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samedi, juillet 04, 2015

Drames à Terrebonne et Boucherville: il tue ses deux fils et se fait justice

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Publié le 04 juillet 2015 à 08h52 | Mis à jour à 08h52
En arrivant au 1179, rue De Blois, à... (PHOTO SEBASTIEN PEDRAGLIO, LA PRESSE)
PHOTO SEBASTIEN PEDRAGLIO,
 LA PRESSE

En arrivant au 1179, rue De Blois, à Boucherville, les enquêteurs ont découvert la scène du double meurtre suivi d'un suicide.

Une soif de vengeance meurtrière s'était emparée de Michel Dubuc jeudi. L'homme de Boucherville aurait tué par balle ses deux fils de 19 et 21 ans avant de se rendre à Terrebonne pour tirer des projectiles à la tête d'un avocat qu'il poursuivait pour 1,2 million de dollars. Il aurait aussi atteint une notaire enceinte, puis serait retourné chez lui pour mettre le feu à sa maison et se donner la mort. Au moment de publier ces lignes, les deux victimes reposaient toujours dans un état critique à l'hôpital.
Michel Dubuc possédait plusieurs armes à feu. Jeudi, il aurait froidement assassiné ses propres enfants, pour ensuite aller se faire justice et abattre Me Benoit Côté, qu'il poursuivait pour 1,2 million de dollars.
Le mystère enveloppant les événements sordides d'il y a deux jours commence à se dissiper. Selon ce qu'a appris La Presse, Michel Dubuc serait d'abord allé chercher ses fils, Gabriel et Jérémie, jeudi. Il les aurait conduits à son domicile de la rue De Blois, à Boucherville, avant de les tuer par balles.
L'homme serait monté à bord de son propre véhicule et se serait rendu sur à Terrebonne, sur la Rive-Nord de Montréal. Muni d'une arme dissimulée dans une boîte, il serait entré dans l'immeuble où se trouve le cabinet d'avocats Côté Gosselin, un peu après 17h. Une fois à l'intérieur du bureau, il aurait tiré trois coups de feu. L'avocat Benoit Côté et une femme enceinte, la notaire Marie-Josée Sills, sont tombés sous les balles. Dubuc serait retourné chez lui, où il aurait déversé de l'essence avant d'allumer un incendie et de s'enlever la vie avec une arme à feu.
«On a des traces d'accélérant à l'intérieur, quand même en bonne quantité [...], que l'on retrouve dans la chambre à coucher principale, explique Tommy Lacroix, porte-parole de la police de Longueuil. À savoir qui a vraiment allumé l'incendie, ça reste à déterminer.»

