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lundi, mai 04, 2015

Changeons le mode de scrutin

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Gilles Duceppe
Notre mode de scrutin ne répond plus à la réalité. Sous René Lévesque, le PQ proposait d’instaurer la proportionnelle. Québec solidaire et la CAQ proposent aujourd’hui un mode de scrutin mixte qui maintiendrait le mode actuel, accompagné d’un mode proportionnel.
À mon avis, il faut changer notre mode de scrutin. Il faut donc analyser certains volets et en aborder d’autres afin que le changement ne provoque pas d’autres inégalités.
Maintenir le nombre actuel de députés
Le changement de mode de scrutin ne doit pas impliquer une augmentation du nombre de députés, sauf si une entente était conclue avec les Premières Nations afin de leur réserver un certain nombre de sièges.
Le Québec pourrait adopter la carte électorale qui existait au fédéral avant les dernières modifications, à savoir 75 circonscriptions.
La solution à ce problème ne réside toutefois pas dans le nombre de comtés, mais avant tout dans une réelle délégation de pouvoirs aux régions.
Les fédéralistes et les souverainistes ne pourraient tenir la victoire pour acquise dans un tel scénario, car, au fédéral, le PC, le PLC, le NPD et le Bloc ont à tour de rôle obtenu une cinquantaine de députés.
Les dimensions des comtés seraient plus grandes, mais j’ai vu des députés dont le comté était très grand être beaucoup plus présents que d’autres dont le comté était plus petit!
La place des régions
Toute diminution du nombre de comtés soulève la question de la place des régions dans le processus de décision.
Si le principe d’une personne, un vote est fondamental, il reste que les régions moins peuplées ne doivent pas voir leur importance diminuer.
La solution à ce problème ne réside toutefois pas dans le nombre de comtés, mais avant tout dans une réelle délégation de pouvoirs aux régions afin que celles-ci soient en mesure d’adapter des politiques nationales à leur réalité, plutôt que de subir l’effet de décisions bureaucratiques provenant de l’appareil d’État.
En ce sens, il importe d’instaurer des centres régionaux décisionnels en évitant l’écueil de la «structurite».
La proportionnelle et la représentation des femmes
Dans le modèle proposé, il y aurait donc 50 sièges réservés à des personnes élues selon le mode de scrutin proportionnel.
Voilà donc une excellente occasion de réduire l’inégalité entre les hommes et les femmes.
Nous pourrions adopter une règle qui inverse les résultats obtenus selon le mode actuel pour l’appliquer au mode proportionnel. Ainsi, si 60 % des 75 circonscriptions élisaient des hommes, les partis devraient faire en sorte que 60 % des sièges auxquels ils auraient droit en vertu de la proportionnelle soient accordés à des femmes. Dans cet exemple, il y aurait 45 hommes et 30 femmes élus en vertu du mode actuel et 20 hommes et 30 femmes élus en vertu du mode proportionnel. Le Parlement compterait donc 65 hommes et 60 femmes, assurant ainsi une représentation plus proche de la réalité.
Dans le cas où 80 % d’hommes seraient élus selon le mode traditionnel, le Parlement compterait alors 70 hommes et 55 femmes.
En somme, nous devrions profiter d’un changement du mode de scrutin pour accorder également plus de pouvoirs aux régions et équilibrer la représentation entre les hommes et les femmes.

Viande à chien, ça recommence!

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Séraphin Poudrier - Belles histoires 
Dossier télé
PHOTO COURTOISIE
Guy Fournier
Claude-Henri Grignon, que nous les plus jeunes de la Société des Auteurs surnommions avec insolence Claude-Henri «Grognon», devient le Cervantès du Québec. Son bref roman Un homme et son péché, publié aux Éditions du Totem en 1933, finira par donner suite à autant d’adaptations que le Don Quichotte du célèbre écrivain espagnol.
Le Séraphin de Grignon a tout fait: 23 ans de radio-roman, 14 ans de téléroman, 29 ans de bandes dessinées par mon défunt ami Albert Chartier, deux longs métrages, l’un signé Paul Gury, un autre signé Charles Binamé, une pièce au Nouveau Théâtre Expérimental et, l’an prochain, à Radio-Canada encore, une série dont il est impossible de prévoir la durée.
Si je me fie à ce qu’on en dit, cette nouvelle série sera plus près du roman et mettra de côté nombre de jurons et de tics des personnages de Grignon. Plus de «sainte-misère», plus de «viande à chien» ou de «bouleau noir» et plus de «personnel z’et confidentiel»!
Le « Lion du Nord »
Grignon va sûrement se retourner dans sa tombe, car le «lion du nord», comme on le surnommait aussi, n’admettait pas que l’on touche à ses personnages ou qu’on les édulcore. Il les suivait à la piste, prêt à rugir si on tentait de les sortir du carcan de l’auteur. Yvon Trudel, Fernand Quirion ou Bruno Paradis, qui furent les principaux réalisateurs d’Un homme et son péché, pourraient en témoigner.
Même s’il a créé une multitude de personnages – 85 pour le téléroman –, M. Grignon réussissait à définir chacun avec précision, à le distinguer par un tic ou un juron, à l’affubler d’un nom ou d’un surnom étonnant. Après des années, les téléspectateurs se souviennent encore de personnages secondaires comme Basile Fourchu, Rosa-Rose, du notaire Lepotiron ou de Jos Malterre.
Maître après Dieu
Pour M. Grignon, l’auteur était maître après Dieu. Il n’accepterait jamais tous les intermédiaires qui fourrent aujourd’hui leur nez dans une œuvre. Au moment de la grève des réalisateurs, en 1958, Grignon, sa cousine Germaine Guèvremont, Paul L’Anglais, Jean Desprez et Pierre Dagenais refusèrent tout net de les appuyer. Convaincus, s’ils sortaient vainqueurs de la grève, que les réalisateurs s’imposeraient d’autorité auprès des auteurs, ils quittèrent bruyamment l’assemblée, certains lançant même leur chaise sur Jean-Louis Roux, qui présidait.
Les pratiques d’écriture et de production ont changé et celles qui prévalaient hier ne reviendront pas. Reste qu’on peut se demander si le phénomène que constitue Un homme et son péché pourrait se reproduire aujourd’hui. Comme on peut se le demander aussi pour la merveilleuse trilogie marseillaise (César, Marius et Fanny) de Marcel Pagnol. Pagnol n’était pas moins jaloux de ses personnages et de ses prérogatives d’auteur.
En attendant de voir cette ixième adaptation d’Un homme et son péché, je fais confiance à Gilles Desjardins, un auteur qui n’est pas connu à la hauteur de son talent. Cette prochaine série sera-t-elle un succès? Difficile de douter du nez de François Rozon, qui a convaincu Radio-Canada de la pertinence d’une nouvelle version. L’adaptation d’Intouchables, qu’il a coproduite avec le Théâtre du Rideau vert et qui fait un malheur de tous les diables, atteste son flair.
Télépensée du jour
N’étant plus sénatrice, Andrée Champagne fait savoir qu’elle terminerait bien sa carrière en jouant la mère de Donalda dans la prochaine série Un homme et son péché.

