec deux événements par jour, des entrevues avec les médias locaux et des rassemblements partisans presque tous les soirs.

La tournée s'est amorcée lundi au centre-ville de Toronto et mènera M. Mulcair à Oshawa, Mississauga, Scarborough, Cambridge, Hamilton, Stratford, Chatham, Windsor, Amherstburg, London, Sarnia, Waterloo, Brampton, Thunder Bay, Sudbury, Sturgeon Falls et North Bay.

«C'est certainement pour nous une occasion de tester notre campagne et de démontrer qu'il existe un choix», a déclaré la directrice de campagne du NPD, Anne McGrath.

«Ce que nous essayons de dire aux gens, c'est que (...) si vous voulez un changement, nous avons le chef, le plan et l'équipe», a-t-elle ajouté.

Au fil de sa tournée, M. Mulcair présentera certaines des politiques qu'il a dévoilées au cours de la dernière année, notamment au sujet de la garde des enfants, des petites entreprises, de l'agriculture, des infrastructures et du transport en commun.

Lundi, M. Mulcair a fait valoir son plan de créer un million de places en service de garde à 15 $ par jour, et sa promesse de réduire le taux d'imposition des petites entreprises de 11 à 9 pour cent.

Il présentera également quelques candidats qui, l'espère-t-il, réussiront à chasser certains députés conservateurs. Parmi eux, on note l'ex-chef provincial du NPD Howard Hampton, qui affrontera le ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford, dans Kenora, la conseillère Diane Freeman, qui fera face au député conservateur Peter Braid dans Waterloo, le pasteur Alex Wilson, qui souhaite arracher Scarborough Centre des mains de la conservatrice Roxanne James, et l'enseignante Mary Fowler, qui luttera contre le conservateur Colin Carrie dans Oshawa.

M. Mulcair a promis de relayer le message de son parti aux familles de la classe moyenne à travers l'Ontario, faisant valoir que le pays était «à un scrutin près» d'une classe moyenne plus forte et d'une économie plus solide.

Un homme arrêté à Montréal plaide coupable à des chefs reliés au terrorisme

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 juillet 2015 à 19h34. Modifié par Charles Payette le mardi 21 juillet 2015
Un homme arrêté à Montréal plaide coupable à des chefs reliés au terrorisme
Nejib Belhaj Chtioui/Facebook
MONTRÉAL - Un homme arrêté à l'aéroport Montréal-Trudeau et accusé en vertu de la section du Code criminel relative à l'«incitation à craindre des activités terroristes» a plaidé coupable, lundi.
Nejib Belhaj-Chtioui a écopé de 20 mois en prison. En tenant compte du temps déjà passé derrière les barreaux, il lui reste huit mois à purger.

Il a été mis en détention à son arrivée de la Tunisie, à l'aéroport Montréal-Trudeau, en décembre dernier.

Le juge Patrick Healy avait rejeté sa requête de libération sous caution, en janvier, au palais de justice de Montréal, ayant déterminé qu'il pouvait présenter une menace importante à la sécurité publique.

Il avait précédemment plaidé non coupable sous les deux chefs d'accusation: «transmettre des renseignements qui sont susceptibles de faire raisonnablement craindre que des activités terroristes sont ou seront menées», et commettre un acte qui pourrait le faire craindre.

Les autorités ont indiqué que les accusations étaient reliées à une publication en ligne de Belhaj-Chtioui il y a quelques années, mais n'ont pas voulu donner plus de détails.

Débats électoraux : Le PLC craint que les francophones soient désavantagés

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 juillet 2015 à 21h52. Modifié par Jean-François Cyr à 22h54.
Débats électoraux : Le PLC craint que les francophones soient désavantagés
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, le chef du PLC et premier ministre, 
Stephen Harper, et le chef du PLC, Justin Trudeau
/Montage: photos archives Presse Canadienne
OTTAWA - Les libéraux fédéraux craignent que les francophones du pays soient désavantagés par le refus des conservateurs de participer aux débats des chefs au cours de la prochaine campagne électorale prévue à l'automne.
Le Parti libéral du Canada (PLC) a déploré, lundi, par voie de communiqué, l'organisation actuelle des échanges oratoires.

La semaine dernière, le Parti conservateur a maintenu son refus de participer au débat du Consortium des radiodiffuseurs, et ce, même si La Presse a abandonné l'idée de faire sa propre rencontre des chefs des partis politiques. La Presse s'est ralliée au regroupement des médias, composé de CBC News, CTV News, Global News, Radio-Canada et Télé-Québec, faisant en sorte que les conservateurs participeront à un seul débat en langue française, celui du réseau TVA, le 2 octobre.

Le parti de Stephen Harper s'est limité à participer à un maximum de deux débats en français et trois en anglais.

Les débats dans la langue de Shakespeare sont déjà connus : celui du magazine Maclean's, celui de l'organisation Munk Debates et celui du quotidien The Globe and Mail.

Les libéraux qualifient le refus des conservateurs comme étant un «pied de nez aux Québécois et aux francophones partout au pays». Selon eux, un nombre égal de débats dans les deux langues devraient être présentés dans tout le pays pour rejoindre le plus d'électeurs possible.

La semaine dernière, le porte-parole du parti conservateur (PC), Kory Teneycke, rappelait le mantra adopté dès le départ affirmant que la position du parti «en ce qui concerne les débats du soi-disant consortium» n'avait pas changé.

«Les avenues possibles pour un second débat en français sont de plus en plus difficiles à imaginer», avait alors ajouté M. Teneycke.

Le PLC a donc peu d'espoir de voir un autre affrontement en français, avec tous les chefs de partis, s'annoncer dans les prochaines semaines.

Le Parti libéral ajoute que sa plateforme prévoit la mise sur pied d'une commission indépendante qui sera chargée d'organiser les débats pendant les campagnes électorales pour, notamment, «mettre fin aux manoeuvres partisanes entourant les débats».