Six heures après l'attentat à Terrebonne, c'est l'ancienne femme de Dubuc et la mère des jeunes hommes, inquiète de ne pas avoir de leurs nouvelles, qui a appelé les policiers vers minuit trente. Lorsque ceux-ci se sont présentés à la résidence de Boucherville, un début d'incendie faisait rage et les pompiers sont intervenus pour l'éteindre.
L'avocat qui représentait Dubuc dans le cadre de cette poursuite, Me Pierre Parker, était sous le choc, hier, lui qui n'avait «jamais perçu aucun signe» pouvant laisser soupçonner un dérapage d'une telle ampleur. «Je n'en reviens pas, c'est atroce. J'en ai des palpitations. Je n'ai jamais perçu aucun signe montrant qu'une telle chose pouvait arriver. Je suis de tout coeur avec les familles des victimes», a déclaré Me Parker.
D'un drame à l'autre
Pendant ce temps, à Terrebonne, la police transmettait l'enquête au service des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec. Les enquêteurs ont visionné les enregistrements des caméras de surveillance. Ils ont repéré le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule du suspect. L'adresse associée à la plaque était le 1179, rue De Blois, à Boucherville. En arrivant sur place, les enquêteurs ont découvert la scène du double meurtre suivi d'un suicide. Les policiers et pompiers de Longueuil étaient déjà sur les lieux.
«L'enquête nous a menés [à Boucherville], et on a une personne qui est décédée, a expliqué Martine Asselin, porte-parole de la Sûreté du Québec. C'est notre suspect de Terrebonne, donc, non, on ne recherche pas de suspects. Pour nous, ça amène quand même certaines conclusions.»
Un homme discret et de bons garçons
Michel Dubuc, 52 ans, était un homme discret et solitaire qui sortait rarement de chez lui, selon des voisins rencontrés par La Presse. Il demeurait dans la rue De Blois depuis au moins une dizaine d'années et n'était pas connu des milieux policiers. Il possédait une entreprise de culture de céréales, Culture multigrains, enregistrée à son adresse personnelle. L'homme a aussi fait une faillite personnelle en avril 2002. Le civiliste Me Benoit Côté l'avait représenté au moins à deux reprises, et, en 2013, Dubuc a intenté une poursuite de 1,2 million contre lui. Pour l'instant, il est impossible de savoir si l'homme souffrait de dépression ou de quelque autre problème personnel.
Le cadet des deux frères, Gabriel, avait célébré ses 19 ans en mars dernier. Le jeune homme, que ses amis surnommaient «Dub», fréquentait le cégep du Vieux Montréal et travaillait au dépanneur La Ressource, à Boucherville.
Martine Lestage habite à quelques rues de la scène de crime. Sa fille de 19 ans était une amie du jeune homme. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre durant la journée, hier. «Ma fille m'a appelée en pleurant, avec de gros sanglots. Elle n'était même pas capable de parler, elle ne faisait que répéter «Dub est mort, Dub est mort», raconte Mme Lestage, elle-même ébranlée. Les jeunes se sont réunis tous ensemble pour vivre leur état de crise ensemble.»
En fin de semaine dernière, Gabriel, sa fille et des amis étaient allés festoyer au RibFest. «Ils allaient au cégep, tout allait bien, et soudainement, ce matin, c'est la fin du monde pour les jeunes. C'est atroce. J'ai de la peine pour elle et pour tous ses amis», raconte la mère de famille. L'aîné de 21 ans, Jérémie, travaillait chez IKEA. Sa professeure de musique du primaire, qui habite aussi le quartier, se souvient d'un garçon réservé et pacifique. «J'ai connu Jérémie, mais pas ses parents, se rappelle Charline Leblanc. Il était différent des autres enfants, il avait des difficultés d'apprentissage. Il était plus lent, mais il était calme, pas violent, et il ne dérangeait pas. Il était respectueux et attachant.» Sur Facebook, son amie Chloé Paradis a écrit: «Repose en paix Jérémie. Ce fut un honneur d'avoir pu te côtoyer une partie de ma vie.»
Motif inexpliqué
Si la fusillade de Terrebonne ressemble à une vengeance liée à la poursuite qui était toujours devant les tribunaux, le motif qui aurait poussé Dubuc à assassiner ses deux fils est jusqu'à présent inexplicable. «[Quant à] savoir exactement c'est quoi, le motif ou les circonstances, il est trop tôt pour l'établir, a expliqué Mme Asselin, hier après-midi. Il semble que le motif [des événements] qui se sont déroulés à Terrebonne et les circonstances de ce qui s'est déroulé [à Boucherville] ne soient pas exactement [les mêmes] au moment ou l'on se parle.»
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Me Benoit Côté