Votre jupe est-elle trop longue?

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Richard Martineau
Après l’affaire du foulard de 1989 et l’affaire de la crèche Baby Loup de 2008, une nouvelle polémique concernant la laïcité secoue la France: l’affaire de la jupe.
Rappelons les faits: une collégienne musulmane de 15 ans qui réside dans les Ardennes a été sommée de quitter l’école et de rentrer chez elle, car l’établissement scolaire jugeait que la jupe qu’elle portait était trop longue et qu’elle pouvait être considérée comme un signe religieux ostentatoire.
Trop de laïcité, c’est comme pas assez...
Un excès de zèle?
Effectivement, la loi française sur la laïcité interdit aux élèves de porter «des signes et des tenues dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaî­tre par son appartenance religieuse». Le hic, c’est qu’elle «n’interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse».
Or, une jupe (trop) longue entre dans cette dernière catégorie. Ce vêtement n’est pas considéré comme un signe ostentatoire au même titre qu’un voile ou une kippa.
L’école est fautive, donc? Sa direction a fait preuve de zèle? Pas tout à fait.
La jeune fille a tenté à plusieurs reprises de se présenter à l’école avec un voile islamique. Quand on l’a sommée de l’enlever, elle est revenue à l’école en portant une jupe longue, qu’elle revendiquait elle-même comme un signe à connotation religieuse.
En s’habillant de cette façon, l’adolescente voulait sciemment provoquer les professeurs et l’administration de l’école, dit-on.
Comme la ministre de l’Éducation a souligné, ce n’est pas tant le vêtement qui pose problème que «le comportement général de l’élève».
Le New York Times scandalisé
Reste que la question demeure: jusqu’où peut-on aller pour faire respecter la loi sur la laïcité?
Pour le New York Times, qui a commenté l’histoire, l’affaire de la jupe est honteuse. La France s’est tout simplement ridiculisée.
«Dans la majorité des démocraties occidentales, la séparation de l’Église et de l’État signifie que les citoyens sont libres de pratiquer leur religion comme ils l’entendent tant qu’ils ne portent atteinte à aucun autre groupe», a écrit le comité éditorial du journal.
«En France, toutefois, la conception de la laïcité est si sévère qu’il ne s’agit plus de protéger les croyances de chacun, mais d’imposer un style de vie. Les autorités françaises doivent cesser de se cacher derrière la laïcité quand leur seul et unique but est d’imposer leur identité et leurs codes à des personnes aux racines différentes des leurs...»
Ouch! Comme dirait l’autre, ça fesse...
Les fous ont gagné 
Natasha Polony, la célèbre chroniqueuse du Figaro, est d’accord avec le quotidien américain.
Pour elle, la France est en train de tomber dans un piège tendu par les islamistes, visant à faire passer la laïcité comme une «forme d’hystérie tatillonne».
«Quand on en est rendu à mesurer la longueur des jupes des élèves, de dire la chroniqueuse, c’est que les fous ont gagné!»
Bref, sur le papier, le principe de laïcité est clair, net et facile à comprendre.
Mais quand on essaie de l’appliquer, on se rend compte que le dossier est extrêmement complexe.
Qui sait? Trop de laïcité, c’est peut-être comme pas assez...

Femen et fans



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HUMOUR

Femen et fans

MISE à JOUR 

Justin Trudeau à Gatineau pour parler de la classe moyenne

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Publié par 104,7 fm Outaouais pour (Outaouais) 104,7 Outaouais le lundi 04 mai 2015 à 09h46.
Justin Trudeau à Gatineau pour parler de la classe moyenne
twitter
Justin Trudeau doit dévoiler à 13 heures cet après-midi son plan pour aider la classe moyenne en vue des élections d'octobre prochain.
Le dévoilement aura lieu dans le secteur Aylmer

Le chef libéral a souvent répété qu'un gouvernement dirigé par son parti aiderait la classe moyenne et ceux qui tentent d'en faire partie.

Les libéraux ont déjà laissé entendre qu'ils réaménageraient la Prestation universelle pour la garde d'enfants et le régime fiscal et qu'ils n'excluent pas de hausser les impôts pour riches.
-30-

Course au PQ : un quatrième débat sans vagues

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Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 18 h 02 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Alexandre Cloutier, Pierre Céré, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau après le débat à Rimouski
Alexandre Cloutier, Pierre Céré, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau
après le débat à Rimouski
Les candidats dans la course à la direction du Parti québécois ont débattu pour une quatrième fois, à Rimouski cette fois, sur les enjeux liés à la culture et au développement régional. Les échanges étaient globalement consensuels.
Il s'agissait du premier débat depuis que Bernard Drainville s'est désisté il y a deux semaines et s'est rallié à Pierre Karl Péladeau.
Convergence sur le thème de la culture
En matière de culture, le ton des échanges était plutôt bon enfant. Les candidats sont d'accord entre eux pour dire que la souveraineté est le meilleur tremplin pour le développement et le rayonnement de la culture québécoise.
Alexandre Cloutier a rappelé par exemple ses propositions d'inviter des artistes dans les écoles, ou de réaffecter en culture la portion de la TVQ prélevée sur les produits culturels.
Martine Ouellet a insisté pour accroître l'accessibilité à la culture en région et augmenter l'offre d'information régionale.
« Il faut être indépendant. Quand on a un gouvernement à Ottawa qui remplace des toiles d'Alfred Pellan par des photos de la reine Élisabeth, c'est assez évident que le fédéral n'y croit pas vraiment, à la culture. »— Martine Ouellet

Pierre Céré a soutenu que « l'État ne peut pas tout, mais il peut beaucoup », et qu'il doit assurer une sécurité économique aux créateurs, en particulier en région.
Pierre Karl Péladeau a mis l'accent sur les centaines de millions qui vont au fédéral en matière de télécommunications, notamment pour les spectres de téléphonie, et il a rappelé son soutien à la culture en région à titre de mécène ou de dirigeant de Québecor.
« L'industrie culturelle représente des milliers d'emplois. Et derrière tout ça, il y a un système. Malheureusement, comme nous n'en avons pas l'entière maîtrise, nous ne sommes pas en mesure de nous engager fortement pour son épanouissement. »— Pierre Karl Péladeau

À ce sujet, Alexandre Cloutier a plaidé pour une stratégie globale de rapatriement des compétences au Québec.
« Est-ce qu'on peut arrêter de mettre nos énergies pour le rapatriement d'un seul pouvoir? C'est fini les négociations à la pièce. Notre raison d'être est d'avoir un pays et tous nos moyens. »— Alexandre Cloutier

Redonner du souffle aux régions
En matière de développement régional aussi, il n'y a pas eu de véritable prise de bec. L'animateur Gilles Gougeon a même dû rappeler qu'il s'agissait d'un débat, tellement les consensus étaient fréquents.
Les candidats se sont tous présentés comme les défenseurs des régions. Martine Ouellet dit vouloir rétablir les Centres locaux de développement (CLD), abolis par le gouvernement libéral. Pierre Karl Péladeau promet de son côté une constitution québécoise qui inclurait les droits et pouvoirs des régions. Alexandre Cloutier a proposé une politique nationale des transports et est revenu à la charge contre le développement du pétrole de schiste à Anticosti. Pierre Céré a mis quant à lui l'accent sur l'importance de transformer les ressources naturelles sur place et a rappelé son cheval de bataille, soit le rapatriement au Québec du programme d'assurance-emploi, ce qui profiterait aux régions, selon lui.
Dernier sprint
Par ailleurs, ce matin, l'organisation d'Alexandre Cloutier a fait circuler des chiffres basés sur une consultation téléphonique le plaçant deuxième derrière Pierre Karl Péladeau. L'équipe de Martine Ouellet a riposté en publiant des chiffres de son pointage la situant derrière le favori et plaçant M. Cloutier en troisième position.
Dans les points de presse après le débat, Mme Ouellet a accusé son adversaire d'utiliser de vieilles stratégies pour l'avantager en fin de course. « Les Québécois veulent autre chose que de la vielle politique. De quelqu'un pour qui le slogan est "Maintenant, autrement", je trouve que des fois ça a l'air souvent de "Maintenant, comme avant". »
M. Cloutier s'est défendu d'employer des stratégies déloyales. « Je n'ai pas fait connaître de pointage, j'ai fait connaître un sondage qui, de toute évidence, confirme une tendance à la hausse. Si j'avais fait connaître mon pointage, il serait encore nettement supérieur », a-t-il dit.
Les quatre candidats toujours en lice dans cette course à la succession de Pauline Marois seront convoqués pour un cinquième et dernier débat, jeudi, à Montréal. Les candidats Ouellet, Cloutier et Céré mettent les bouchées doubles en cette fin de course et misent beaucoup sur la tenue d'un possible second tour.
Seuls les membres en règle du PQ pourront se prononcer à partir du 13 mai. Le vote s'effectuera par téléphone et par Internet.
Les résultats du premier tour de scrutin seront dévoilés le 15 mai au Centre des congrès de Québec. Si un deuxième tour devait être nécessaire, les résultats seraient communiqués le 22 mai.