Une transaction financière qui a mal tourné

Michel Dubuc s'était senti trahi par son ancien avocat, Me Benoit Côté, qui lui avait conseillé d'investir un demi-million dans une transaction qui a mal tourné et dans laquelle il a tout perdu.
Il y a deux ans, M. Dubuc, un petit entrepreneur spécialisé dans les semences agricoles, avait déposé une poursuite de 1,2 million contre MeCôté, qu'il est soupçonné d'avoir abattu jeudi soir à Terrebonne, et sa requête en dit long sur ce qui aurait pu motiver son acte.
Avant 2009, M. Dubuc et Me Côté sont engagés dans une relation client-avocat visiblement saine et basée sur la confiance. À au moins deux reprises, le civiliste de Terrebonne représente l'entrepreneur dans des causes au civil.
Mais à l'automne 2010, les choses changent. Des amis de Me Côté veulent acheter un bâtiment rue Sainte-Catherine Est, à Montréal, abritant l'ancien bar Le Drugstore, mais l'homme et la femme n'ont pas suffisamment d'argent pour le faire. Ils ont besoin de 500 000 $ et demandent à l'avocat s'il connaît un prêteur. Me Côté songe alors à un homme qui pourrait avoir les moyens de leur prêter une telle somme : M. Dubuc.
Au début, ce dernier est réticent, mais, selon les allégations de M. Dubuc contenues dans la requête, Me Côté insiste, lui proposant des garanties hypothécaires insuffisantes et même une hypothèque mobilière sur des appareils de loterie vidéo qui appartiennent pourtant à l'État.
Me Côté a aussi un intérêt personnel dans la transaction, selon M. Dubuc, mais celui-ci l'ignore à l'époque, et il finit par prêter le demi-million de dollars.
« La relation de confiance qui existait entre le demandeur [M. Dubuc] et le défendeur Me Benoit Côté a fait en sorte que le demandeur était désormais favorable à l'avance de fonds à Marcel Poissant, Nancy G. Poissant et Me Côté à titre de débiteur non propriétaire et avocat qui, aux yeux du demandeur, possédait une très grande probité », peut-on lire dans la requête.
Une entente est conclue le 19 novembre 2010, selon laquelle le prêt doit être remboursé au plus tard le 19 mai 2011 à M. Dubuc, avec un taux d'intérêt mensuel de 16 %, ou de 25 % si le délai n'est pas respecté.
Le ton monte
Mais le bar Le Drugstore ferme ses portes et le temps passe, sans que M. Dubuc voie la couleur de son argent. Il apprend que la somme qu'il a prêtée a été dépensée à d'autres fins et que le couple qui voulait acquérir l'immeuble ne peut le rembourser. M. Dubuc multiplie les appels à MeCôté, qui le rassure. Il envoie également à Me Côté des dizaines de courriels et le ton se fait plus cinglant.
« On règle ça final demain », écrit M. Dubuc à l'avocat le 11 juin 2013. « On aimerait bien, mais faudra que tu règles seul. No money, no candy. Moi, je peux rien faire. Au besoin, envoie ta procédure », répond le civiliste, selon des copies de courriels qui accompagnent la requête.
Lorsque le nouvel avocat de M. Dubuc, Me Pierre Parker, reprochera à Me Côté d'avoir manqué de respect à son client, le civiliste répondra qu'il est désolé du ton qu'il a employé, qu'il attend des confirmations, qu'il était fâché parce qu'il venait de « se pogner avec quelqu'un ».
En novembre 2013, Michel Dubuc dépose la poursuite de 1,2 million contre Me Côté, ce qu'il considère comme la somme prêtée au départ plus les intérêts.
M. Dubuc dépose également une plainte au Barreau contre Me Côté et fait une réclamation auprès du Fonds d'indemnisation du Barreau du Québec. Toutefois, au Barreau, on nous a dit hier que Me Côté n'a aucun antécédent professionnel et que les réclamations auprès du Fonds sont confidentielles.
En septembre dernier, une « transaction et quittance conditionnelle » est conclue entre les parties. Me Côté et son couple d'amis consentent à remettre une somme de 550 000 $ à M. Dubuc par versements égaux qui s'échelonneront jusqu'au 1er octobre 2017.
La cause a de nouveau été entendue le 22 juin dernier et la suite était prévue pour octobre prochain, mais l'affaire ne se rendra pas jusque-là.
- Daniel Renaud, avec la collaboration de Vincent Larouche, La Presse

Grèce : le ministre des Finances accuse l'UE de « terrorisme »

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le samedi 4 juillet 2015 à 6 h 04 HAE  Reuters
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis  Photo :  Yves Herman / Reuters

L'attitude de l'Union européenne (UE) envers la Grèce équivaut à du terrorisme, accuse samedi le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, pour qui une faillite de son pays coûterait mille milliards d'euros.
« Ce qu'ils font avec la Grèce porte un nom: le terrorisme », dit-il dans une entrevue que publie samedi le journal espagnol El Mundo. « Pourquoi nous ont-ils forcés à fermer les banques? Pour faire peur aux gens. Et lorsqu'on sème la terreur, cela s'appelle du terrorisme ».
Il a assuré à cet égard que les banques grecques, fermées depuis le début de cette semaine, rouvriraient mardi, quelle que soit l'issue du référendum.
À la question de savoir s'il est certain qu'un accord sera conclu, même si les Grecs votent non au référendum de dimanche sur les propositions des créanciers internationaux, le ministre se déclare certain que cela sera le cas.
« Aussi bien pour la Grèce que pour l'Europe, j'en suis sûr. Si la Grèce s'effondre, un millier de milliards d'euros (l'équivalent du PIB de l'Espagne) partiront en fumée. Cela fait beaucoup trop d'argent et je ne pense pas que l'Europe puisse se le permettre », dit-il.

Ah, ce fameux jupon !

http://vigile.quebec/


vendredi 3 juillet

On dit que la politique n’intéresse plus personne, mais les boîtes de courriel des journalistes et les réseaux sociaux prouvent le contraire.
Ça, c’est la bonne nouvelle. Mais cela cache aussi un côté sombre beaucoup moins intéressant.
Je lis tous les courriels que je reçois, mais je réponds rarement. Manque de temps. Excuse plate, je sais, mais c’est la plate réalité.
En fait, je vais vous faire une confidence (ça vous évitera de perdre votre temps si vous vous reconnaissez dans ce qui suit) : je ne lis pas tous les courriels. Je saute systématiquement ceux qui commencent par « On sait ben, vous chez Gesca… » ou « Vous n’êtes pas objectif » (drôle de chose à dire à un chroniqueur !) ou « Vous êtes tous fédéralistes à la solde de Power à La Presse », quand ce n’est pas « Vous, les journalistes, tous des gauchistes… », « des séparatistes contrôlés par le PQ… » ou « des gras dur syndiqués ».
Sans oublier le proverbial « jupon qui dépasse », LE classique dans les procès d’intention.
Parfois, le même jour, après la parution d’une chronique ou d’un gazouillis sur Twitter, je me retrouve avec une collection de jupons à faire rougir Fanfreluche, et dans une diversité de couleurs à faire pâlir d’envie un arc-en-ciel. Si je m’arrêtais vraiment à tout ce qu’on dit de mes « allégeances » politiques, de mes partis pris et, surtout, de mes innombrables jupons, il y a longtemps que je me serais précipité chez un psychiatre pour faire soigner une grave schizophrénie politique.
On appelle cela des procès d’intention, mais dans le fond, on ne fait pas de procès, on va directement à la condamnation. Devant le tribunal partisan, vous êtes coupable de facto des intentions qu’on vous prête. Même si celles-ci sont réductrices, absurdes ou même totalement fausses. À quoi bon discuter, alors ?
Le problème est là : la partisanerie. J’ai le plus grand respect pour les gens qui militent dans un parti politique, qui s’impliquent dans un mouvement ou pour une option. Je décroche toutefois lorsqu’ils sombrent dans la partisanerie.
La partisanerie, c’est la lobotomie du militantisme : vous perdez votre sens critique, votre libre arbitre, vous vous mettez à répéter des lieux communs, des légendes urbaines et des sophismes. Après quelque temps, vous rejoignez les rangs des adeptes de la théorie du complot, vous confondez arguments et insultes, vous finissez par vous conforter en ne parlant qu’à un petit groupe de gens qui pensent comme vous et avec qui vous passez vos soirées à vous crinquer sur les réseaux « sociaux », comme les membres d’une secte apocalyptique se convainquent chaque jour que la fin du monde est pour demain matin.
Comprenez-moi bien : vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi, et je vous encourage à me le faire savoir, mais le dialogue est vain lorsque la partisanerie remplace le jugement.
Le jupon que vous croyez voir dépasser sous la jupe de ceux que vous accusez n’est en réalité que le bandeau qui obstrue votre vue.
Sur la scène provinciale, on note une recrudescence de la partisanerie primaire chez certains souverainistes depuis l’arrivée de leur nouveau chef, Pierre Karl Péladeau. PKP lui-même s’adonne régulièrement à la théorie du complot 
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Mobilisation contre le transport du pétrole à Lac-Mégantic, samedi

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 04 juillet 2015 à 06h18. Modifié par Jean-François Cyr à 06h56.
Mobilisation contre le transport du pétrole à Lac-Mégantic, samedi
Photo: archives Presse Canadienne
LAC-MÉGANTIC, Qc - Fortement éprouvés il y a deux ans par une catastrophe ferroviaire sans précédent, des citoyens de Lac-Mégantic se mobilisent samedi pour exiger la réalisation d'une voie de contournement pour éviter que le transport de pétrole se fasse au centre-ville.
Organisée par Carré Bleu Lac-Mégantic et son fondateur Jonathan Santerre, la marche vise notamment à interpeller les partis politiques fédéraux, à l'aube d'une campagne électorale.

Les participants demandent des engagements fermes pour qu'une voie de contournement soit construite.

La marche, qui débutera à 13h à la Polyvalente Montignac pour se terminer au nouveau Musi-Café, s'inscrit également le cadre de la Journée d'action pancanadienne «Climat, justice et transition».

La population de Lac-Mégantic soulignera lundi le 2e anniversaire de la tragédie du 6 juillet 2013.

USA: sécurité renforcée pour la fête nationale

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  • Le gouverneur de l'Etat de New York a annoncé un renforcement de la sécurité demain samedi 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, dans le sillage des récentes mises en garde des autorités fédérales.