Partielle dans Jean-Talon : Sol Zanetti candidat pour Option nationale

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Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 16 h 26 HAE
Sol Zanetti, chef d'Option nationale
Sol Zanetti, chef d'Option nationale
Le chef d'Option nationale (ON), Sol Zanetti, sera candidat pour l'élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon. Il a confirmé aujourd'hui sa candidature.
Son investiture s'est déroulée en même temps que celle de Stéphanie Grimard, qui se présentera pour ON dans la circonscription de Chauveau, à l'occasion d'une autre élection partielle.
Sol Zanetti, qui enseigne la philosophie au Campus Notre-Dame-de-Foy de Saint-Augustin-de-Desmaures, a tenté l'hiver dernier de se faire élire lors de la partielle qui s'est tenue dans la circonscription de Richelieu. Il était arrivé sixième, recueillant 1,56 % des suffrages.
Le chef du parti dit se présenter une seconde fois en raison de la relation particulière qu'il entretient avec la circonscription de Jean-Talon. M. Zanetti se dit ravi de pouvoir faire campagne dans sa circonscription natale.
« Je suis né à Sainte-Foy, j'ai étudié à Sainte-Foy et j'ai enseigné à Sainte-Foy. Il m'apparaissait important de promouvoir l'indépendance du Québec et les projets d'ON dans la circonscription où j'ai vécu la plus grande partie de ma vie », explique M. Zanetti.
En 2013, Sol Zanetti a succédé à Jean-Martin Aussant à la tête du parti souverainiste Option nationale.
Aux élections générales de 2014, il avait tenté de se faire élire dans Jean-Lesage. Il était arrivé cinquième, récoltant 2,5 %.

Environ 5800 migrants secourus en Méditerranée en moins de 24 heures

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Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 20 h 13 HAE  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Migrants rescapés
Migrants rescapés (archives)
Le feuilleton du drame des migrants en Méditerranée se poursuit loin des caméras. Une dizaine d'entre eux ont été retrouvés morts et quelque 5800 personnes ont été secourues au large des côtes de la Libye ce week-end.
Les migrants secourus sont conduits en Italie.
Selon les gardes-côtes, les passeurs profitent de conditions météorologiques favorables pour accélérer la cadence et envoyer le plus grand nombre d'embarcations, souvent des rafiots surchargés, vers la rive nord de la Méditerranée.
L'Italie coordonne l'opération européenne Triton de recherche et de sauvetage avec au moins 13 bâtiments qui patrouillent dans la Méditerranée, notamment près des côtes libyennes.
Quelques jours après le naufrage d'un bateau qui pourrait avoir fait jusqu'à 900 morts, l'Union européenne avait décidé de tripler les moyens financiers alloués à l'opération Triton. Mais l'anarchie qui règne en Libye joue en faveur des passeurs, qui ne veulent pas abandonner ce filon juteux. Selon la justice italienne, ces passeurs perçoivent environ 108 000 $ pour chaque départ d'une embarcation.
L'Italie, qui est la principale destination des migrants depuis la Libye, estime que 200 000 personnes pourraient arriver sur son sol avant la fin de l'année, 30 000 de plus que l'an dernier.