    Andrew Cuomo a demandé "un renforcement de la surveillance des festivités et des événements organisés samedi 4 juillet à la lumière des récentes alertes terroristes émises par la (police fédérale) FBI et par le ministère de la Sécurité intérieure" (DHS), selon un communiqué. "Nous sommes particulièrement conscients que l'Etat de New York reste une cible de choix pour les terroristes", a indiqué le responsable, cité dans le communiqué, invitant les New Yorkais à rester attentifs à leur environnement.
    L'Etat a également mobilisé du personnel supplémentaire pour son centre de gestion des urgences et pour son poste de surveillance des événements d'envergure. Une grande parade nautique, avec la frégate L'Hermione en invitée d'honneur, est notamment prévue samedi devant la Statue de la Liberté. Le gouverneur a rappelé les conseils de sécurité pour repérer des activités louches et les signaler aux forces de l'ordre, ou encore "connaître les huit signes (d'une activité) terroriste".

    De son côté, le porte-parole du département d'Etat John Kirby a indiqué que le ministère avait adressé il y a plusieurs semaines un rappel à toutes les représentations américaines dans le monde (ambassades, consulats...) concernant les mesures de sécurité, dans la perspective de la fête nationale. Il s'agit d'un rappel "de routine, effectué avant chaque célébration importante, et n'est pas une indication d'une quelconque menace sur la sécurité", a-t-il assuré.

    Un juge se range du côté d'Uber dans son conflit avec la Ville de Toronto

    http://www.985fm.ca/national/nouvelles

    Publié par La Presse Canadienne le vendredi 03 juillet 2015 à 22h28. Modifié par Léandre Drolet à 23h15.
    Un juge se range du côté d'Uber dans son conflit avec la Ville de Toronto
    TORONTO - Un juge de l'Ontario s'est rangé du côté du service de transport Uber dans son conflit avec la Ville de Toronto.
    La Ville avait demandé une injonction permanente contre les opérations de l'entreprise, en faisant valoir qu'Uber est un intermédiaire en services de transport par taxi et qu'à ce titre, l'entreprise doit se conformer aux règlements municipaux en la matière.

    Mais le juge Sean Dunphy, de la Cour supérieure, a rejeté la demande vendredi, estimant qu'il n'y avait «pas de preuve» que l'entreprise mène des activités d'intermédiaire de taxi ou qu'elle enfreint les règlements municipaux.

    Dans sa décision, le juge affirme que la définition d'intermédiaire en services de transport par taxi établie par la Ville de Toronto, soit tout service qui relie les passagers et les conducteurs, est trop large.

    Une telle définition pourrait inclure par exemple «toutes les entreprises de téléphonie, puisqu'elles permettent de relier les appels et que certains de ces appels concernent certainement des demandes de taxi ou de transport par limousine», a-t-il dit.

    Le juge a aussi estimé que les questions entourant la réglementation des technologies de la communication qui évoluent sans cesse ne devraient pas être résolues en cour, un argument soulevé lors du procès le mois dernier.

    «Les questions portant sur les politiques que la Ville devrait adopter ou sur la façon dont les autorités réglementaires devraient répondre aux changements des technologies de la communication sont de nature politique», a ajouté le juge Dunphy.

    Uber offre à ses utilisateurs plusieurs services par le biais de son application, du transport en taxi ou en limousine aux trajets avec des automobilistes ordinaires par l'entremise de son application à bas coût UberX.

    Le service Uber a toujours fait valoir qu'il est une entreprise de communications mettant en relation les passagers et les conducteurs, et qu'il n'est donc pas assujetti aux règlements municipaux encadrant l'industrie du taxi.

    L'entreprise se réjouit du jugement et espère qu'il ouvrira la voie à une nouvelle réglementation de ce service.

    Dans un communiqué, le directeur général d'Uber Canada, Ian Black, a déclaré qu'il s'agissait d'une «grande victoire» pour les 5000 conducteurs qui ont besoin de ce service flexible pour gagner un revenu supplémentaire, et pour les 30 000 passagers qui comptent sur eux pour se déplacer à Toronto.

    «Nous sommes très reconnaissants envers tout le soutien que nous avons reçu des Torontois et nous continuerons de travailler dans leur intérêt», a-t-il ajouté.

    Uber a déposé une demande auprès de la Ville de Toronto pour obtenir un permis d'intermédiaire de taxi plus tôt cette année, mais n'a pas demandé de permis pour les services de limousine.

    Le maire de Toronto, John Tory, a déjà dit que les nouvelles technologies comme Uber sont là pour rester et que la Ville doit trouver une façon de s'en accommoder.

    À Toronto comme ailleurs dans le monde, les chauffeurs de taxi s'opposent à Uber. Récemment, plusieurs centaines d'entre eux ont organisé une manifestation bruyante à l'extérieur de l'hôtel de ville de Toronto.