« À chaque jour, l'une d'entre nous mourait » - une ex-otage de Boko Haram

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Cecilia Abel a raconté son horrible expérience depuis le camp de réfugiés de Malkohi.
Cecilia Abel a raconté son horrible expérience depuis le camp de réfugiés de Malkohi.  Photo :  Afolabi Sotunde / Reuters
Des Nigérianes qui ont été asservies pendant de longs mois par le groupe islamiste Boko Haram avant d'être libérées par l'armée la semaine dernière commencent à raconter les affres qu'elles ont subies pendant leur captivité. Des récits d'horreur qui glacent le sang.
Asabe Umaru est l'une de celle qui a livré son témoignage à des journalistes qui ont eu accès au camp de Molhaki, près de Yola. C'est à cet endroit que 275 des quelque 700 personnes libérées par l'armée la semaine dernière dans la forêt de Sambisa ont été transportées pour y être soignées.
La jeune femme de 24 ans, qui est mère de deux enfants, affirme que les prisonnières de Boko Haram souffraient de malnutrition et de maladies. Chaque jour, l'une d'entre nous mourait et nous attendions notre tour », raconte-t-elle.
« On ne nous permettait pas de bouger d'un pouce. Si on devait aller à la toilette, ils nous suivaient. [...] Nous étions gardées à un même endroit et nous étions en esclavage », affirme-t-elle, en remerciant Dieu et l'armée pour sa libération.
« Quand nous avons vu les soldats, nous avons levé nos mains et crié à l'aide. Les gens de Boko Haram qui nous gardaient ont commencé à nous lapider pour que nous les suivions à une autre cachette, mais nous avons refusé, parce que nous étions certaines que les soldats nous sauveraient. »
Une autre femme, Cecilia Abel, dit avoir à peine mangé dans les deux dernières semaines. « On ne nous donnait que du maïs moulu l'après-midi. C'était impropre à la consommation », affirme la jeune femme, kidnappée avec huit de ses enfants, après que son mari et son fils aîné eurent été tués devant elle.
« Plusieurs de celles qui ont été capturées sont mortes dans la forêt de Sambisa », affirme-t-elle.
Kidnappées pour être mariées de force
Binta Abdullahi, 18 ans, dit avoir été détenue en deux endroits avant d'être emmenée dans cette forêt le mois dernier. Elle est notamment passée par le « quartier général » de Boko Haram à Gwoza, une ville du nord-est du Nigeria.
Elle affirme que ses deux sœurs et sa belle-soeur ont réussi à s'enfuir lorsque Boko Haram a fait irruption dans un village du nord de l'État d'Adamawa. Elle a cependant choisi de rester, car elle venait de recueillir trois enfants en bas âge qui n'avaient plus personne pour s'occuper d'eux après un raid de Boko Haram dans un village voisin.
« Je devais m'occuper de ces trois enfants. Je ne pouvais les abandonner une deuxième fois », relate cette jeune musulmane, en soulignant que les trois enfants de 2 à 4 ans dont elle a pris soin étaient chrétiens. « Je les aime comme s'ils étaient les miens », assure-t-elle.
Binta Abdullahi, qui n'avait que 16 ans au moment où elle a été kidnappée, raconte que ses trois enfants adoptés ont eu beaucoup de mal à marcher vers la forêt de Sambisa. « Ils étaient si faibles, en raison du manque de nourriture, qu'ils ne pouvaient pas marcher », explique-t-elle.
Selon elle, des femmes kidnappées ont été obligées d'aller combattre au front, mais d'autres étaient destinées à marier des militants islamistes. « Ils nous ont demandé d'épouser des membres de Boko Haram mais nous leur avons dit qu'il n'en était pas question parce que nous étions déjà mariées. Ils nous ont répondu qu'ils nous vendraient alors comme esclaves le moment venu ».
« Ils m'ont prise pour que je puisse marier un de leurs commandants », affirme également Lami Musa, une jeune femme de 19 ans qui était enceinte de quatre mois quand les hommes de Boko Haram ont envahi son village, Lassa, il y a cinq mois. »
« Quand ils ont réalisé que j'étais enceinte, ils ont dit que j'avais été fécondé par un infidèle, et qu'ils l'avaient tué. Ils m'ont dit : « Une semaine après avoir accouché, on te mariera avec un de nos commandants », raconte-t-elle, alors que des larmes coulent sur ses joues.
« Par chance, j'ai été sauvée le lendemain de l'accouchement », raconte-t-elle.
Un sauvetage pénible 
Plusieurs de ces femmes ont aussi raconté que l'opération de sauvetage de l'armée nigériane a entraîné son lot de tragédies. « Même après notre sauvetage, environ 10 sont mortes sur le chemin nous ramenant ici », affirme Cecilia Abel.
« Quand les militaires ont donné l'assaut au camp où nous étions détenus, nos ravisseurs nous ont dit de nous réfugier sous les arbres et buissons pour échapper aux bombardements de l'armée », a déclaré Binta Abdullahi.
« Des femmes qui s'étaient cachées sous les arbres ont été écrasées par des chars qui avançaient sans savoir qu'elles étaient là ».
La jeune femme raconte qu'après leur libération, les soldats nigérians ont fait monter celles qui étaient trop faibles ou malades dans des véhicules, et en demandant aux autres « de marcher derrière eux pour éviter les mines posées par Boko Haram un peu partout ».
Malgré ce conseil, la mort est revenue hanter les femmes libérées. « Trois femmes au moins et des soldats ont été tués dans l'explosion d'une mine sur laquelle une femme avait marché », dit Mme Abdullahi.
Quel avenir pour les survivantes?
Toutes ces femmes aujourd'hui réfugiées avec leurs enfants dans le camp de Molkahi sont placées sous la responsabilité de l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), qui leur offre non seulement un toit, de la nourriture et des soins, mais aussi un soutien post-traumatique et un processus de réinsertion sociale.
Selon un porte-parole de NEMA, Sani Datti, 8 femmes et 15 enfants sont hospitalisés pour des blessures reçues pendant l'opération de sauvetage.
M. Datti ne peut dire combien de temps ces femmes seront hébergées dans le camp. « La plupart paraissent fatiguées et traumatisées. Elles sont hirsutes. On voit qu'elles ne se sont pas lavées depuis des jours », ajoute le porte-parole.
Les plaies psychologiques restent vives, comme en témoigne Salamatu Bulama. Cette jeune femme de 20 ans a été libérée par l'armée, mais son enfant de deux ans est mort il y a deux mois des suites d'une maladie qui, dit-elle, a été aggravée par la malnutrition.
« Que vais-je dire à mon mari? », se demande-t-elle aujourd'hui en pleurant, après avoir tout juste appris que ce dernier avait survécu à l'attaque de Boko Haram sur son village.

13 ans de violence conjugale «extrême»: une victime se raconte

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Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le lundi 04 mai 2015 à 09h00. Modifié à 09h06.
13 ans de violence conjugale «extrême»:  une victime se raconte
Freedigitalphotos.net
(98,5fm) - Nadia Beaulieu ose l'affirmer du bout des lèvres. Elle est une survivante. Pendant 13 ans, la moitié de sa vie, elle a été victime de violence conjugale.

Quelques jours après la condamnation de son ex-conjoint, Jean-Sébastien Rondeau, elle a accepté de revenir sur plus d'une décennie d'enfer où elle a cru mourir plus d'une fois.
Nadia, aujourd’hui âgée de 27 ans, n’avait que 12 ans lorsqu’elle a rencontré celui qui allait devenir son mari.
Dès l’école secondaire, la violence physique psychologique s’installe. Il la suit partout, la reconduit à ses cours, l’attend à sa sortie de l’établissement. Quand il pique une crise, il lui frappe la tête dans les casiers. Autour d’elle, personne ne voit l’emprise qu’il a sur elle. Ni les professeurs. Ni même sa famille. Ses parents sont plutôt sous le charme du jeune homme qu’ils accueillent sous leur toit comme un fils.
Elle fait ses arrengements funéraires
La violence s’intensifiera avec les années. En 2005, il tente de l’étouffer avec le jonc de mariage qu’elle vient de refuser. Deux enfants naitront de cette union qui sera finalement célébrée contre son gré, sous la peur et les menaces.
«Par la suite, j’ai subi des tentatives de meurtre à répétition. On m’a dit qu’on n’avait jamais vu de violence comme ça sur une aussi longue période et de cet ampleur-là. Il n’y a rien qu’il n’a pas fait. Il calculait même le temps que je passais à la salle de bain, si c’était trop long, il me plongeait la tête sous l’eau ou me cognait la tête sur l’évier. C’était tous les jours de la violence physique et des agressions sexuelles aux deux jours. Ma vie n’avait plus d’importance, qu’il me tue, ça ne me dérangeait pas, mais mes enfants… j’étais allée faire des photos pour mes funérailles, tout était prêt, j’avais fait mes arrangements, j’avais écrit des lettres à mes proches, j’étais certaine qu’il allait me tuer.»
«Pourquoi être restée là» ?
Nadia Beaulieu est bien consciente que beaucoup de gens se poseront la même question. Avec une telle violence, pourquoi ne pas avoir pris la fuite plus tôt? Pourquoi avoir enduré ce calvaire pendant si longtemps?
«Même nous on se pose cette question, ça fait deux ans et deux mois que je suis partie et je me la pose encore. Ma famille mettait beaucoup de pression sur le fait qu’un père et une mère doivent rester ensemble envers et contre tout. Il menaçait de kidnapper mes enfants et de faire une «gaffe», qu’allait-il faire, ça veut dire quoi une ''gaffe''? C’était ma grande peur. On reste parce qu’on a peur justement. La journée où j’ai quitté, j’étais sans repère. Quand j’ai quitté la relation, je me levais le matin et je me disais que je n’avais pas le droit de déjeuner parce que c’est trop long, il m’a mis ça dans la tête pendant 13 ans.»
Aujourd’hui, elle conserve de sévères séquelles physiques et psychologiques de ces années de violence. Elle fait partie du très faible pourcentage de femmes qui portent plainte contre leur ex-conjoint et qui se rendent au bout des procédures judiciaires.
«Je n’ai pas porté plainte pour la sentence, je savais que ce serait dérisoire, qu’il n’avait aucun antécédent. J’ai porté plainte pour protéger mes enfants et pour reprendre le contrôle sur ma vie. J’encourage toutes les femmes à faire de même. Je sais que ça parait difficile, mais c’est encore plus difficile de rester que de partir.»
Avec les informations de Monic Néron

PQ: Péladeau veut appliquer à l'économie québécoise des recettes de Québecor

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 03 mai 2015 à 18h22. Modifié par Charles Payette le lundi 04 mai 2015
PQ: Péladeau veut appliquer à l'économie québécoise des recettes de Québecor
Martine Ouellet
RIMOUSKI, Qc - Le candidat à la course à la direction du Parti québécois Pierre Karl Péladeau a proposé, dimanche, d'appliquer à l'économie québécoise des recettes du conglomérat Québecor dont il est l'actionnaire de contrôle.
Pour développer l'économie régionale et créer des emplois hors des grands centres, M. Péladeau s'est engagé à intégrer dans une politique industrielle le concept de convergence qui a fait le succès des entreprises médiatiques de Québecor grâce au partage de contenus.

«Je pense l'avoir réalisé quand j'étais dirigeant d'entreprise, a-t-il dit. Il y en a qui l'ont critiqué, c'était la politique de la convergence. Mais qu'est-ce que c'est, la convergence? La convergence, c'est de mettre en place les différents éléments dans une intégration qui va être efficace pour chacun des éléments qui fait partie de l'ensemble.»

M. Péladeau a esquissé son plan de convergence en s'appuyant sur les ressources dont dispose le Québec.

«C'est vrai que nous avons tous ces éléments au Québec, que ce soit le minerai, que ce soit la matière grise, que ce soit notre volonté de développer un chantier planétaire pour nous projeter encore une fois au niveau international, a-t-il dit. Tout ce qui est nécessaire, nous l'avons.»

M. Péladeau, favori dans la course, a fait cette proposition lors du quatrième débat organisé par le PQ, dont le thème était la culture et le développement régional.

Pour la première fois depuis le début de la campagne, en février, le débat s'est tenu sans Bernard Drainville, qui s'est rallié entretemps à M. Péladeau.

L'événement a été l'occasion de constater que la lutte pour la deuxième place se corse, avec une guerre de chiffres opposant Martine Ouellet à Alexandre Cloutier.

M. Péladeau et un autre candidat, Pierre Céré, ont quant à eux limité leurs commentaires concernant un accrochage rapporté dans un reportage publié récemment.

Lors d'un point de presse qui a suivi la joute, M. Céré n'a pas nié l'événement, mais il a refusé de répéter les propos de M. Péladeau, qu'il a pourtant cités au magazine «Maclean's».

M. Céré, qui s'était déjà plaint des mises en garde qu'il avait reçues après avoir évoqué les risques de conflits d'intérêts de M. Péladeau avec Québecor, a affirmé qu'il ne s'était pas senti intimidé ou menacé par les propos du favori.

«Je n'ai pas peur», a-t-il dit.

En février, en marge d'un conseil national, M. Céré avait affirmé qu'avec les médias de Québecor, M. Péladeau était en position d'acheter son élection à la tête du PQ. Il l'avait notamment qualifié de «Citizen Péladeau», en référence au film «Citizen Kane».

Selon «Maclean's», M. Céré a soutenu que M. Péladeau l'a ensuite invectivé, lui disant: «Mon tabarnac, je vais t'acheter. Combien tu coûtes? Tu vas faire partir plein d'entreprises du Québec.»

M. Péladeau n'a pas nié les propos, mais il a soutenu que le magazine rapportait les propos de M. Céré.

«Il n'y a pas de citation là-dedans, c'est sa citation à lui», a-t-il dit.

En rencontrant à son tour les journalistes, Mme Ouellet a accusé M. Cloutier d'utiliser des stratégies de «vieille politique» avec la publication, juste avant le débat, d'un sondage qui le place en deuxième place derrière Pierre Karl Péladeau.

En terminant cette quatrième joute officielle des prétendants à la succession de Pauline Marois, Mme Ouellet a parodié le slogan de campagne de M. Cloutier pour exprimer sa déception.

«Les Québécois veulent autre chose que de la vieille politique et franchement, pour vous dire, pour quelqu'un dont le slogan c'est "Maintenant autrement", je trouve des fois ça a l'air de "Maintenant comme avant", a-t-elle dit. Je trouve que ce ne sont pas les bonnes stratégies.»

La lutte pour la deuxième place s'est corsée, dimanche, quand M. Cloutier a envoyé aux journalistes assistant au débat un sondage qui place Mme Ouellet au troisième rang.

L'équipe de Mme Ouellet a aussitôt riposté en publiant des chiffres de son pointage qui la situent derrière le favori et placent M. Cloutier en troisième position.

M. Cloutier, qui s'est présenté dimanche comme le candidat du rassemblement, a insisté sur la plus grande rigueur de son sondage face aux chiffres de Mme Ouellet.

«Ce n'est pas un truc rédigé sur le coin d'une table, c'est une firme professionnelle qui a fait la bonne pondération», a-t-il dit.

Durant le débat, M. Péladeau a insisté à de nombreuses reprises sur les initiatives de Québecor en matière de développement économique et culturel dans les régions.

Le candidat a rappelé le soutien financier de l'entreprise aux régions, dont un festival de Rimouski, ainsi que par l'intermédiaire de l'émission «Star Académie» de TVA.

«J'ai toujours été au coeur du développement et du rayonnement de la culture et j'en suis très fier», a-t-il dit.

M. Péladeau s'est engagé à inclure dans la constitution d'un Québec indépendant des dispositions qui définissent le pouvoir de développement économique des régions et leur financement.

M. Cloutier, qui a mis de l'avant ses nombreux appuis d'artistes du théâtre ou de la chanson, a souligné de son côté que le secteur culture génère plus d'activité économique que les secteurs des mines, du gaz et du pétrole réunis.

«Y a-t-il mieux que les artistes pour nous faire vibrer, pour venir chercher en nous l'émotion? a-t-il demandé. Et c'est avec eux qu'on doit construire le projet de pays. On va donc non seulement les soutenir, mais on doit soutenir toute la diversité qui se fait, pas juste à Québec ou Montréal, mais sur l'ensemble du territoire.»

Pierre Céré a accusé les libéraux d'avoir saboté l'économie régionale avec l'abolition des centres locaux de développement et les conférences régionales des élus, tandis qu'un ministre dépense 278 000 $ en rénovations.

«C'est écoeurant ce qu'ils sont en train de faire, a-t-il dit. Pendant ce temps-là, vous avez un ministre, celui qui est à Rivière-du-Loup, Jean D'Amours, qui aménage son bureau à grands frais. C'est fantastique l'austérité, ce n'est pas pour tout le monde.»

Mme Ouellet a insisté sur l'importance de l'indépendance parce que selon elle, Ottawa n'a pas la sensibilité pour la développer sur la scène internationale, à la lumière d'une controverse impliquant l'oeuvre d'un peintre québécois affichée au ministère des Affaires étrangères.

«Quand on a un gouvernement à Ottawa qui remplace les toiles d'Alfred Pellan par des photos de la reine Élizabeth, c'est assez évident que le gouvernement fédéral ne croit pas tellement à la culture et qu'il n'y a pas de vision de la culture», a-t-elle dit.

Fusillade lors d'un concours de caricatures de Mahomet au Texas

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le dimanche 03 mai 2015 à 22h44. Modifié par Charles Payette le lundi 04 mai 2015
Fusillade lors d'un concours de caricatures de Mahomet au Texas
La Presse Canadienne
GARLAND, Texas - Deux hommes armés ont été abattus dimanche après avoir ouvert le feu sur un agent de sécurité à l'extérieur d'un édifice qui accueillait un concours de caricatures du prophète Mahomet à Garland, une banlieue de Dallas, au Texas.
Des policiers de Garland ont répliqué aux tireurs, qui ont été tués. L'agent de sécurité a été blessé, mais sa vie ne serait pas en danger.
Sur sa page Facebook, la municipalité de Garland a indiqué dimanche soir que les deux assaillants étaient arrivés en voiture au Centre Curtis Culwell et avaient commencé à tirer sur l'agent chargé de surveiller les lieux.
La publication de la municipalité de Garland ne précise pas si l'incident est lié au concours de caricatures.

Les autorités ont toutefois précisé que le véhicule des suspects pourrait contenir un «engin incendiaire». Une équipe spécialisée dans les explosifs a été dépêchée sur les lieux.

Les commerces des environs ont été évacués par mesure de précaution.

L'événement était organisé par l'American Freedom Defence Initiative. Une récompense de 10 000 $ US était promise à celui qui présenterait la meilleure caricature du prophète de l'islam.

Chefferie PQ : Seconde place chaudement disputée

http://www.journaldequebec.com/

Pierre Karl Péladeau et Pierre Céré se sont donné la main, alors que le magazine Maclean’s rapporte un échange plutôt musclé entre les deux hommes, en février.
Pierre Karl Péladeau - Pierre Céré

En marge de la course à la chefferie, Alexandre Cloutier et Martine Ouellet se livrent à une guerre de chiffres

Geneviève Lajoie
Si le quatrième débat des aspirants chefs péquistes s'est déroulé sans affrontement, la seconde place est chaudement disputée en coulisses entre Alexandre Cloutier et Martine Ouellet.

La députée de Vachon a accusé son adversaire de Lac-Saint-Jean de faire de la «vieille politique» en publiant des «pointages» internes qui le place deuxième en marge du débat de dimanche, qui avait lieu à Rimouski.

Le première joute oratoire depuis l'abandon de Bernard Drainville a donné lieu à une discussion sans accrochage entre les quatre candidats restants à la chefferie du Parti québécois.

Les prétendants ont tour à tour dénoncer le «saccage» du gouvernement libéral dans le soutien aux régions. Les discours étaient au diapason aussi sur le thème de la culture.

Le ton était à ce point harmonieux que l'animateur Gilles Gougeon a même dû intervenir après que le magnat de la presse ait dit qu'il était tout à fait d'accord avec le candidat Pierre Céré pour que la transformation des ressources naturelles soit faite ici, au Québec.

«Je vous signale que c'est un débat!», a lancé le modérateur.

C'est plutôt en marge du débat que les candidats ont joué du coude. À moins de deux semaines du scrutin, les prétendants au trône péquiste se sont livrés à une guerre de chiffres. Alexandre Cloutier a sorti un sondage interne démontrant qu'un second tour est à portée de main.

Des appels robotisés réalisés auprès de 1917 personnes démontrent que le favori, Pierre Karl Péladeau, n'obtiendrait pas l'appui de 50% des militants et que le député de Lac-Saint-Jean suit de près en seconde position à seulement sept points d'écart.

Des chiffres aussitôt réfutés par le clan de Martine Ouellet, qui soutient que c'est plutôt la députée de Vachon qui arrive deuxième. La seule femme de la course accuse son adversaire Cloutier de faire de la «vieille politique» avec de telles stratégies. «De quelqu'un pour qui le slogan c'est maintenant autrement, je trouve que ça a l'air souvent du maintenant comme avant», a-t-elle lancé, au terme du débat de deux heures. 

Alexandre Cloutier veut démontrer pour sa part qu'un couronnement du favori PKP est loin d'être acquis. «Ça montre que le deuxième tour est bien réel que tout est possible et rien n'est jamais écrit d'avance. La conclusion de cette course est loin d'être écrite».

Le magnat de la presse a réclamé un mandat fort aux quelque 500 militants qui étaient réunis à l'Hôtel Rimouski. «Un mandat clair et fort, c'est certainement 50% plus un», a-t-il insisté.

Échange musclé

Péladeau aurait menacé Pierre Céré

En colère, l’aspirant-chef Pierre Karl Péladeau aurait menacé son adversaire Pierre Céré de «l’acheter», en février dernier.
 
C’est du moins ce que rapporte le magazine Maclean’s, dans une entrevue réalisée avec le seul candidat à la chefferie du PQ qui n’est pas député.
 
Citizen Kane
 
En marge d’un Conseil national à Laval, Pierre Céré avait causé toute une commotion en comparant PKP à Citizen Kane, un personnage cinématographique incarnant un magnat de la presse qui caresse des ambitions politiques.
 
Dans les heures qui ont suivi, il y a eu un échange musclé entre les deux hommes. Pierre Céré a rapporté des pans de la discussion au Maclean’s. «Il (PKP) a dit: Toi, mon tabarnak, je vais t’acheter. Combien tu coûtes?»
 
H­­­ier, M. Céré n’a pas nié les propos rapportés par le magazine. «Ce n’est pas tout à fait les mots», s’est-il limité à dire.
 
« Ce n’est pas moi »
 
Le baron de la presse n’a pas voulu s’épancher sur le sujet. «Je ne peux pas nier quoi que ce soit, ce n’est pas moi qui tiens ces propos-là, c’est Pierre Céré qui les tient», a-t-il dit.